Le 21 septembre dernier avait lieu le séminaire franco-québécois sur les mobilités internationales écoresponsables, porté par le programme Polytech Green. Que ce soit par l’expertise des personnels UQAC ou la qualité des projets des étudiants internationaux sélectionnés pour participer à ce programme, notre institution a tenu la dragée haute à ses consœurs.
Polytech Green est un programme Erasmus+ du réseau Polytech, qui s’inscrit dans une démarche volontariste de développement durable et de responsabilité sociétale en matière de mobilité étudiante internationale, et dont les objectifs sont notamment de promouvoir des mobilités « vertes » utilisant des moyens de transports à faible émission de gaz à effet de serre, et de proposer des mobilités inclusives en aménageant des mobilités hybrides. Pour espérer décrocher une bourse de mobilité, les étudiants éligibles doivent, entre autres, utiliser un moyen de transport à faible impact carbone, et choisir une thématique de stage ou d’études liée à l’un des 17 Objectifs de développement durable de l’ONU.
Cette rentrée, l’UQAC, qui compte 13 partenaires Polytech parmi les 14 écoles du réseau français, a eu la chance d’accueillir dix boursiers du programme, dont les projets d’études montrent combien cette problématique de développement durable est importante, voire cruciale, pour les jeunes générations. Comme le projet de Melvin, étudiant en bidiplomation dans le programme de maîtrise en informatique, concentration jeux vidéo, qui souhaiterait réaliser un jeu sérieux (« serious game ») pour sensibiliser le grand public aux enjeux liés au développement durable de façon ludique.
Mais avant les présentations des étudiants boursiers, répartis entre l’UQAC, l’ETS et l’Université de Sherbrooke, soit les trois partenaires québécois du consortium Polytech Green, des conférences d’intervenants divers ont rythmé le séminaire de part et d’autre de l’Atlantique. Au niveau des nouveautés en matière de développement durable sur le campus, Patrick Nadeau, Superviseur gestion et aménagement des forêts et des espaces, a présenté le projet de corridor d’écomobilité, qui entre dans sa phase finale pour l’UQAC, avec le raccordement des pistes cyclables de part et d’autre du campus, et souligné les 90% de matériaux de construction revalorisés utilisés pendant la rénovation du Pavillon principal de l’UQAC. Et c’est une première au Québec!
Quant à la question de la mobilisation de la communauté et des partenaires autour d’enjeux liés à l’écoresponsabilité, Olivier Riffon, professeur en éco-conseil et dont les thèmes de recherche sont très orientés vers le développement durable, son opérationnalisation et sa gouvernance, a su mettre en valeur l’approche participative de cette question dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, en présentant l’initiative citoyenne du Grand Dialogue régional. Pour parachever le tout, l’UQAC, comme l’an dernier, compense une nouvelle fois le bilan carbone des étudiants de Polytech venus étudier à l’UQAC avec Carbone Boréal qui est à la fois une infrastructure de recherche de l’UQAC et un programme de compensation de gaz à effet de serre par plantation d’arbres.
Si ce n’est que la deuxième édition de ce tout nouveau séminaire dans le paysage des conférences sur le thème du développement durable, la présence de l’UQAC dans ce consortium semble bel et bien se confirmer avec, d’ici là, encore bien des initiatives en matière de développement durable.