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Travail Final

Alors en cette fin de session, je fais un bilan de mes apprentissages lors du cours d’initiation aux technologies éducatives. J’avoue qu’au début de ce cours j’ai été quelque peu dépaysé et sceptique par rapport à son contenu et de son utilité dans mon enseignement. À vrai dire je m’attendais plus à développer mes compétences à préparer du contenu pédagogique en utilisant les technologies que de découvrir une multitude d’applications intéressantes et, pour la plupart, très accessible et gratuite pouvant être réellement utilisable dans un cadre scolaire.

Alors, ayant consulté mes billets publiés sur Pédagotic lors de la session, je constate que j’ai parlé de plusieurs outils que j’utilise déjà ou que j’ai découvert. Je vous en fais donc un petit résumé.

Lorsque j’ai écris mon deuxième billet J’ai fais référence aux outils et équipements technologiques qui occupent maintenant une place non négligeable dans le domaine de la chasse et de la pêche. C’est outils ne sont pas nécessairement indispensable mais ils facilitent tellement le travail qu’ils sont rendus des incontournables dans le cadre de la formation en protection et exploitation de territoires fauniques. Je parlais donc dans ce billet du GPS et du sonar en temps réel que nous utilisons fréquemment en classe. je pourrais rajouter à la liste les téléphones satellites qui sont très utile lors de sortie en région éloigné. Bien entendu, cet outil technologique accroit la sécurité des élèves. S’il arrivait un accident, nous serions en mesure de communiquer plus rapidement avec les secours d’urgence.

Si je me réfère à mon troisième billet sur Pédagotic, j’ai découvert, grâce à ce cours ce qu’était les fils RSS et Google reader. Je mentionnais dans ce billets que les nouvelles dans le domaine faunique étaient plutôt rare. Finalement, j’ai trouvé plusieurs fils RSS intéressants et il est possible pour moi maintenant d’actualiser l’information au domaine faunique plus rapidement. Les élèves sont donc, par le fait même informés plus rapidement aussi. Dans ce billet, je parlais aussi de folksonomie. Malheureusement, je n’ai pas poussé plus loin mais je sais que ça existe alors je laisse la porte ouverte. Pour ce qui est d’Étherpad, je ne croirais pas intégrer ce produit avec les élèves. Je crains que ce seront toujours les mêmes qui écrivent pour le plus grand bonheur de ceux qui préfèrent toujours faire au minimum. Par contre, je maintiens le cap pour dire que cet outil pourrais être efficace entre collègue lors de rencontres à distance. Je parlais aussi d’Édu-Groupe. C’est LE média du web 2.0 mis à la disposition des enseignants et de leurs élèves dans un contexte pédagogique. Malheureusement, si je me fie au nombre de personnes qui l’utilisent dans notre programme ce n’est pas un franc succès. À quelques occasions, certains étudiants à qui nous donnons de la formation à distance s’en ont servi. Ce fut très efficace comme système mais il est très peu utilisé. Alors, je crois que cet exemple peut nous donner l’heure juste quant à l’utilisation des tics par la clientèle en formation professionnelle. Je doute que cette clientèle soit prête à entreprendre le virage. par contre, lorsque ce jour arrivera, les enseignant qui auront suivi ce cours d’initiation aux tics seront muni d’outils pour faire ce virage.

Dans mon cinquième billet je parlais des vidéos que j’utilise en classe. je savais qu’on pouvais utiliser Youtube en classe mais je ne l’utilisais pas beaucoup. Suite à l’information que j’ai reçu lors du cours que je viens de suivre, je serai plus alerte et je l’utiliserai plus régulièrement en classe. je parlais aussi d’un site fort intéressant pour les pêcheurs du Quebec. Le site Québec-Pêche regroupe quelques 16000 membres au Québec. Je crois qu’il serait intéressant d’intégrer le forum de discussion de ce site à ma formation sur la pêche. Je me pencherai la-dessus prochainement. Je mentionnais également que j’aimais me servir de GoogleEarth. Je m’en suis justement servi dernièrement et les élèves l’ont tous utilisé aussi et ils ont vraiment adoré leur expérience. Malheureusement, le service informatique fais la sourde oreille lorsqu’on fait des demandes pour l’installer de façon permanente sur les postes des élèves.

Nous avons discuter aussi de vidéoscopie. L’utilisation de la vidéo serais intéressante dans le cas où nous donnons de la formation pour apprendre aux élèves le bon mouvement à exécuter lors de lancers à la mouche. Par contre, je ne me sens pas prêt à faire le saut mais la porte reste ouverte.

En conclusion, ce cours m’a sensibilisé à l’importance qu’ont les tics dans le travail d’un professeur à l’ère où nous sommes. Selon moi il est indispensable de nous tenir à jour des développements technologique. Je ne suis pas prêt à dire que j’utiliserai beaucoup de matériel que j’ai vu dans le cadre de ma formation mais ça m’a permis d’ouvrir les yeux sur ce qui existait. Mais je crois sincèrement que d’avoir fait ce travail final m’a ouvert les yeux sur la pertinence d’intégrer le forum de discussion de Québec-Pêche dans mes cours. Certaines idées me viennent en tête, je laisse mûrir le tout. À suivre…

Billet 7: Les connaissances de nos élèves en informatique

Je trouve particulièrement difficile à gérer en classe les périodes où les élèves doivent réaliser des travaux avec des ordinateurs. Souvent, les élèves dans notre domaine sont des personnes provenant de petits villages où l’accès internet est arrivé beaucoup plus tard que la majorité des gens. De plus, certaine personnes sont des gens qui ne veulent tout simplement pas apprendre à se servir d’un ordinateur et ils se sont dit que s’il y avait bien une place où nous avons pas besoin d’ordinateur pour travailler c’est bien dans le bois.

Nous pouvons aussi remarquer une différence dans les classe multigénérationnelles. Souvent les élèves plus âgés qui ont travaillé manuellement et que la vie a ramené sur un banc d’école ont beaucoup de difficultés à s’adapter à ces technologies. Je constate que, pour certains, ça deviens même une source de stress.

Alors, lorsqu’on réalise des travaux en équipe sur l’ordinateur, il y en a tout le temps un qui fait presque tout le travail. Si nous faisons faire les travaux individuellement, ça deviens un cauchemar pour certains pendant que d’autres, qui sont plus rapides déconcentrent les autres. Alors on évalue ça comment par la suite? La personne qui n’a pas les compétences en informatique se verrait attribuer un échec? C’est illogique car aucuns éléments de compétences dans le programme d’études demande de maîtriser un ordinateur. Or, cette personne, de pas son manque de compétence en informatique, n’est pas en mesure de me prouver qu’elle a atteint la compétence à développer pour un module. Nous lui aurions donner un papier et un crayon et elle aurais réussi. Nous lui demanderions de faire un travail manuel, pas de problèmes!

Nous savons maintenant que, juste pour envoyer un c.v., nous avons besoin de savoir comment ça marche une boîte électronique. Il y en a qui ne le savent pas! Oui je suis d’accord que notre rôle c’est de leur enseigner, mais rendu à un certain point, quand la marge de connaissances est trop importante d’un individu à l’autre, la tâche devient très lourde.

Alors, l’informatique devrait-elle devenir un jour un préalable au même titre que le français et les math?

YouTube: Accès refusé!

Ce matin j’erre sur YouTube je fait plein de recherches de vidéos divertissants: poursuites policières, 4×4 dans la boue, avalanches, crash d’avion, vidéoclip musical, implosion de building, cascades en moto…. La liste pourrais être longue. Nous somme rendu dans une ère où nous pouvons visionner n’importe quoi n’importe où…ou presque!

Je continue mes recherches mais de manière un peu plus sérieuse cette fois-ci. Je fais une recherche concernant mon domaine d’enseignement. Alors je trouve un important contenu qui pourrait être utilisé en classe. En passant, à notre établissement il nous est possible de visionner des vidéos à partir de pourvoiries, des vidéos expliquant la complexité de différents écosystèmes comme le fjord du Saguenay, des vidéos explicatifs concernant différentes techniques de filetage du poisson comme le pour le brochet par exemple, il existe une quantité phénoménale de vidéos au contenu pédagogique qui m’est déjà très utile en classe.

Alors, mon questionnement est le suivant: Comment se fait-il que certains établissements scolaire refusent l’accès à cette ressource? Pourquoi certains gestionnaires privent-ils les enseignants d’utiliser ce moyen fort efficace pour compléter l’information qu’ils transmettent à leurs élèves? Pourquoi privent-ils, par le fait même, les élèves d’une manne d’informations très pertinente pour leur futur métier? Une information qui reste en plus! Au besoin, l’élève peut retourner visionner cette vidéo.

Selon mon point de vue, YouTube est une source de contenu pédagogique qui peut être très intéressante pour nous les enseignant en formation professionnelle car il nous est parfois impossible de réaliser certains travaux reliés au métiers. Dans notre cas, par exemple, la nature des travaux dépend beaucoup des saisons. Lorsque nous donnons une formation et que la saison ne nous permet pas de faire de travaux pratique relatifs au module, YouTube deviens un outil fort intéressant pour compléter nos explications. C’est un moyen très concret pour les personnes qui sont dites plus visuelles.

Alors, est-ce que non gestionnaires jugent qu’il y a trop de perte de temps pour ceux qui écoutent des vidéos n’ayant pas rapport avec le contenu du cours? Veulent-ils exercer une forme de censure de la réalité? Nous sommes rendus la, ils vont les écouter chez-eux quand même ces vidéos au contenu moins pédagogique. Je suis d’accord par contre qu’il est inadmissible qu’il y a diffusion de contenu osé, violent ou macabre sur les ordinateurs des commissions scolaire.

C’est sûr que si les élèves sont laissés à eux-même, ils se dirigerons vers un contenu moins pédagogique mais dans un environnement bien encadré, je crois sincèrement que YouTube à sa dans nos établissements scolaires.

Le contenu numérique dans mon enseignement

Il existe sur le web des contenus numériques utiles pour mon enseignement. J’essaie de les intégrer de plus en plus. Par contre, je considère qu’il faut avoir un juste milieu et les utiliser avec modération. Le but de l’utilisation de ce contenu est de compléter mon enseignement et mes commentaires et non pas de me remplacer!

Alors, au niveau des photos et vidéos, j’ai la chance de pouvoir utiliser youtube au centre où je travaille. Cette banque de vidéos peut être très instructive. J’utilise des vidéos explicatifs concernant les techniques de chasse et pêche, différentes visite de pourvoiries, les techniques de filletage de différents poissons…J’utilise aussi quelques documentaires fort intéressants tirés du site de Radio-Canada (émissions Découverte et la semaine verte). Ces ouvrages scientifiques fort intéressants et d’actualité permettent aux élève de voir différents travaux qui se font sur le terrain comme par exemple les études de milieux, les pêche expérimentales, les aménagements de la grande faune. L’utilisation de ces contenus numériques permet aux élèves de voir de leurs yeux comment ça se passe sur le terrain. Bien entendu, nous forçons le plus possible pour leur faire vivre leurs expériences directement sur le terrain mais lorsque c’est impossible compte tenu de plusieurs contraintes (saison, distance, coût reliés) cette alternative est fort intéressante pour appuyer mes interventions.

De plus j’incite mes élèves à s’inscrire sur des sites comme Québec-pêche. Ce site est une véritable manne d’information sur la pêche sportive au Québec. Et plus d’y retrouver toute l’information d’actualité dans le domaine faunique, nous pouvons accéder à un forum de discussion. Un coup inscrit, il est possible de poser n’importe quelle question concernant la pêche, et ce en tout temps. Même après la formation, les élèves peuvent continuer à trouver réponse à leurs questions. De plus c’est un excellent moyen d’entrer en contact avec des gens dans le domaine.

Des applications comme google earth sont aussi de plus en plus utile dans notre enseignement. Certains secteurs du territoire québécois offrent une définition d’image acceptable pour permettre la visualisation de différents peuplements forestiers, d’anciens parterres de coupe, différents chemins forestier. Cette application gratuite peut être bien utile quand viens le temps de planifier des sorties terrain. De trouver des terrains propices à la chasse à l’orignal ou des voies d’accès à différents plans d’eau.

La liste pourrait être beaucoup plus longue et ce billet me fait réaliser à quel point la quantité d’information pertinente qu’on y retrouve peut être importante. Sur ce je quitte, je dois trouver quelques coordonnées géographiques sur Google earth que j’ai besoin pour ma prochaine sortie terrain…

Mon identité numérique

Après la discussion en classe sur l’identité numérique, j’ai consulté le wiki qui nous présente des liens nous sensibilisant sur cette question. J’avoue que ça m’a fais réfléchir énormément sur les traces que je laisse sur le web. Ça m’a inquiété et intrigué.

Je suis quand même quelqu’un qui pensait qu’il prenait garde au contenu qu’il présente sur des sites comme Facebook (infos personnelles, photos, commentaires). Par contre, une petite anecdote m’est arrivé dernièrement sur ce site et m’a fait beaucoup réfléchir. Un parfait inconnu m’a demandé comme ami sur ce réseau. je ne suis pas du genre à accepter des inconnus dans mon réseau d’amis mais lui je l’ai accepté car, sur sa photo, on le voyait avec un énorme poisson. Étant un passionné de pêche, je l’ai accepté et j’ai pris le temps de discuter avec. Après quelques discussions, je me rendais compte que ce type semblait être un méchant moineau et, au fil de ses commentaires laissés sur son profil, on voyait bien que ça n’allais pas bien dans sa vie. Séparation avec sa femme, problème avec la DPJ… On sentait l’agressivité dans ce qu’il écrivait. Un bon matin, j’arrive encore une fois sur un de ses commentaires. J’avoue que j’étais tanné de ce qu’il écrivait… Celui-ci disait qu’il allait faire la fête à tout ceux qui osent aller pêcher dans « SES » spots, qu’ils n’avaient pas d’affaire là. Le problème c’est que je serais en mesure de me rendre dans ses secteurs de pêche avec les détails qu’il laissait même si je connais à peine les plans d’eau du sud du Québec. Je me suis donc décidé à lui écrire comme commentaire et je cite:  » Peut-être que si tu arrêterais de raconter ta vie sur Facebook, le monde n’irait pas pêcher dans TES spots! ». Et lui, de me répondre:  » En parlant de raconter sa vie sur facebook, je peux t’appeler drette la si tu veux, et même me rendre directement chez-vous je connais ton adresse et je vais le régler ton cas, j’ai rien à perdre! ». Ouffffff!!!!! Premièrement, je l’ai supprimé de mes amis et, par la suite, j’ai revu tous les paramètres de confidentialité de mon profil. J’ai appris que j’étais facilement retraçable.

Alors, comment sécuriser son identité numérique? Là est la grande question que je me pose. En fait c’est l’essence même de la réflexion de groupe que nous faisons actuellement. Il faut énumérer des moyens qui nous permettront de nous protéger en tant qu’individu. Comment pouvons-nous sensibiliser nos élèves de l’importance de protéger leur identité numérique si nous même en tant qu’individu n’avons pas pris nos précautions au départ? Alors si nous reprenons à partir du début et que nous partons à la base, je crois qu’il est important de:

1. Toujours vérifier les paramètres de sécurité des applications utilisées
2. Toujours s’assurer d’avoir une connexion sécurisée
3. Vider régulièrement la mémoire cachée de notre ordinateur ou après chaque utilisation d’un ordinateur publique.
4. Toujours choisir des mots de passe difficile à déduire n’ayant aucun lien avec l’individu: no de téléphone, adresse…
5. Ne jamais garder en mémoire ces mots de passe
6. J’en oublie surement, à vous de m’aider…

Par contre, notre identité numérique est là et il faut vivre avec et adapter nos méthodes de navigation en conséquence. Comme le mentionne cette vidéo très animée!, en laissant des traces, nous forgeons notre réputation. Donc, il faut savoir se servir de ce fait en notre faveur. Si nous prenons garde au contenu qu’on publie, que celui-ci est intéressant et pertinent il est possible qu’on puisse jouir d’une réputation respectable. Par contre, comme une médaille a deux côtés, si nous passons notre temps à publier du contenu dénigrant, il est fort possible que ce soit l’inverse qui se produit.

Et vous, de quel côté de la médaille vous situez-vous?

L’utilité du web 2.0 pour mon travail en enseignement en formation professionnelle

Depuis quelques temps, nous expérimentons et nous discutons sur plusieurs outils du web 2.0. Twitter, Facebook, Etherpad, Zoho, Netvibes, Google reader pour ne nommer que ceux-là. Certains ont retenus mon attention et pour d’autres je suis entièrement convaincu que je ne les réutiliserai pas!

J’avoue que je ne connaissais pas les fils RSS et j’ai adoré Google reader. C’est un outil que je me servirai beaucoup plus régulièrement prochainement. Je crois que je m’en servirai plus pour ma culture personnelle que pour mon métier car les nouvelles se font plutôt rare dans le domaine de la faune (DEP en protection et exploitation de territoires fauniques).

Nous parlions de folksonomie au dernier cours. je trouve ça super pratique! Les liens d’intérêt qui me suivent sur n’importe quel ordinateur. Quel outil pertinent quand vient le temps de présenter des sites internet à nos élèves. À voir évoluer la technologie, je suis en train de réaliser que nous n’aurons plus besoin de clé USB pour stocker l’information nécessaire à enseigner un module. Quel bel avantage! Fini le temps où je dois trouver un plan B parce que j’ai oublié cette fameuse clé! J’aimerais explorer cette avenue…

Un outil comme Etherpad pourrait s’avérer utile pour des réunions à distance entre collègues. Par contre, je me vois mal utiliser celui-ci en classe avec mes élèves. L’écart de connaissances en informatique s’avère beaucoup trop important entre les élèves. Il y en a des très bon mais la majorité de notre clientèle ont beaucoup de difficultés en informatique et/ou ne veulent tout simplement ne pas s’en servir! Quand j’ai de la matière à passer, je ne peux me permettre de passer 2 heures de mon module à leur donner une base en informatique et dans le programme d’études qui est, disons-le, très défraîchi par rapport aux nouvelles technologies, il n’y a pas de module particulier pour les former à ce sujet.

Grâce au Web 2.0, nos gestionnaires à la commission scolaire des Rives du Saguenay ont mis à la disposition du personnel et des élèves un portail facilitant la communication et l’échange de documents entre eux. Ce portail se nomme Édu-Groupe. Conçu par la Société GRICS, cet outil est à notre disposition depuis quelques temps. Nous avons même eu droit à deux séances de formation. Je ne considère pas que cet outil est très performant, par contre, il permet à tous les élèves d’avoir une adresse internet de la commission scolaire. Il est donc possible pour eux d’entrer en contact avec leur professeur à partir de n’importe quel poste informatique à l’école ou même à la maison. De plus, il est possible de créer des communautés. C’est très utile pour échanger de l’information et ajouter des liens internet ayant rapport avec le domaine d’enseignement. Nous avons aussi créer une communauté d’enseignants au CFP La Baie. Lors d’une réunion pédagogique, divers documents ont été présentés. Après la rencontre, ces documents étaient disponible pour tous les enseignants via ce portail. Par contre, je constate qu’il y a très peu d’utilisateurs réguliers et qu’il n’y a pas beaucoup d’interactions dans ces communautés. Est-ce parce que c’est un nouvel outil ou parce que les personnes concernées ont peu d’intérêt?

Je considère qu’il faut être avant-gardiste face aux nouvelles technologies. Je suis convaincu que dans les 10 prochaines années, il sera impensable qu’une personne aux études ne soit pas en mesure d’utiliser un poste informatique. Je serai surement amené à travailler avec des outils qui, pour moi, étaient inconnus avant que je suive le cours de M. Giroux. C’est un outil avec lequel nous devons travailler mais qui, selon moi, n’est pas indispensable à l’enseignement dans mon domaine compte tenu de différentes contraintes rencontrées. Premièrement, l’écart de connaissance en informatique d’un élève à l’autre est souvent très important. L’ordinateur semble leur faire peur, ils doivent l’apprivoiser lentement. Encore faut-il qu’il savent se servir de l’outil avant de produire un travail de qualité. Deuxièmement, la réalité dans le domaine faunique nous oblige parfois à se passer de la technologie lorsqu’on se retrouve en région éloigné. Certes, c’est un plus pour nos finissants s’ils savent se servir de l’outil, il sera beaucoup facile pour eux d’accéder à des postes de gestion. Par contre, si nous revenons à la base, nous voulons des gens performant manuellement et qui savent se débrouiller en forêt, là où le Web 2.0 est souvent absent de leur environnement.

La génération C et l’école, comment trouver l’équilibre dans l’utilisation des TIC?

Premièrement, je dois mentionner que je suis quelqu’un qui utilise beaucoup les TIC. Ordinateur, internet et MSN à même mon cellulaire entre autres. Parfois, je me demande pourquoi j’ai toutes ces applications sur mon cellulaire. À part pour détourner mon attention quand ce n’est pas le temps je ne vois pas en quoi ça m’aide dans la vie! Il faut même avoir beaucoup de contrôle pour s’empêcher de regarder à toutes les 5 minutes si de nouveaux messages ne sont pas entrés dans la boîte de réception. C’est ce qui m’inquiète le plus chez les TIC en éducation. Le détournement de l’attention de l’élève vers un gadget qui vibre et qui fais du bruit. À chaque cours, c’est la même chose, on entends toujours un cellulaire sonner dans la classe, le jeune prétextant qu’il a oublié de fermer la sonnerie. Même moi , en tant qu’enseignant, j’oublie parfois de fermer la sonnerie de mon téléphone pendant un cours. Nous serons tous d’accord pour dire que c’est déconcentrant pour tout le monde dans une classe. Par contre, dans mon domaine d’enseignement, il nous arrive parfois d’avoir la chance de se retrouver en région assez éloignée pour qu’aucunes ondes cellulaires parviennent aux appareils!

Mais, il existe aussi des technologies fort intéressantes dans le domaine de la chasse et de la pêche qui sont maintenant rendues des incontournables pour les disciples de Nemrod. Il est maintenant impensable, en 2010, de donner une formation à de futurs travailleurs en milieu forestier sans leur montrer le fonctionnement d’un GPS. Il y a beaucoup d’avantages à utiliser cet appareil qui est fort utile en complément d’une carte et d’une boussole. Imaginez le temps que vous pouvez sauver, plus besoin de calculer des coordonnées sur une carte, vous n’avez qu’à déplacer votre curseur pour savoir quelle distance il vous reste à parcourir et sur quel azimut vous devez marcher. Il suffit d’un coup d’oeil pour trouver votre position. Quelle merveille de la technologie lorsqu’on maîtrise bien ses fonctions.

Un autre exemple de l’utilisation des technologies dans l’enseignement de ce domaine d’étude est sans aucun doute l’apparition du sonar en temps réel qui a complètement révolutionné le monde de la pêche sportive. L’exemple le plus flagrant est l’utilisation de cet appareil à la pêche blanche sur le fjord du Saguenay. Il est maintenant possible pour le pêcheur de capter sur l’écran du sonar le mouvement du leurre dans des profondeurs aussi impressionnantes que 300 pieds d’eau salée! Par le fait même, nous sommes en mesure de voir le poisson monter et attaquer notre leurre. Image à venir. Que de plaisir! L’arrivée des ces appareils technologiques a permis une avancée spectaculaire sur notre compréhension du comportement du poisson ainsi que sur les techniques de pêche employés.

Il est donc très clair pour moi qu’il y a deux poids deux mesures dans l’utilisation des TIC. D’un côté, il est nécessaire de développer des moyens dans notre enseignement pour contrôler les TIC qui sont déconcentrant à notre enseignement et apprivoiser celles qui peuvent être utile aux travailleurs que nous formons car c’est notre devoir de former des gens qui seront à la fine pointe des technologies dans leur métier. Et vous, qu’en pensez-vous?

Je me lance

Bonjour à tous. Depuis mon enfance que je suis en contact avec la nature et les grands espaces. Un moment marquant dans ma vie a été de quitter la campagne pour la ville lorsque j’étais à l’école primaire. Lorsque j’ai du faire un choix de carrière j’ai, par réflexe, choisi un domaine où je pourrai travailler en plein-air. J’ai donc suivi une formation au Cégep de Baie-Comeau en techniques d’aménagement cynégétique et halieutique. Vivre de chasse et de pêche était mon rêve. Le territoire québécois était à ma portée. Fort de mes expériences de travail, j’ai appliqué à un poste d’enseignant en Protection et exploitation de territoires fauniques au Centre de formation professionnelle à La Baie. J’ai donc fais mes débuts dans l’enseignement en avril 2008. Je suis en poste à temps plein depuis janvier 2009. Présentement, j’entame avec enthousiasme ma deuxième année dans le monde de l’enseignement.

Lors de mes études au Cégep de Baie-Comeau, j’étais l’un de ceux pour qui l’ordinateur représentait un véritable casse-tête. Je me souviens du temps où je m’imaginais en train de faire passer cette boîte électronique au travers de la fenêtre du local! Le simple fait de penser à cette image m’apportait un sentiment de soulagement. Finalement, lors d’un hiver où j’avais du temps, je me suis inscrit à un AEC au Cégep de Jonquière en géomatique appliquée à l’aménagement forestier. Pendant 900 heures j’ai appris le fonctionnement du logiciel ArcGis, un logiciel de cartographie spécialisée. J’ai fait beaucoup d’effort et j’ai vraiment réussi avec de bons résultats à apprivoiser cette technologie. Depuis ce temps, je me sens très à l’aise à utiliser un ordinateur et l’environnement Windows. Que ce soit la composition d’un texte sur Word, la création d’une feuille de calcul sur Excel ou l’utilisation de la technologie Powerpoint pour animer mes séances de cours. Je ne connais pas l’environnement d’un blogue mais je suis quotidiennement le forum de discussion Québec-Pêche de manière passive. Donc sur une échelle de 1 à 10, je me donnerais le note de 7,5. La technologie avance tellement vite. Je n’ai pas le temps de suivre. L’ordinateur est un outil de travail pour moi, ce n’est pas une passion.

je ne suis pas fermé au fait de participer à ce blogue dans le cadre de ma formation. Au contraire je crois qu’on pourra y trouver beaucoup d’informations sur le monde de l’éducation. Mais je suis quelqu’un qui cherche à appliquer à son travail ce qu’il apprend en classe et, pour l’instant, je ne suis malheureusement pas capable de faire de lien direct. Je crois que j’ai quand même une partie de la réponse dans le sens où je retrouverai de l’information générale sur l’éducation. Merci de m’aider!