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Portrait de ma boîte à outils TIC…

Daniel Lavoie dans un cours sur la technologie? Comment se fait-il?

Ce sont des collègues qui m’ont poussé à prendre le cours et ils m’ont dit qu’ils m’apporteraient le soutien nécessaire. J’ai donc suivi un semestre pour apprivoiser les possibilités liées à l’informatique et Internet. Je suis bien heureux d’avoir exploré davantage le domaine avec un enseignant qui s’y connaissait vraiment. Merci Patrick! Le partage sur un blogue avec les étudiants du cours fut mon initiation avec ce type de réseautage. J’ai donc fait des découvertes intéressantes, mais mon intérêt pour le clavier demeure quand même plutôt limité.

Je suis quelqu’un de manuel qui aime la nature. Dans le cours de Protection et exploitation des territoires fauniques, mes habiletés reconnues sont plutôt liées à mes connaissances en construction, en chasse, aménagement d’un territoire. Même les élèves sélectionnés pour suivre le programme de guides sont, pour la majorité, des personnes manuelles, amoureux de la nature, peu enclins à l’informatique.

On devient guide, parce que l’on peut survivre dans le bois, sans eau courante ou électricité parfois. Bien souvent, il n’y a même pas de réseaux pour le téléphone cellulaire, encore moins pour Internet. Il faut fendre du bois, dépecer une bête, se déplacer en canot, réparer un moteur de bateau, construire un kiosque d’accueil, piéger l’ours, lancer à la mouche; l’essentiel des tâches peuvent s’accomplir sans aide informatique. D’ailleurs, aller dans le bois c’est avant tout, se débrancher du monde. Même notre clientèle (visiteur dans les parcs) ou chasseurs et pêcheurs (dans les pourvoiries) veulent avant tout déconnecter du quotidien. Se sentir isolés! Pas de courriel, pas de cellulaire, pas de télé!

Cela ne m’empêche pas de voir toutes les possibilités que la nouvelle technologie peut offrir. J’utilise abondamment le téléphone cellulaire ou satellite pour faciliter les contacts au travail (avec les employeurs, les entreprises,). Comme je suis porté à voyager dans toute la province et des régions éloignées, le cellulaire me permet ainsi de planifier efficacement mon temps… tant qu’il y a un réseau dans les parages! Dans la forêt profonde ou sur un lac, le réseau se coupe tout seul! Ça fait du bien de ne pas être « rejoignable » parfois!

La manipulation d’un GPS est aussi utile pour les guides, mais sur l’île Anticosti et dans le Grand Nord, même ces outils ne sont pas toujours fiables! La puce électronique fait aussi partie de la réalité des gens de la faune puisque de plus en plus d’animaux sont suivis par radiopistage. Toutefois nos futurs guides n’ont pas à concevoir ce genre de matériel électronique ou analogique, mais bien recueillir certaines données qu’il peut fournir…

Je recours à mon courriel pour entrer en contact avec des employeurs (des SÉPAQ, des parcs et des pourvoiries et entre collègues de travail). Je navigue occasionnellement sur Internet pour faire des recherches. Mes collègues enseignants et moi devons souvent créer notre propre matériel pour enseigner nos cours, car le programme est tout nouveau et il n’y pas de ressources pédagogiques disponibles sur le marché pour les sujets qui nous concernent. À ce propos, je suis bien content d’avoir découvert de nouveaux moteurs de recherche (zuula. com, exalead.fr et fouineux.com). Cela m’aidera dans mes recherches futures et je pourrais partager l’information avec mes élèves et collègues. Pendant mes recherches pour le cours, j’ai découvert du matériel pertinent au cours (vidéocassettes, vidéos, textes). Je sais que l’on peut trouver diverses informations pouvant soutenir notre enseignement.

Peu de tâches sont liées à l’ordinateur dans le milieu des parcs, SÉPAQ et pourvoiries. Quelques guides doivent toutefois connaître les bases en informatique pour saisir certaines données. Ils peuvent, par exemple, ouvrir ou fermer des lacs, en se basant sur la comptabilité des prises. Lorsque le quota d’un cours d’eau est atteint, ils doivent en interdire l’accès. Les élèves doivent donc être en mesure de se servir de ce programme. Cette formation est toutefois offerte sur place lors des stages des élèves.

Je peux voir aussi que l’utilisation de Skype peut amoindrir les coûts d’interurbain avec les employeurs de partout dans la province et souvent en régions éloignées. Les blogues peuvent permettre de se réseauter entre personnes de mêmes intérêt et qui peuvent devenir des personnes-ressources pour résoudre des problèmes ou créer des projets en groupe. Il y a peu de spécialistes dans le milieu faunique, se regrouper serait un bon moyen de partager nos expertises.

Skype et les blogues pourraient faciliter mes tâches de coordonnateur et de personne ressource dans mon école. Mais il me faudra du soutien pour mettre ses réseaux en place, car je pourrais difficilement le faire seul. Je crois qu’une fois mis en place, je serais tenter d’y recourir. Heureusement, je suis entouré de personnes qui m’aident à comprendre et apprivoiser le langage informatique et qui pourrait concrétiser ces idées. Un collègue a d’ailleurs repris toutes les étapes (que j’ai notées sur papier) pour faire des hyperliens. Maintenant je peux en faire et c’est déjà un bon pas pour moi!

Je peux aussi envisager que des cours par téléconférence soient offerts pour l’enseignement de matières spécialisées (ex. : l’utilisation du propane, l’énergie éolienne). Toutefois, je me rends compte que la technologie n’est pas encore assez au point pour garantir des échanges intéressants, sans pertes de contact. Et ce genre de présentation ne convient pas à tous les styles d’apprentissage. Les étudiants en protection faunique pourraient vite perdre l’attention s’il n’y a pas d’enseignant à l’avant, je crois! Et il n’en reste pas moins qu’on peut trouver des trucs pour chasser le caribou, mais un bon guide sur place le fait vivre et c’est d’autant plus palpable.

Je sais aussi que l’on peut jouer des jeux sur Internet avec des gens chez soi et que les réseaux (Facebook ou autres) permettent des échanges avec des gens, mais quand on n’est pas accroc du clavier, on aime mieux discuter avec des gens en direct. Je ne crois pas que je vais commencer à écrire des textos sous peu! J’ai de trop gros doigts de toute façon! Mais on ne sait jamais…

Suivre ce cours a donc représenté un défi pour moi, mais je suis bien content de l’avoir relevé. Je vais tenter de me servir de ce que j’ai appris et d’explorer encore plus certaines possibilités offertes par les ordinateurs et Internet, et le partager dans la mesure du possible avec mes élèves et mes collègues.

Mais malgré tous les bons aspects de la technologie, je crois qu’au-dessus de tout cela, il y a la vraie vie, le rapport direct avec les gens, la rencontre du vrai monde, rire ensemble en se regardant dans les yeux! Pour ma part, j’ai peur parfois que l’engouement pour la «machine» nous fasse oublier notre entité humaine : se parler, se voir et profiter de la nature qui nous entoure. La technologie peut nous faciliter la vie, mais pas la remplacer!

Au plaisir de se revoir Patrick! Merci d’avoir partagé tes connaissances.

Bon été!

Une puce utile… mais parfois controversée!

Lorsque l’on a discuté de la puce électronique en classe, le sujet a particulièrement retenu mon attention. J’ai eu envie d’explorer davantage cet outil électronique. D’une part, parce que dans le cours de Protection et exploitation des territoires fauniques, les élèves et moi (en collaboration avec le ministère de la faune), on participe au repérage d’animaux sauvages; notamment à la saisie de données sur l’ours noir portant des colliers de radiopistage. D’autre part, parce qu’on se rend compte que la puce électronique s’insère de plus en plus dans nos vies, si on pense par exemple, aux dossiers médicaux comme on le fait aux États-Unis ou aux passeports que l’on veut munir d’une puce pour éviter les erreurs médicales, , ou encore pour stopper les voyageurs illégaux (voir le site de Passeport Canada à ce sujet . Dans ce cas, « l’ajout de la puce représente la prochaine génération de documents de voyage lisibles à la machine (DVLM). » La puce électronique contient la photo du titulaire du passeport et également une signature propre au pays qui prouve que le passeport a été délivré par le gouvernement du Canada.)

Le site de Wikipédia décrit bien les deux sortes de puces que l’on peut rencontrer de nos jours : le circuit intégré numérique ou analogique. Le texte suivant montre plusieurs utilisations possibles de la puce électronique, mais apporte un bémol sur le pouvoir que cela peut offrir aux autorités…

Une puce de la taille d’un grain de riz peut stocker jusqu’à 512 bits de mémoire, et peut être intégrée dans un emballage, sur un conteneur, dans un vêtement, ou contenue dans un objet (le verre d’une bouteille de parfum, par exemple). Elle peut aussi être placée sous la peau lors d’injection de vaccin. Le site suivant montre d’ailleurs comment une puce électronique est insérée dans l’avant-bras d’une personne. On pense que, dans quelques années, cette puce sera implantée dans chaque être humain ou bébé naissant; ce qui inquiète certaines personnes, car les gouvernements pourront nous retracer en tous temps, et peut-être « manipuler » nos vies…

Certains croient que la puce remplacera l’argent liquide et permettra des transactions bancaires sans sortir d’argent, mais tout en révélant plein d’informations personnelles sur nos habitudes de consommation. Dans ce site, on dit d’ailleurs que « L’argent liquide en papier-monnaie d’aujourd’hui nous donne une grande liberté et ne nous oblige pas, comme pour les cartes de débit, à révéler les faits les plus intimes de notre vie pour nous identifier et pour payer nos achats. » Est-ce que l’électronique permettra au système de contrôler les êtres humains? C’est une question que l’on peut se poser…

Jusqu’à maintenant, la plupart des applications des puces RFID se concentrent en grande partie sur la surveillance des animaux. Dans les sites suivants, on peut voir les diverses utilisations de la puce électronique visant la protection de la faune. On apprend par exemple que « depuis 1991, Faune Québec suit la trace des troupeaux de caribous grâce à une méthode élaborée en collaboration avec plusieurs partenaires. Présentement, plus de 70 caribous du Nord québécois portent un collier de repérage satellitaire. Cette technologie a pu démontrer que le caribou est sans aucun doute le plus grand voyageur des animaux terrestres… »

Dans les parcs de la Mauricie , on repère par avion une vingtaine d’ours munis d’un collier. « On vise à préciser l’importance de leurs déplacements à l’intérieur et à l’extérieur du parc, et les facteurs de mortalité comme la chasse et le piégeage. La visite des tanières permet, quant à elle, de compter le nombre de petits et d’évaluer leur taux de survie après la première année. Tous les jeunes sont étiquetés et quelques-uns sont munis de colliers.»

Pourtant, cette pratique est dénoncée en Belgique , car l’on croit que l’ours a le droit de vivre libre, sans puce et sans collier. Les Belges soulignent que « Dans notre société de plus en plus normalisée, l’animal sauvage doit être fermement défendu pour la liberté qu’il incarne. N’oublions pas que les animaux sont des bancs d’essai de futurs traitements pour les hommes…»

Il est vrai que, si l’on regarde les gros colliers qui sont attachés au cou des bêtes, on peut douter du confort de ce dernier. Mais d’autre part, cela permet aux êtres humains de voir l’impact de ses comportements sur les animaux sauvages. Par exemple, Hydro-Québec suit les déplacements de saumons, pour voir si les futurs barrages ou autres constructions sur les cours d’eau pourraient nuire à la montaison des saumons (voir le site sur La migration du saumon atlantique et le développement de l’hydro-électricité)

On peut ainsi apprendre que « Une première étude a été réalisée en 2003 à l’aide d’une technique de télédétection par radiopistage de saumons vivants dans lesquels un radio émetteur était implanté
(Belles-Isles et coll., 2004). Cette étude a démontré que, hormis la Grande Chute, tous les obstacles pouvaient être surmontés par le saumon, mais que les chutes à Charlie étaient véritablement contraignantes pour la migration, car la majorité des saumons portant un radio émetteur s’était présentée au pied des chutes à Charlie durant l’été. Le seul saumon ayant pu franchir cet obstacle l’a fait le 15 juillet 2003 à un débit de 322 m3/s. »

Il y aussi un site en anglais qui parle de l’effet de l’exploitation pétrolière sur les populations de caribous.

Ces études, rendues possibles grâce à la puce électronique, permettent d’éviter de faire trop de dégâts dans les milieux fauniques. D’autres y voient aussi une façon de contrer le braconnage.

Des colliers ont aussi été posés sur des caribous dans la région de Charlevoix pour évaluer leur déplacement et leur reproduction. (voir )

Mais le rapport le plus intéressant est sans contredit celui du gouvernement du Québec sur l’utilisation du radiopistage pour repérer les ours, les loups et les caribous de la province. Le site rempli de photos et de données intéressantes.

On y apprend que « Au printemps 2004, nous avons muni 17 caribous femelles de colliers GPS/Argos (Telonics TGW3680)- voir le site en anglais qui montre des photos de ce collier . Ces caribous s’ajoutent à neuf autres équipés de colliers VHF en 1999 et 2000. Les colliers GPS ont été programmés pour fournir des localisations aux trois heures durant la dispersion et la mise bas (15 avril au 15 juin) et aux sept heures par la suite. Une partie des localisations nous est retransmise par les satellites Argos.

Les femelles ont été repérées aux trois jours entre la mi-mai et la fin de juin, par voie aérienne, afin de déterminer les causes de mortalité. Nous avons profité de ces repérages pour localiser et marquer des faons et identifier les causes de mortalité de ce segment de la population. Les faons ont été marqués avec une étiquette émettrice à l’oreille (Holohil, RI-2B, 15g) ou un collier émetteur (ATS, M2510, 160g avec collier). En dehors de cette période de grande vulnérabilité, les localisations aériennes ont été occasionnelles et ont permis de s’assurer du bon fonctionnement des colliers et de récupérer ceux des animaux morts.

Au début de l’été, nous avons capturé 21 ours noirs, dont 18 adultes (8 femelles et 10 mâles) ont été munis de colliers VHF. (…) Une fois les individus marqués, notre objectif était de les localiser au moins une fois aux trois jours, par triangulation, à l’aide de repérages télémétriques faits en camion ou en VTT.

En août, nous avons muni de colliers VHF neuf loups appartenant à deux meutes différentes. Les efforts de piégeage ont été répartis sur l’ensemble de la partie centrale du territoire, avec une emphase dans le secteur du lac Malbaie, du sud du parc des Grands-Jardins, et du lac Potvin, au nord-ouest du parc. Les pièges ont été visités quotidiennement. »

Mes élèves et moi avons travaillé dans des parcs et des pourvoiries dans les secteurs nommés ci-dessus. Les données qui ont été recueillies sont importantes pour connaître la faune dans son milieu naturel. À partir des observations faites sur les animaux sauvages étiquetés ou suivis par radiopistage, certaines décisions ont été prises quant aux interdictions de chasse ou de pêche dans une zone ou à l’exploitation que l’on peut faire du territoire (construction de quai ou de barrage, coupe d’arbres, etc.). Ce la a donc une incidence sur nos futurs guides forestiers qui doivent apprendre à respecter les lois et règlements en vigueur.

Je crois donc que l’utilisation de colliers de repérage est un bon outil pour mieux connaître les animaux sauvages, de respecter leur habitat et d’assurer leur survie dans un monde où les êtres humains envahissent souvent leur environnement, nuisant ainsi à leur reproduction. Mais personne ne me convaincra de me faire insérer une puce électronique sous la peau pour quelques raisons que ce soit!

À l’assaut des moteurs de recherche!

Lorsque Patrick nous a présenté divers moteurs de recherche, j’ai décidé d’en explorer quelques-uns pour voir les informations que mes élèves pourraient trouver sur des sujets liés à la Protection et exploitation des territoires fauniques, surtout en ce qui concerne les vidéos. J’ai essayé de trouver des vidéos, ou sinon des textes ou articles pertinents qui se rapportent à chacun des sujets suivants :
– les colliers de repérage pour les ours,
– la pêche à la mouche au Québec,
– le tir à la carabine,
– la construction d’un quai.

Comme j’ai toujours utilisé Google, j’ai navigué sur quatre sites que je ne connaissais pas :
– www.zuula.com
– http.clusty.com
– http://www.exalead.fr/search/
– www.fouineux.com

Voici le résultat de mes recherches :

Sur Zuula.com, on peut cliquer sur la catégorie de documents que l’on veut : Images Video News Blog Jobs.
– Pour les colliers de repérage pour les ours. En cherchant avec des mots en français, je n’ai obtenu aucun résultat… En cherchant avec des mots en anglais (radio tracking collar), j’ai pu avoir accès à quatre pages de résultats dont un site sur Youtube, qui montre le repérage de l’ours noir en Ontario (voir ).
– Pour la pêche à la mouche au Québec. En cherchant avec des mots en français, j’ai obtenu 600 000 sites de répertoriés dont un sur la pêche dans la Rivière-à-Mars à la Baie, et un autre qui démontre divers lancers de base effectués par un jeune adolescent français, ou encore sur le nœud d’anguille servant à relier la mouche à la canne.
– Pour le tir à la carabine. Je n’ai pas trouvé de vidéos intéressantes qui proposent des leçons de tir, mais un jeu gratuit qui développe l’habileté à suivre une cible.
– Pour la construction d’un quai. Aucune vidéo pertinente n’est présentée à partir de ce site.

En général, Zuula me semble un bon site à exploiter pour faire des recherches.

Sur Clusty.com, on peut cliquer sur la catégorie de documents que l’on veut : news images wikipedia blogs jobs. Contrairement à Zuula, ce moteur de recherche n’a pas l’option Video dans le menu principal. Mais une fois que l’on a lancé la recherche, le site nous présente un menu à gauche qui nous permet de préciser notre recherche. Dans le cas du tir à la carabine, on a proposé les sous-menus suivants (Club, Sportif, Video, Arc, Cible, Jeux, Photos, Air, etc.). Ça permet de préciser davantage le sujet qui nous intéresse vraiment.
– Pour les colliers de repérage pour les ours. On propose surtout des sites sur les ours polaires ou sur les colliers pour les chiens de chasse ou dépisteurs.
– Pour la pêche à la mouche au Québec. Ne donne pas l’option vidéo dans le sous-menu. Mais propose des sites dans les dix premiers qui contiennent des vidéos gratuits. La plupart des sites proviennent de l’Europe, la France principalement.
– Pour le tir à la carabine, je n’ai pas trouvé de vidéos intéressantes sur le sujet à partir de ce moteur de recherche.
– Pour la construction d’un quai. Aucune vidéo pertinente n’est présentée à partir de ce site.

Je trouve que ce moteur de recherche est moins performant que Zuula. Je ne crois pas que je l’utiliserais ou le proposerais à mes élèves.…

Sur Exalead.fr, on peut cliquer sur la catégorie de documents que l’on veut : Images, vidéo Wikipédia, etc. Le menu est en français. Lorsqu’on lance la recherche, la page d’accueil de chaque site répertorié est présentée à gauche de l’écran, ce qui donne un coup d’œil bien que la page soit un peu floue et plutôt difficile à lire…
– Pour les colliers de repérage pour les ours. On propose surtout des sites sur les ours polaires ou sur les colliers pour les chiens de chasse ou dépisteurs.
– Pour la pêche à la mouche au Québec. On propose des sites pertinents dont certains contiennent des vidéos gratuits sur la pêche à la mouche.
– Pour le tir à la carabine, je n’ai pas trouvé de vidéos intéressantes sur le sujet à partir de ce moteur de recherche. Il y a un site qui décrit une vidéocassette sur la chasse du gros gibier qui semble appropriée aux besoins de nos futurs guides, on doit l’acheter pour visionner le contenu.
– Pour la construction d’un quai. Aucune vidéo pertinente n’est présentée à partir de ce site.

Je trouve que ce moteur de recherche fait une présentation attrayante des sites répertoriés (reproduction de la page d’accueil, utilisation de gros caractères). Je vais le faire connaître à mes élèves, de même qu’aux enseignants du programme des territoires fauniques.

Finalement, Fouineux.com, est vraiment une belle découverte pour moi! On peut faire des recherches à partir de tous les moteurs sur une même page. Tout est placé dans des encadrés. On n’a qu’à remplir les cases appropriées pour lancer une recherche. On trouve diverses grandes catégories suivantes dont Dictionnaires (pour trouver des définitions, des synonymes, des sites de traduction, etc.), Sites Web (qui permet de faire des recherches générales dans Google, Bing et Yahoo!) et Vidéos (qui permet de trouver des vidéos dans Youtube, Dailymotion ou Viméo). Tout est écrit en français et facilement lisible. Ce sera le site que je vais privilégier dans l’avenir. Et je vais le faire découvrir à mes élèves, c’est certain. Ils peuvent aussi chercher des numéros de téléphones ou traduire des mots à partir de ce site. Ces outils sont utiles pour bien servir la clientèle dans les parcs et pourvoiries.

Cette démarche m’a permis de découvrir de nouveaux sites de recherche qui peuvent rendre la navigation sur Internet plus facile! Il est certain que l’on ne peut pas tout trouver sur Internet. La construction d’un quai ne fait pas encore l’objet de vidéos ou de textes sur le Web. Souvent, il y a plus de sites en anglais qui traitent du sujet de la façon que l’on voudrait (surtout en ce qui concerne les vidéos de démonstration, comme les étapes à suivre pour effectuer un tir à la carabine).

Mais j’invite tout le monde à faire des recherches sur ces sites et les faire connaître aux élèves ou collègues s’ils ne les connaissent pas déjà, principalement Fouineux.com, Exalead.fr et Zuula.com. Bonne recherche!

L’identité numérique – Tout le monde est concerné!

L’identité numérique… Tout le monde est concerné !

Je n’avais aucune idée de ce que voulait dire « identité numérique » avant de suivre ce cours. Les textes que j’ai lus et la vidéo que j’ai regardée sur le sujet m’ont fait prendre conscience des deux côtés d’Internet. Le Web peut nous faciliter bien des choses (payer ses comptes sur Internet, acheter des billets d’avion, discuter avec des amis ou des gens qui ont les mêmes intérêts que nous…), mais peut aussi nous rendre vulnérables à des gens mal intentionnés. J’ai découvert que même si je ne suis pas quelqu’un qui est toujours branché sur Internet, j’ai moi aussi une identité numérique… comme tout le monde !

… vs la vie privée : On n’en est peut-être pas toujours conscient, mais Internet dévoile beaucoup sur soi. J’ai lu le coin des blogueurs proposé par CGenest sur l’identité numérique. Et je constate ceci : aujourd’hui toutes les fois qu’on clique sur des sites Internet, on laisse des traces de soi. Si on fait des achats en ligne, on dévoile des informations personnelles (nom, adresse, numéro de carte de crédit…). Quand on participe à des réseaux, comme Facebook , on laisse des signes (photos, logos, images, etc.) qui permettent d’être identifié. Chaque fois qu’on inscrit son nom ou qu’on tape un mot de passe, on laisse des éléments authentification. Ainsi des personnes peuvent se servir de ces informations contre notre gré ou à notre détriment (vol d’identité, d’argent, de réputation, etc.). Ça peut faire un peu peur quand on y pense bien. Je ne fais pas d’achats sur Internet et je n’ai pas Accès D pour faire mes transactions bancaires, mais les banques, les hôpitaux et mon distributeur Internent ont des informations ont sur moi que je ne peux pas enlever de leur système informatique. Tant que leur système est bien protégé, tout est correct, mais si quelqu’un pouvait entrer dans leur système, je pourrais devenir victime d’Internet.

Il faut se préoccuper de son identité numérique et ne pas afficher de renseignements personnels sur Internet, ou encore vérifier la sécurité de site avant de donner son numéro de carte de crédit. On peut même recevoir des courriels de gens veulent nous arnaquer. Il faut écouter la courte vidéo sur le hameçonnage de l’équipe Obamax pour nous faire comprendre qu’il faut rester vigilant. Un simple courriel peut nous amener à fournir des informations à des arnaqueurs, sans se douter du piège !

Je retiens du texte Le coin des blogueurs que « une fois que votre identité numérique est affichée sur le WEB, vous en perdez le contrôle ».

Plus on utilise de réseaux, de services ou de liens sur Internet, plus on répand des informations sur soi. La cartographie de l’identité numérique de Fred Cavazza nous le montre bien. On ne reste plus vraiment anonyme dès qu’on se branche… même si on semble caché derrière son écran!

… vs ma pédagogie : Comme enseignant, je dois parler de cette réalité avec mes élèves. Je suis sûr que ça sera un bon sujet de discussion. Je pourrais demander aux spécialistes en ordinateur de l’école pour parler du sujet avec nous. Moi, je ne révèle pas beaucoup mon identité sur Internet, mais la génération qui suit a beaucoup plus tendance à le faire. Il faut les rendre conscients de cela. Et même lorsque les étudiants sont dans leur milieu de travail (en stage dans des parcs, SÉPAQ ou autres, ou dans leur emploi après leurs études), ils peuvent laisser des traces de ce qu’ils ont fait, s’ils utilisent les ordinateurs de l’entreprise et naviguent sur Internet. Le site Vie privée des jeunes propose des outils pour les enseignants pour guider les jeunes dans l’utilisation sécuritaire du Net. Ça peut être utile pour aborder le sujet de l’identité numérique. La plupart de mes élèves sont des adultes mais la vidéo d’un adolescent montre bien comment Internet laisse des traces visibles de qui on est et comment on se comporte, ce qu’un futur employeur peut avoir accès sur Facebook ou d’autres sites. L’article de La tribune est intéressant à lire à ce sujet et je le proposerais à mes étudiants pur comprendre l’enjeu et la responsabilité que l’on a par rapport aux informations que l’on révèle sur le Net. D’autre part, certains contenus numériques comme les sites de réseautage social (facebook, blogues, twitter…) peuvent permettre d’entrer en contact avec des personnes qui ont la même profession ou les mêmes intérêts et qui peuvent devenir une source d’information utile pour trouver des solutions pour des problèmes ou obstacles rencontrés au travail. Aussi, la recherche libre sur le net peut être une excellente façon de compléter les apprentissages faits en classe.

J’imagine qu’il ne faut pas paniquer par rapport aux dangers liés à l’usage d’Internet, mais il faut rester prudent par rapport aux informations que l’on peut y divulguer. Il faut protéger notre identité numérique pour notre propre bien.

Le WEB 2.0

Le Web 2.0. Qu’est-ce que ça permet?

Le Web 2.0 est défini comme de l’informatique sociale qui offre divers services. J’en ai retenu trois : le microblogage, la cyberconférence et la création collaborative de contenus.

Pour ma part, j’avoue bien humblement que je suis loin d’être un grand utilisateur des nouvelles technologies. Après le téléphone cellulaire, j’ai apprivoisé l’ordinateur (le courriel surtout) et un peu la recherche sur Internet. Je n’ai pas encore exploré les réseaux tels Facebook ou même chatté sur MSN. Mais avec ce cours universitaire, je découvre davantage de possibilités que je pourrais exploiter dans la salle de classe avec les élèves et aussi, avec mon groupe d’enseignants de  »Protection et exploitation du territoire faunique ».

Dans le 3e texte de Mario Asselin sur le thème 3, je me reconnais parfaitement lorsqu’il écrit : « On se retrouve peut-être pour la première fois devant un phénomène pour lequel nous avons peu d’expertise (…) Pas étonnant qu’en majorité, les professionnels de l’enseignement, les conseillers pédagogiques et les cadres scolaires ne s’aventurent pas très rapidement sur l’autoroute de l’information; les besoins de formation et d’information préalables balisant leurs ardeurs et freinant parfois leurs ambitions. »

Toutefois, à la lecture du billet de mon ami Claude, j’ai été inspiré par son expérience avec Twitter et je pense demander au spécialiste en technologie de mon école de créer un compte Twitter pour former une communauté des guides dans les parcs, SÉPAQ, pourvoiries et autres. Il nous serait ainsi possible d’échanger des informations intéressantes sur les réalités vécues dans les divers lieux de villégiature, de chasse et/ou de pêche. Ce serait ma première expérience avec le microblogage.

On pourrait aussi former un réseau entre enseignants du programme qui sont peu nombreux dans le domaine de la protection et de l’exploitation du territoire faunique. On pourrait ainsi échanger des informations, des ressources et partager nos expériences.

Comme je suis responsable du placement des élèves en milieu de travail et les employeurs sont dispersés sur un très large territoire, je pourrais également établir un réseau avec les entreprises qui offrent des stages de formation pour nos élèves. Cela pourrait faciliter les communications et le suivi des stagiaires.

Je suis très conscient que tout ce réseautage demande du temps. Je suis sûr qu’il faut nommer un responsable pour chacun des comptes Twitter si on veut qu’il fonctionne…

Mais j’ai beaucoup accroché sur le fait que l’« on peut ramener à trois les principales dispositions ou attitudes qu’implique l’édification d’une communauté d’apprentissage : l’attention, le dialogue et l’entraide… et « Parce qu’ils croient à certaines valeurs et se sont donnés une mission, les membres d’une communauté d’apprentissage possèdent « un esprit de loyauté, de camaraderie et de collégialité qui crée un lien commun entre eux » (voir Myers, 1996, p. 3). » Pour des élèves ou des entreprises, ce sont de bonnes dispositions à promouvoir. Dans tous les milieux de travail, ces attitudes sont privilégiées, principalement dans le milieu faunique.

Toutefois dans notre domaine, la technologie a ses limites. Comme je l’ai mentionné dans un billet précédent et comme le soulignait Jean-François Simard dans un de ses billets, du fait que l’on travaille souvent en régions éloignées, voire isolées, il nous est parfois impossible d’avoir accès à un réseau cellulaire ou Internet et se brancher. Lorsque l’on chasse l’ours ou l’orignal, on transporte rarement notre portable avec nous! Mais comme le réseau se développe de plus en plus et que l’on installe des antennes un peu partout, le problème sera peut-être réglé d’ici quelques années.

Les technologies ne sont donc pas une panacée. Cela ne va faciliter tous les apprentissages ou toutes les communications, ou encore fournir une réponse à tout à tout instant. D’après les textes lus, on constate surtout que le réseautage permet de s’ouvrir sur le monde : d’échanger et de partager des connaissances avec des personnes qui ont les mêmes intérêts, ce qui n’est jamais négligeable.

Étant donné que l’on travaille en collaboration avec le Cégep de Saint-Félicien pour le cours de Protection et exploitation du territoire faunique, il serait possible d’envisager de faire des cyberconférences pour offrir de la formation. Comme il est difficile de trouver des enseignants spécialisés dans des domaines très particuliers (ex. formateur en propane ou en énergie solaire), certaines parties du cours pourraient se donner par cyberconférence. Cependant, comme il y a toujours une partie technique à nos cours que ce soit le tir à la carabine, le piégeage, la coupe de bois, le débroussaillage, le dépeçage de bêtes sauvages, etc., la technologie ne pourrait seulement combler en partie nos besoins.

Dans un des articles à lire, on mentionne d’ailleurs les limites que l’on peut rencontrer avec les technologies : « Dans son article sur les TIC, Monsieur Jobin dénonce l’acquisition très lente des élèves et étudiants des compétences reliés aux technologies de l’information et de la communication. Bien que dans un premier temps, il explique les causes de la mauvaise utilisation des technologies, ces causes mêmes qui justifient son défaitiste à l’égard des TIC et de la pédagogie, il convient pourtant que la technologie est très utile dans notre société.» En forêt cependant, on dépend beaucoup de plus de ses habiletés physiques et mentales pour s’adapter aux contextes particuliers de la vie en pleine nature que de ses connaissances technologiques.

Il est certain que la recherche sur Internet peut permettre aux élèves de compléter leurs connaissances (de la faune et de la flore, par exemple) et de réutiliser ces connaissances dans leur milieu de travail. De ce côté, je pousse mes élèves à faire des recherches complémentaires sur Internet pour aller plus loin dans leur apprentissage. Je peux me rendre compte qu’ils sont attirés par la navigation sur le WEB et qu’il dépasse facilement leur maître dans ce domaine!

L’idée de participer à une grande encyclopédie Internet telle que WIKIPÉDIA me semble plein de potentiel. Lorsque l’on a discuté en cours et que j’ai lu que « dans une page wiki, on travaille tous dans le même espace Web, la dernière personne de passage pouvant modifier, voire effacer, ce que la personne précédente avait pu enregistrer. Les systèmes de gestion de contenu de type wiki (des dispositifs avec lesquels on peut facilement produire et gérer du contenu en vue de le diffuser sur Internet) sont aussi au cœur de la nouvelle dynamique des apprenants », j’ai tout de suite aimé cette idée.
Je crois que je vais inviter mes élèves à compléter certaines informations en rapportant des découvertes faites sur le terrain. Par exemple, ils pourraient ajouter des détails sur la vie de l’ours noir s’ils ont découvert des faits pertinents observés en forêt. L’idée d’une création collaborative de contenus me semble très stimulante.

J’aurai besoin d’aide pour explorer ces nouvelles voies. Je sais que je peux apprendre en même temps que mes élèves et qu’ils seront sûrement prêts à m’aider ainsi que mes collègues de travail. Je constate que les technologies sont incontournables et comme le WEB 2.0 offrent des options intéressantes pour enseigner et communiquer, je peux bien essayer de faire un pas de plus dans le monde technologique et profiter des bons côtés de la chose!

_Textes de référence_ :
• Thème 1 – L’utilisation de contenus numériques pour l’enseignement et l’apprentissage par Johanne Rocheleau
• Thème 3 – L’apprenant comme participant à la construction de contenu par Mario Asselin

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http://sbrousseau.wordpress.com/2009/05/06/twitter-comme-levier-de-changement-a-sa-pratiquepedagogique/

Moi, la Protection et exploitation de territoires fauniques et la génération « C »

Bonjour,
D’après ce que j’ai lu et ce dont on a discuté en cours, la génération C se situe entre 12 et 24 ans. Ce sont des jeunes très portés sur les nouvelles technologies. On remarque chez eux plusieurs habiletés quant à l’utilisation des nouveaux logiciels (de traitement de texte, de chargement de musique, de jeux, etc.) ou formes de communication (courriel, TEXTO, MSN, Facebook, Skype, etc.) ce sont des spécialistes, des claviers et des manettes. Toutefois, on constate que leur habileté à entrer en communication directe avec d’autres personnes est plus limitée, voir parfois déficiente. La communication face à face semble parfois les intimider. Ils aiment mieux envoyer un TEXTO que de parler directement à la personne. D’autre part, s’ils ont à faire des calculs, ils ont vite démunis sans calculatrice. Dans le cours de Protection et exploitation de territoires fauniques, il faut souvent faire appel à des habiletés manuelles ou physiques qu’aucun logiciel ne pourra remplacer. Et lorsqu’on est en pleine construction, il faut être en mesure de faire des additions et des divisions sans avoir recours à des calculettes! À l’opposé, lorsque ces jeunes sont confrontés aux ordinateurs pour des travaux théoriques ou des recherches, ils excellent souvent en la matière. Ils connaissent les moteurs de recherche (Google, Safari, etc.) plusieurs logiciels et moyens de communication, et contrairement à plusieurs d’entre nous de notre génération (50 ans et + ), les ordinateurs ne leur font pas peur!
Toutefois, leur manque d’expérience et leur besoin d’avoir des réponses immédiates les empêchent de choisir les informations vraiment pertinentes. Ils tiennent pour acquis que ce qui leur est présenté (dans un site Internet par exemple) est VRAI. Ils manquent souvent d’esprit critique face aux sources qu’ils consultent. Il faut donc que les jeunes en apprentissage soit bien encadrés pour les amener à sélectionner l’information qui est valable et de source sûre. S’ils utilisent cette information dans la vie de tous les jours, il faut qu’elle soit applicable dans un contexte particulier. En forêt, on se retrouve souvent dans des contextes très particuliers (sans ressources, sans électricité, sans communication Internet. Les jeunes se sentent souvent dépourvus ou esseulés dans le bois lorsque leur cellulaire ou IPOD ne captent aucun réseau. Dans mon domaine, les TIC peuvent être utiles, mais pas un outil sur lequel on peut compter souvent, Dans la forêt, il vaut mieux compter sur soi et sur ses connaissances du milieu que penser le problème va se régler avec un TEXTO (ou autres).
Cependant, lors de leur apprentissage à l’école, les étudiants peuvent bénéficier d’un laboratoire informatique pour la recherche sur les animaux, les habitats, les divers lieux de villégiature ou même encore pour la recherche d’emploi. On remarque toutefois qu’en classe, les élèves s’égarent souvent sur toutes sortes de sites non à-propos (ex. : des sites de jeux). Cela ralentit ou nuit à leur efficacité et il faut les ramener à l’ordre.
Comme mon ami Claude, je suis d’accord avec lui lorsqu’il précise que notre génération (45-55 ans) a dû travailler doublement plus fort pour se familiariser avec toutes ces nouvelles technologies. Pour moi encore, l’ordinateur est une grosse bête que je trouve difficile à trapper! Je préfère le lièvre!
J’espère que ce cours m’ouvrira des avenues dans le domaine (ex. recherche sur Internet) et que je trouverai des moyens d’intégrer certaines des nouvelles technologies dans le programme. Je reste ouvert, car c’est la voie de l’avenir, même si dans le domaine des territoires fauniques, aucun ordinateur ne pourra remplacer l’être humain en plaine forêt. Lorsqu’on chasse, il faut des bras et des jambes. Lorsqu’on pêche au bout du monde, il faut être capable de trouver des vers sans GPS! Voir le site du CFP La Baie pour comprendre ces propos.

Je me présente

Bonjour,

Mon nom est Daniel Lavoie. J’enseigne depuis quinze ans en formation professionnelle en Protection et exploitation des territoires fauniques. Les principaux cours que j’ai enseignés sont : l’accueil, métier formation, propane, ossature structure (construction), techniques de chasse, armes à feu, etc.

Au début de cette formation, ce cours menait uniquement à une attestation (diplôme maison). À ce moment-là, le cours s’appelait « Guide chasse et pêche ». Après plusieurs démarches auprès des instances gouvernementales, le cours est passé d’attestation à un diplôme d’études professionnelles (depuis 8 ans).

Au début du cours (en 1994), nous n’étions que deux personnes pour enseigner. On a fondé le programme. Tout était à faire : cursus des cours, choix du matériel didactique, méthodes d’évaluation, recrutement des élèves., etc. Au début, il y avait peu de clientèle (environ 15 candidats). On ne sélectionnait pas les élèves. On prenait ceux qui voulaient bien suivre le cours. Aucune fille ne montrait d’intérêt pour le programme à cette époque. Aujourd’hui en 2010, on choisit les élèves parmi les candidats qui veulent suivre le cours, on sélectionne les plus aptes à compléter le programme. Cette année, j’ai déjà passé au moins 350 personnes en entrevue pour suivre la formation. Là-dessus, on conserve environ 65 élèves dont une dizaine de filles, ce qui est très intéressant pour les parcs et les SÉPAQ qui se les arrachent!

Aujourd’hui, en plus d’enseigner, je coordonne le programme de Protection et exploitation des territoires fauniques, car on est associé avec le Cégep de Saint-Félicien (passerelle DEP-DEC) pour la formation de futurs guides, personnes à tout faire dans les parcs, SÉPAQ, ZEC, préposé aux activités, enfin tout ce qui est lié au tourisme d’aventures et plein air.

De plus, nous sommes associés avec le Centre local d’emploi au programme CLE qui achète de la formation sur mesure (ex. : Les stations de skis qui veulent des préposés aux activités) en plus des chômeurs qui ont accès à une formation avec rémunération en suivant notre cours.

Le bac que je fais présentement est mon premier. J’avais reçu une formation en menuiserie au secondaire. Après plusieurs années dans le domaine et la formation d’un compagnie (Logerco), des gens sont venus me chercher pour que j’offre le cours de structure-ossature lors de la première année du programme. Je n’ai jamais quitté l’enseignement depuis. Maintenant au CFP de la Baie, nous sommes un groupe de six enseignants à temps plein et quatre enseignants à temps partiel, en plus de deux ou trois techniciens. Le programme se porte très bien et je suis très heureux d’avoir participé à son évolution.

J’ai toujours été très manuel, mais les ordinateurs ont peu fait partie de ma vie. Lors de ma formation, il n’y avait pas d’ordinateurs et le programme de Protection et exploitation des territoires fauniques était peu axé sur l’informatique, quoique les choses changent de plus en plus et la nouvelle génération doit être familière avec les nouvelles technologies pour être efficace et branchée dans leur milieu de travail.

Ce sont des collègues qui m’ont convaincu que je devais suivre ce cours et j’en comprends l’importance maintenant. J’essaie de plus en plus de me familiariser avec les ordinateurs, même si j’ai encore besoin de soutien. Je veux recourir le plus souvent possible à des logiciels pour ma planification de cours, l’encadrement des enseignants et les rapports avec les élèves (courriels, etc.).

Je suis certain que ce cours va m’aider dans mon apprentissage des nouvelles technologies si présentes auprès de notre clientèle étudiante.