Depuis 2018, la forêt nourricière de l’UQAC se développe. La communauté et la biodiversité en bénéficient toujours de plus en plus !
La forêt nourricière se situe sur le campus de l’UQAC. Elle est composée d’environ 1260 végétaux comestibles qui couvrent approximativement 900 m carrés de plates-bandes. Cet espace est aujourd’hui bien riche en biodiversité, surtout si on le compare au terrain gazonné qu’il était auparavant.
La forêt nourricière est un endroit accessible à tous et en tout temps. De nombreux utilisateurs fréquentent la forêt nourricière pour plusieurs raisons, dont l’autocueillette, les balades, la détente, les réunions d’équipe, etc. Parmi les utilisateurs, on y retrouve entre autres les étudiants des communautés universitaire et collégiale, le personnel de l’UQAC, les citoyens, les enfants du camp de jour de l’UQAC, etc.
Implantation
La forêt nourricière de l’UQAC a été implantée en juin 2018. Elle est née d’une initiative étudiante dans le cadre d’un projet de fin d’études en géographie. L’implantation s’est effectuée avec près de 300 bénévoles en provenance de différents horizons : écoles primaires environnantes, communautés collégiale et universitaire, garderies à proximité, etc.
Le démarrage du projet a été rendu possible grâce au soutien financier et matériel du Service des immeubles et équipements (SIE) de l’UQAC. L’organisme environnemental EURÊKO ! a également apporté un soutien technique pour la conception de l’aménagement. En 2018, plus de 1000 végétaux ont été plantés sur 900 m carrés de surface engazonnée. Les heures de bénévolat, en ce qui concerne les deux jours de plantation collective, s’élèvent à près de 450 heures (294 bénévoles ont donné en moyenne 1,5 heure). Pour voir la plantation en images, cliquez ici.
Animation et entretien
En 2019, grâce à un projet de recherche portant sur l’analyse et l’optimisation des retombées économiques, sociales et environnementales des forêts nourricières, la forêt nourricière de l’UQAC a pu bénéficier d’une animation et d’un suivi par l’organisme EURÊKO !
Dans ce contexte, de nombreuses activités ont été organisées comme des corvées collectives de désherbage, de dégustations d’aliments, de visites guidées, etc. Parmi les participants de l’été 2019, les étudiants de l’École de langue française et de culture québécoise et les enfants du camp de jour de l’UQAC ont été les plus impliqués dans les activités.
Au total, 12 activités ont été organisées, 220 individus ont participé à la vie de la forêt nourricière, 160 végétaux supplémentairesont été plantés pour densifier les plates-bandes (arbrisseaux, arbres et herbacées) et 102 heures de bénévolat ont été réalisées pour l’entretien.
Parmi les participants aux activités, 45 % étaient des enfants (camp de jour), 36 %, des étudiants internationaux (École de langue), 14 %, des citoyens et 5 % étaient des employés de l’UQAC.
Animation mise sur pause
Comme partout ailleurs, 2020 a été une année difficile en ce qui concerne les rassemblements. L’équipe d’EURÊKO !, en collaboration avec l’équipe de recherche et les SIE de l’UQAC, a effectué un entretien très sommaire de la forêt nourricière pour éviter la prolifération de mauvaises herbes. Le pré fleuri a aussi été implanté à l’été 2020.
Activités sociales, création d’outils éducatifs et récoltes collectives
Contrairement à 2020, l’année 2021 a été riche en présence humaine dans la forêt nourricière ! De nombreuses activités y ont eu lieu : visites guidées, corvées d’entretien et récoltes collectives. La forêt nourricière commence à être de plus en plus fréquentée et un nombre croissant de différents utilisateurs (étudiants, citoyens, personnel de l’UQAC, etc.) sont au courant de son existence. Toujours via le projet de recherche, l’organisme EURÊKO !, en collaboration avec les SIE de l’UQAC, a organisé et animé plusieurs activités dans le but de faire connaître la forêt nourricière tout en l’entretenant avec l’aide de la collectivité.
En 2021, 15 activités ont été organisées et 226 individus y ont participés. Une fois de plus, les enfants du camp de jour, les étudiants de l’École de langue, le personnel de l’UQAC ainsi que les citoyens étaient très présents.
La forêt nourricière a commencé à prendre un peu de maturité et les besoins en désherbage étaient beaucoup moins grands qu’en 2019. Ainsi, 67 h de bénévolat ont été attitrées à l’entretien (comparativement à 102h en 2019). Les activités ont ainsi été plus variées qu’avant la pandémie, comme des récoltes collectives ou des kiosques d’information. Par ailleurs, le site Web de la forêt nourricière et de nombreux outils éducatifs présentant celle-ci ont été élaborés grâce au Service des communications de l’UQAC et à EURÊKO ! Des affiches et des étiquettes ont ainsi été créées pour donner accès à plus d’information sur les végétaux comestibles.
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