S’inscrivant dans le cadre de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, le Centre des Premières Nations Nikanite a organisé une semaine de sensibilisation pour la communauté universitaire de l’UQAC. Avec l’implication des étudiants et des étudiantes des Premières Nations de l’UQAC, l’initiative visait à informer et à sensibiliser sur l’histoire et l’importance de la journée du chandail orange. Les gens étaient invités à prendre un moment pour réfléchir en écrivant leur vision de la réconciliation avec les Premiers Peuples et les moyens d’y parvenir au dos d’une main, puis de l’afficher dans les fenêtres de la Passerelle reliant le Pavillon principal au Pavillon Alphonse-Desjardins. Cette symbolique était pour rendre hommage aux personnes disparues et pour démontrer notre solidarité envers les personnes survivantes des pensionnats pour autochtones et leurs communautés.
L’activité a permis la mobilisation de plusieurs étudiants et étudiantes des Premières Nations de l’UQAC et a permis de sensibiliser plus de 650 personnes et de récolter plus d’une centaine de messages en appui aux peuples autochtones sur des thèmes importants liés à la réconciliation : le devoir de mémoire, l’unité, la solidarité, la compassion, la force, la résilience, le pardon, la guérison, l’ouverture, le dialogue et la collaboration.
Voici quelques exemples de messages inspirants issus de la semaine de sensibilisation :
« Accueil, mobilisation, ouverture, union, résilience »
« Vérité et réconciliation,
La vérité c’est accueillir la souffrance vécue et ses répercussions. C’est donner de l’amour. La réconciliation c’est s’unir et se mobiliser pour se souvenir. C’est faire preuve d’ouverture pour comprendre. »
« Écouter, apprendre, ne pas reproduire, se rallier, construire ensemble.
L’eau pour nous relier, le territoire pour vivre ensemble, la spiritualité pour guérir ensemble. »
« Être avec, patience, douceur, dialogue, accueil, don de soi, bienveillance. »
« Pardon pour tout ce que l’on a fait subir à vos communautés. Espoir d’une meilleure écoute et compréhension. Se parler et s’écouter pour mieux se comprendre. »
« Tshinashkumitin! Ouverture d’espaces d’écoute réelle et de dialogue pour la suite des chemins en commun. »