Le 30 mai dernier, le Gouvernement du Canada a annoncé un investissement de 3,5M$ dans 6 projets sur la violence fondée sur le genre par l’entremise de l’Initiative de recherche sur la violence fondée sur le genre. Parmi ceux-ci, un projet de recherche dirigé par Catherine Flynn, professeure du Département des sciences humaines et sociales, a reçu un financement de 442 850$ sur quatre ans.
Ce projet piloté par l’UQAC, en partenariat avec le YMCA Québec, a pour titre « Sortir d’un contexte de violence et prévenir un passage vers l’itinérance – Une étude longitudinale pour mieux comprendre les trajectoires des femmes ayant séjourné dans une maison d’hébergement d’urgence ». L’équipe de recherche de la professeure Flynn est composée des quatre chercheuses suivantes:
- Isabelle Marchand, Université du Québec en Outaouais (UQO)
- Laurence Roy, Université McGill
- Mylène Fernet, Université du Québec à Montréal (UQAM)
- Sastal Castro Zavala, Université du Québec à Rimouski (UQAR)
À propos de l’Initiative de recherche sur la violence fondée sur le genre.
Les projets de l’initiative de recherche financée par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) et Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC) s’appuieront sur la collaboration et l’apprentissage mutuel en matière de violence fondée sur le genre au Canada entre les chercheuses et chercheurs universitaires et les organismes de soutien.
Les problèmes liés à violence peuvent toucher tout le monde. Toutefois, certaines populations sont plus susceptibles de faire à des situations de violence fondées sur le genre, notamment les femmes et les filles autochtones, les femmes vivant dans les collectivités rurales et éloignées, les femmes nouvellement arrivées au Canada, les femmes vivant avec un handicap et les communautés 2ELGBTQI+. C’est pourquoi les projets recherche sont menés à travers une perspective intersectionnelle et réalisés en partenariat avec des organismes communautaires.
Les recherches portent sur plusieurs enjeux liés à la violence fondée sur le genre, notamment les abus économiques dans les relations intimes, les parcours des femmes qui ont séjourné dans des centres d’hébergement d’urgence, le rétablissement de l’accès à la justice et la prévention de la violence à l’égard des femmes autochtones.