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Comment apprendre? À la maison ou à l’école…

Ma première question pour vous : Connaissez-vous les plateformes d’apprentissage? Moi, j’en utilise une dans le cadre d’un cours à distance que je suis cet hiver en collaboration avec l’WebCT sur Internet. Aussi appelé centre de formation virtuel ou plateforme e-learning, la plate-forme d’apprentissage est un site Internet sur lequel on retrouve du matériel didactique, selon la définition de Wikipédia. La particularité de la plateforme, c’est que seuls les « abonnés » peuvent y accéder. Pour être abonnés, du moins dans le cas de WebCT, il s’agit d’être inscrit à un cours de l’université (Laval dans mon cas) et de se connecter avec son identifiant et un mot de passe (un autre!). Ainsi on a accès seulement au contenu du cours auquel on est inscrit. Selon ce que j’ai compris de mes lectures,

« lorsqu’une plateforme est intégrée à un environnement numérique de travail, elle devient un service numérique pour un établissement scolaire ou universitaire ».

De mon côté, sur WebCT, j’ai accès à mes résultats d’évaluations, les notes de cours, les lectures suggérées, les auto-évaluations et à un forum de discussion… Pas mal!

Plusieurs plateformes d’apprentissage en ligne existent : eFront, Dokeos, Sakai Vanille grâce à une version démo), etc.

J’ai aussi découvert deux logiciels à télécharger, Ganesha « qui organise les activités et les ressources pédagogiques autour de l’apprenant plutôt qu’autour d’un cours » et Prométhée, un site européen qui fournit « un intranet-extranet pédagogique et administratif « clef en main » aux établissements scolaires.».

Voici maintenant ma deuxième question : Les cours à distance remplaceront-ils un jour les enseignants? Mon opinion est la suivante : Je crois que non (du moins je l’espère!). Malgré ce que j’ai vu sur la formation par internet ici, je pense que les cours à distance sont un service pratique dans certaines situations mais ne pourraient être appliqués à temps plein pour les jeunes du secondaire. Les avantages des cours à distance soit, la gestion de son temps, l’absence de déplacement, la possibilité de travailler en parallèle avec ses études et les choix variés de cours qui font que nous pouvons continuer notre formation sont très intéressants. Cependant, il y a aussi quelques désavantages non négligeables. Cela peut prendre plusieurs années avant d’avoir son diplôme et les possibilités d’abandon par manque de motivation sont, selon moi, plus grandes. De plus, malgré les stratégies mises en place (forum, courriel, etc.) l’encadrement est beaucoup moins grand. L’argument le plus important selon moi est l’absence ou la quasi-absence de collaboration dans nos travaux. Je considère que le travail en coopération est une aptitude extrêmement utile à développer, car sur le marché du travail on est constamment appelé à travailler en équipe. Enfin, un dernier argument est la grande autonomie que l’enseignement à distance requiert. Je pense que les jeunes du secondaire n’ont pas nécessairement acquis cette qualité fondamentale.

La sociabilité, ou comment se comporter en société, s’apprend en majeure partie à l’école.

Pourquoi j’aime les cours à distance? Parce qu’ils m’ont permis de passer plus de temps avec ma petite fille cet hiver… Néanmoins, je ne crois pas que la formule soit adaptée pour tous et que les bons conseils et encouragements « en direct » des enseignants et les discutions de vive voix en classe sont essentiels à un bon développement. Puis, les rires et les clins d’œil entre amis pendant un cours sont aussi des souvenirs inoubliables! J’ouvre cette conclusion sur un site intéressant que j’ai découvert lors de l’audition d’une émission de radio (Radio-Canada; L’après-midi porte conseil) sur le cyber mentorat. Aimez-vous le concept? 🙂

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Micro-labo!

Aujourd’hui le micro-laboratoire du futur! Le sujet de ce billet me touche de très près, de par mon champ d’enseignement : science et technologie. Il se subdivisera en deux; en premier lieu, j’aborderai un appareil très intéressant et en second lieu, les laboratoires en ligne.

Le MicrolabExAO
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J’ai pris connaissance du MicrolabExAO en écoutant l’émission Le Code Chastenay (Télé-Québec) mardi le 23 mars 2010, 19h. Intriguée, j’ai tenté d’en savoir plus sur le sujet. Je vous donnerai aussi mon opinion (pour ceux que ça intéresse;)) sur cet appareil technologique.

Aussi disponible sur YouTube

Bon, ça semble tout nouveau mais il y a déjà plusieurs années que le concepteur, Pierre Nonnon, planche sur le MicrolabExAO. On peut même s’en procurer un; je suis tombée facilement sur une compagnie qui en fait la promotion en entrant le nom de l’appareil dans Google. Comme je ne veux pas faire de publicité pour personne, je n’ai pas inclus l’hyperlien ici.

Voici une brève description de ce qu’est le MicrolabExAO : un appareil portable, d’environ 15 cm par 10 cm, doté de différents capteurs et qui permet d’établir un rapport entre les variables étudiées en fonction des paramètres que l’élève aura inscrit à l’ordinateur. Ce qu’il y a génial c’est qu’il y a des « kits » adaptés pour les différentes sciences : un capteur oxymètre pour la biologie, un pHmètre pour la chimie, un ampèremètre pour la physique, de la documentation pédagogique, etc. De plus, l’acquisition des données est très précise et rapide, plus qu’avec les « anciennes » méthodes.

Cet article vous donne des exemples de ce que l’on peut faire avec cet appareil. Un des points forts est certainement le fait que s’affichent instantanément les résultats de l’expérience en cours. Aussi, il y a une économie de sous à faire, un seul appareil est moins coûteux que plusieurs appareils spécialisés. D’ailleurs, il faut de l’espace pour les entreposer ces multiples appareils de laboratoire…

Un des points forts mentionnés précédemment, soit l’instantanéité des résultats, peut aussi s’avérer une lacune, à mon point de vue. Je m’explique : les apprenants ne sont plus à même de produire « à la mitaine » les résultats d’une expérience scientifique. Je crois que, dans le processus de rapporter soi-même les résultats, il y a certaines aptitudes qui sont développées. Par exemple, la rigueur et la précision, deux qualités fondamentales des scientifiques. De plus, cela permet de réfléchir et de prendre un temps d’arrêt pour comprendre les retombées de l’expérience effectuée. Et vous, qu’en pensez-vous? Êtes-vous du type qui feriez tracer des graphiques à la main ou avec un tableur? Moi, je crois que je reviendrais occasionnellement à l’ancienne méthode, question de leur faire développer certaines habiletés manuelles. Je considère que dans la vie, il n’y a pas que le résultat qui compte, il y a aussi le chemin pour y parvenir. Autre point à considérer, il faut tout de même une petite formation pour pouvoir utiliser efficacement cet appareil. Cependant, selon son concepteur :

« La formation nécessaire pour son utilisation est plus simple que celle de Word. ».

Enfin, pour ceux que ça intéresse, cet article de 8 pages (rédigé par M. Pierre Nonnon) décrit de manière approfondie le MicrolabExAO. J’aime bien la démarche d’apprentissage qu’il énonce comme suit :

« Ainsi, dans la phase inductive d’une démarche en sciences et technologie : 1) nous allons établir une relation entre un phénomène réel et sa représentation graphique afin, dans un premier temps de rendre ce langage de codage signifiant et utile à l’étudiant 2) nous modéliserons ensuite cette relation en superposant une courbe symbolique sur les données empiriques, non pas pour obtenir une loi comme en sciences expérimentales, mais pour établir une règle (empirique) spécifique et limitée à notre objectif qui est de concevoir un objet technologique. ».

Les laboratoires en ligne
La première partie du billet est en lien avec celle-ci puisqu’avec le MicrolabExAO on a accès à Internet avant, pendant ou après l’expérience. Je ne m’étendrai pas longuement sur le sujet puisque le dossier du site Profetic est très complet. Simplement dire que, selon la définition de M. Saliah-Hassan , auteur du dossier, les laboratoires en ligne sont:

« des environnements informatiques distribués et flexibles qui permettent à un apprenant d’effectuer, par les réseaux, des expériences seul ou en collaboration avec d’autres participants dans un contexte d’apprentissage à distance. Les participants sont des acteurs qui jouent chacun des rôles pendant une séance interactive en mode synchrone. Les laboratoires en ligne permettent le partage de ressources matérielles et d’expertises. ».

Selon moi ce type de laboratoire est plus approprié pour des étudiants universitaires, si l’on considère la manière d’y accéder et les fonctionnalités (de type génie électrique, mécanique, etc.).

Pour conclure ce billet, il me semble que l’introduction d’appareils multifonctions de type MicrolabExAO serait un atout majeur pour les apprenants et les enseignants au secondaire. C’est nouveau et technologique, ça pourrait rallier certains élèves réfractaires aux sciences, ça semble efficace, bref, j’aimerais beaucoup expérimenter ces micro-laboratoires!

C’est le temps de faire des exercices!

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On parle de quoi?

Comme je l’ai déjà mentionné plusieurs fois dans mes billets précédents, je ne suis pas encore enseignante. Je suis en formation. C’est pourquoi il y a plusieurs termes spécifiques à l’éducation qui me sont inconnus. Un exemple : exerciseur… Textuellement, un exerciseur est, selon les auteurs de ce dossier:

« un didacticiel comprenant essentiellement des directives, des énoncés ou questions, des réponses attendues, des ressources de référence, un mécanisme de correction ou d’évaluation et un mécanisme de rétroaction. »

En fait, en explorant le sujet je me suis rendue compte que l’outil Netquiz Pro que M. Giroux a utilisé pour le quiz de mi-session est un type d’exerciseur. Des exemples sont disponibles ici , ici et site. Puis chaque apprenant peut travailler à son rythme grâce à l’exerciseur.

Pour moi, le plus intéressant dans l’exerciseur c’est qu’il peut comprendre des outils de référence, par exemple des indices, que l’élève pourra visualiser en cas de besoin. Je trouve cela très pertinent dans un cadre formatif. Un autre exemple d’outil de référence qu’un exerciseur peut intégrer est un tableau (j’imagine parfaitement un tableau périodique des éléments pour mes futurs élèves de chimie). Je vois déjà les multiples possibilités… De même, j’aime aussi l’idée du mécanisme de rétroaction qui permet à l’élève de comprendre quelle erreur il a faite. C’est mieux qu’un gros 0 rouge sur une copie!

Les points négatifs

Je crois qu’il ne faut pas trop se fier aux exerciseurs et devenir paresseux. Je pense qu’il ne faut pas compter là-dessus pour remplacer un enseignant. Comme on en a déjà discuté, les informations ne sont pas un savoir si l’on n’est pas capable de faire des liens entre celles-ci, si l’on ne réussi pas à les structurer. Le rôle de l’enseignant est, selon moi, d’aider les élèves à « mettre de l’ordre dans leurs idées », à les pousser à « voir plus loin que le bout de leur nez ». Il faut avoir aussi un plan B en cas de problème informatique ou de panne électrique, ce n’est pas fiable à 100% comme le bon vieux papier… Il y a aussi des limites pédagogiques qui sont listées sur ce site, entre autres, l’exerciseur demande des aptitudes qui ne dépassent pas les 2 premiers niveaux de l’échelle taxonomique de Bloom. Puis, la forme des exercices est tout de même peu variée, principalement des questions-réponses, des exercices à trous et à choix multiples.

J’aime ou je n’aime pas?

J’aime! Mais en usage ponctuel seulement. Il faut, en effet, tenir compte du temps de préparation considérable que peut demander son utilisation si on le crée soi-même. Par contre, un argument en faveur des exerciseurs à prendre en compte est l’impact positif qu’il peut avoir sur l’apprentissage des élèves selon une recherche citée sur le site de l’Agence nationale des usages des TICES (France). Tel que mentionné sur Éducnet, je pense qu’il est primordial de bien choisir les exercices afin que les élèves soient d’abord encouragés à amorcer un processus de réflexion. En bref, je vais certainement tenter d’intégrer ce type d’outil TIC à mon futur enseignement.

Y’en a trop! Mais je n’étais pas « au courant »…

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Définissons

Le sujet de cette semaine m’embête un peu. Je dois réfléchir à la disponibilité des contenus numériques sur le Web. Avant de plonger dans le vif du sujet, j’ai essayé de définir « objet d’apprentissage » et j’ai éprouvé quelques difficultés. Est-ce que c’est un savoir, par exemple connaître l’alphabet, un objet tangible telle une carte du monde, un site Internet pédagogique ou complètement autre chose? Je suis donc allée approfondir mes connaissances sur ce sujet. L’article « Les objets d’apprentissage, le futur pas si lointain! » sur le site d’Infobourg m’a bien renseignée et il semble que je ne sois pas la seule à avoir de la difficulté à mettre une définition sur ce concept si l’on ce réfère à ceci : « Il y a cependant un débat entre les experts pour déterminer la définition précise de l’objet d’apprentissage. ». Après cette autre lecture, je pense que l’important à retenir c’est qu’un objet d’apprentissage doit pouvoir être réutilisé, mis ou expliqué dans un document (surtout en support numérique) et pouvoir se coordonner à d’autres objets d’apprentissage. Il est encore mieux lorsqu’il est interactif. Enfin, il faut savoir qu’un objet d’apprentissage doit permettre d’évaluer une compétence, il doit y avoir une intention pédagogique! Selon M. Lamontagne, il y aurait des millions d’objets d’apprentissage disponibles sur Internet. Et moi qui n’en avais aucune idée… Comme quoi, on en apprend tous les jours! Ou alors est-ce qu’il y a un manque de promotion…?

Des idées

Maintenant pour répondre à la question posée par M. Giroux : « Qu’est-ce qui distingue un contenu numérique d’un contenu numérique pédagogique? », je dirais que le contenu numérique pédagogique doit s’orienter vers un objectif d’apprentissage, vers l’acquisition d’une compétence et ne doit pas être seulement du divertissement. Où puis-je trouver ces fameux contenus numériques? J’ai appris grâce à ma lecture qu’il y avait des centaines de communautés d’entraide et d’apprentissage. Je suis donc allée consulter plusieurs sites Internet listés sur ce répertoire et j’ai particulièrement accroché sur les idées suivantes qui sont pertinentes dans mon domaine : l’enseignement des sciences au secondaire. Par exemple, avec le bibliothèque, quoiqu’en anglais, est une bonne source de référence pour les scientifiques. Elle pourrait m’être utile pour monter mes cours, ajouter des informations pertinentes à un sujet à aborder, etc. Les élèves aussi pourraient l’utiliser pour leurs recherches sur un thème défini. Aussi, dans le même ordre d’idées, j’ai découvert : « Les animaux emblèmes du Canada », un site Internet qui propose des activités en ligne pour les jeunes pour leur faire connaître les animaux du Canada (par le Musée de la nature et des sciences en collaboration avec le Museum University of Alberta, le Musée du Nouveau-Brunswick et le Musée virtuel du Canada). Cette ressource est aussi intéressante : Du roc au métal », qui traite de géologie et d’industrie minière et où l’on a des tâches ludiques à accomplir. Il y a aussi Daniel Mentrard où l’on retrouve plusieurs animations sur les sujets de sciences physiques et de mathématiques. Vraiment, c’est mon coup de cœur! J’aimerais en mentionner un dernier (car il y en a tellement que je pourrais continuer ainsi longtemps…), il s’agit de M. Lamontagne rapporte dans un de ses texte : « Et, surtout, de plus en plus d’institutions éducatives considèrent la production de ressources numériques en elle-même comme une activité pédagogique intégrée au curriculum ou faisant partie des exigences attendues du poste de l’enseignant chercheur. » En conclusion : il faut être prudent et sélectionner des objets d’apprentissage qui sont bien préparés, véridiques et facilement utilisables. Et j’aimerais terminer avec une phrase de M. Lamontagne pour vous convaincre d’intégrer un peu de contenu numérique pédagogique dans vos cours : « Les TIC favorisent l’autonomie et la responsabilisation des individus, la personnalisation des enseignements et la réponse aux besoins individuels. »

Tel un film de science fiction

La « bébitte »

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Identité numérique! C’est un terme étrange pour moi. Au premier abord, je m’imagine un film de science fiction où chaque être humain sur la terre a la possibilité d’avoir plusieurs personnalités. Ce faisant, il peut aussi se faire voler son identité (quoique ce risque soit déjà là avec notre identité « réelle »). Et nous voilà dans un monde fou fou fou, où nous ne savons plus qui nous sommes vraiment et à qui nous parlons. En fait, ce monde, il existe déjà pour tous ceux qui naviguent sur internet, et même pour ceux qui n’y mettent pas encore les pieds, à ce que j’ai pu voir au cours de mes lectures cette semaine.

En premier lieu, je suis allée voir dans Google pour trouver la définition d’identité numérique. Voici ce que j’ai pu lire sur Wikipédia :

« Les réseaux sociaux et les blogs ont provoqué la prolifération des données personnelles sur le Web. Désormais, chaque utilisateur dispose et doit gérer une véritable « identité numérique » constituée des informations qu’il a rentré dans ses profils, de ses contributions (par exemple dans les blogs) et des traces qu’il ou elle laisse sur les sites web visités… L’identité numérique est un lien technologique entre une entité réelle et une entité virtuelle ».».

Voir aussi la vidéo « drôle » sur ce blogue qui donne une définition de l’e-réputation.

J’ai été étonnée de savoir que même sans laisser de signature, nous laissons des traces sur internet. Notre fournisseur de services Internet en sait beaucoup sur nous, il peut retracer nos activités sur le Web grâce à l’adresse IP de notre ordinateur de maison ou de celui du bureau. Ça fait peur!

D’ailleurs en parlant de peur, cette fameuse phrase du capitaine Gaudreau rapportée sur ce blogue porte aussi à réflexion :

«On trouve plus de détails sur les gens dans les réseaux sociaux que dans nos fichiers de police.».

Le scénario

Tout bon film commence avec un personnage principal attachant ou effrayant. Nous avons le notre : c’est l’identité numérique. Ensuite, il faut une intrigue pour accrocher l’audience. Il était une fois, virtuellement moi. Quelle est ma vie sur internet? Quelles traces est-ce que je laisse? Allons voir, je suis curieuse!

1) J’écris mon nom dans Google, juste pour voir… 189 résultats! Bon, ok, il faut admettre que ce ne sont pas toutes des pages pertinentes. Comme je suis sur Khelif et Éric), de vérifier sur mon nom Google et de vérifier mon profil public sur Facebook sont de bons moyens de gérer mon identité numérique. Comme il n’y a rien de choquant, je ne m’inquiète pas trop. Je pourrais aussi mettre des Google Alerts pour suivre les pages qui parlent de moi. Et si jamais, des horreurs avaient été écrites à mon sujet (ou tout simplement des faussetés), j’aurais pu faire affaire avec des entreprises qui sont capables d’effacer ces traces. Il y en a quelques une de mentionnées sur ce site. Alors que sur ce Jean-Luc Raymond qui offre de tester notre profil 2.0 et de connaître notre personnalité sur le Web, via un jeu appelé OpenID, qui permet l’authentification unique. J’avoue aimer le fait de ne plus avoir 50 000 mots de passe mais en même temps, ce ne sont pas encore tous les sites qui offrent ce service. Est-ce que cela vaut la peine? Pour l’instant j’hésite encore.

Sinon, il y a aussi la biométrie, qui selon moi est digne de mon film de science fiction! Nous n’en sommes pas encore là, mais je pense que cela a de l’avenir et que bientôt nous aurons tous accès à cette technologie. Il s’agit en fait de s’identifier via la pupille de notre œil ou les empreintes digitales par exemple. Vous voyez déjà les inconvénients : en vieillissant il se peut que certaines parties de notre corps se modifient et/ou que l’on ait un accident qui modifierait notre biométrie. Le dossier cité ci-haut donne plusieurs informations bien intéressantes sur la biométrie, à voir.

Le générique

Enfin, après toutes mes lectures, et surtout celle-ci, je crois qu’il vaut mieux être sur le Web, du moins pour vérifier ce que l’on dit de nous… Il est important lorsque l’on est enseignant d’être au fait de ce qui circule et de contrôler ce que l’on souhaite publier. Il pourrait y avoir de petits comiques qui s’amusent à utiliser notre identité. Je pense qu’il y a des limites à respecter si l’on souhaite conserver une image professionnelle. De fait, selon une enquête menée par Microsoft et rapportée sur ce blogue, près de 70% des recruteurs américains ont déjà refusé une candidature pour cause de traces négatives en ligne.

La suite prochainement à l’affiche: « La bébitte junior »

Un dernier petit point : en tant qu’enseignant, nous devons être capables d’éduquer les jeunes sur ce qu’est l’identité numérique. Il n’y a qu’à penser aux victimes de harcèlement sexuel qui ont été « recruté(e)s » sur Internet. La notion de respect de sa vie privée est importante à comprendre et ce blogue donne de bonnes pistes pour enseigner l’identité numérique à quiconque ne connaît pas cette facette de la vie sur Internet. On peut également se référer aux 2 situations d’apprentissage et d’évaluation listées sur le Wiki collectif initié par M. Giroux pour ceux qui enseignent au secondaire. Infobourg aussi aborde ce sujet dans cet article. Je tenterai donc de servir d’exemple, avec mon identité numérique bien gérée, à la fois pour mes élèves et pour mes enfants!

FIN

Ma vision de l’enseignement de la science ou comment se renouveler ?

Vous dites le Web 2.0 ?

Je dois dire que je n’enseigne pas encore ! Comme vous l’avez vu ici, je suis étudiante en science et technologie en enseignement secondaire. J’ai eu une éducation du style plutôt traditionnel lorsque j’étais au secondaire. Je dois donc réfléchir à la façon d’intégrer les TIC dans mes études et ma future tâche d’enseignement. D’abord, avec le Web 2.0, il y a une multitude de possibilités, mais mon exploration de celles-ci s’amorce. Je ne suis pas la seule à me sentir plus ou moins compétente, car selon une enquête résumée par Mario Asselin, seulement 15% des futurs enseignants pensent faire vivre des activités utilisant les TIC à leurs élèves. Si j’ai bien compris ce que l’on a vu dans le cours, interaction, coopération, réseau social, le Web comme plateforme, participation des utilisateurs sont des termes qui caractérisent bien le Web 2.0…

Le Web 2.0 dans ma formation

Je viens de m’abonner à 9 raisons d’utiliser Twitter à l’école sur le site Internet de la revue « Teach and learning ».

Un autre outil fort utile pendant mon baccalauréat est Google Documents un logiciel de traitement de texte en ligne que j’ai utilisé lors d’un travail avec une collègue qui habitait à une centaine de kilomètres de chez moi. L’avantage est que l’on peut travailler en même temps (partage du document en temps réel) et savoir ce que l’autre a modifié sur le document. Dans le même ordre d’idées, nous avons vu dans le cours commentaires très positifs d’élèves d’une école avant-gardiste dans le domaine des TIC sur la possibilité d’avoir leur ordinateur portable personnel en classe m’ont convaincue que oui (Centre d’apprentissage du Haut-Madawaska, Clair, N.-B.). Ils sont très ouverts et suggèrent plusieurs applications possibles des TIC pour leurs apprentissages.

À quoi peuvent bien servir les outils du Web 2.0 dans l’enseignement des sciences ? Avec un peu d’imagination, il semble y avoir des tonnes de possibilités. Dans un dossier sur le sujet, le CLIC apporte plusieurs idées, de même que Rocheleau et collaborateurs (2010). J’en ai retenu quelques unes :

Je pourrais, en tant qu’enseignante, me créer un blogue grâce à Edublog par exemple, et ainsi partager mes exigences, mes exemples, mes réflexions et mes documents pédagogiques avec les élèves. Je pourrais ainsi connaître leurs principales interrogations et revenir sur les points mal compris par la majorité en classe. Je viens de découvrir Intellego, une plateforme française qui se rapproche énormément d’Edublog et donc, qui permet de communiquer entre enseignants, élèves et parents d’élèves. L’université de Montréal mentionne plusieurs utilisations intéressantes du blogue en enseignement. Voici celles qui m’ont le plus emballée outre la communication parents-étudiants-enseignants : journal de bord, porte-folio pour les étudiants et carnet de recherche pour les enseignants.

Pour m’aider dans la planification de mes cours, les agrégateurs, tels que NetVibes pourraient être bien utiles. Ils permettent d’être au courant des actualités dans les domaines qui nous intéressent et ainsi, je pourrais inclure une anecdote ou un fait d’actualité dans chacun de mes cours. Cela correspond bien à la compétence professionnelle #1 qui est requise chez les enseignants : « Agir en tant que professionnelle ou professionnel héritier, critique et interprète d’objets de savoirs ou de culture dans l’exercice de ses fonctions. » (voir le document sur les compétences professionnelles ici). En fait, un directeur d’école lors d’une conférence dans un cours nous a conseillé ceci :

« Lisez, lisez, lisez ! Il faut être au courant de tout ce qui se passe (ou presque) quand on enseigne. »

Il y a aussi Wikipédia, l’encyclopédie collective sur Internet. Je pourrais l’utiliser comme une source de référence (parmi d’autres) pour la préparation de mes cours. Mes élèves aussi s’y réfèreront certainement ; je vais les encourager en ce sens puisque l’un des principes de cette encyclopédie est la neutralité et la publication d’informations vérifiables. Selon Protégez-Vous, ceux qui gèrent cet encyclopédie ont certains mécanismes pour protéger la crédibilité et l’intégrité de l’information, tels qu’une abondance d’administrateurs qui ont le privilège de bloquer les gens qui écrivent des propos insensés et le Nature) compare aussi Wikipédia à l’encyclopédie en ligne Britannica. Il semble que leur niveau de fiabilité soit similaire. Wikipédia, c’est aussi une source qui nous mène souvent vers d’autres références via les liens en bas de page. Cela peut être est très intéressant pour les élèves, lors de la rédaction de rapports scientifiques, où l’on doit se baser sur plus d’une référence. Dans le même ordre d’idée, il y a Wikispecies, un « site frère » de Wikipédia, qui pourrait être une source d’informations non négligeable pour moi et les élèves en biologie puisque c’est en quelque sorte un inventaire des espèces que l’on retrouve sur la planète. Par exemple, un élève pourrait démarrer sa recherche d’information sur le serpent à sonnette pour un travail à remettre grâce à ce site Internet. Enfin, j’ai aussi découvert lors de ma petite recherche la Wikiuniversité qui vise à partager des documents pédagogiques tels que des cours, des exercices, des documents audio, etc.

Et pourquoi ne pas inclure une cyberconférence avec un scientifique spécialiste pendant une période de classe ? C’est très interactif, les jeunes peuvent poser leurs questions en direct au chercheur.

Je me suis amusée à faire une petite liste de quelques avantages et limites à l’utilisation des outils du Web 2.0 en enseignement.

Avantages

  1. Favorise la coopération entre les élèves (etherpad, google docs, zoho)
  2. Visuellement intéressant (animation, qualité d’image, vidéos etc.)
  3. Possibilité de communiquer rapidement et en temps réel (par exemple : blogue ; entre élèves, enseignant-élèves, enseignant-parents)

Limites

  1. Pas tous les élèves qui ont un intérêt pour la technologie ; nécessite un apprentissage (logiciels)
  2. Coûteux en termes de temps investi et de matériel nécessaire (ordinateurs etc.)
  3. Nécessite un plan B en cas de problème technique ou de panne d’électricité

Tel que mentionné dans le document de Duffy and Bruns (2006), je pense que l’utilisation des TIC en enseignement, notamment celles du Web 2.0, sollicitera des habiletés cognitives des élèves comme la résolution de problèmes sur support informatique, la collaboration, l’écriture, l’analyse critique, le fait de nuancer son opinion et de respecter les idées des autres lors d’un débat, etc. Ce sont des habiletés plutôt valables, non ? J’aimerais conclure avec ce questionnement : le but de tout enseignant n’est-il pas de rejoindre la plus grande proportion d’élèves ? Moi je répondrais que oui, bien sûr, et après avoir lu un article dans Infobourg qui mentionne que les élèves les plus timides en classe sont souvent les plus volubiles sur un blogue, je suis très enthousiaste à intégrer de nouveaux outils technologiques dans ma façon d’enseigner. Si, bien sûr, les enseignants ne disparaissent pas de la carte avant ma graduation (voir la vidéo) ! Néanmoins, je crois que l’une des tâches les plus importantes des enseignants est de donner les outils aux élèves afin que ceux-ci soient le plus autonomes possible dans leur apprentissage… et je serai plus à même de le faire grâce à mon apprentissage des nouvelles technologies et du Web 2.0.

Est-ce qu’il y aura encore des enseignants?

La génération C, ça me rejoint!

Il me faut mentionner d’abord que je suis à la fin de la vingtaine. Je me considère donc comme une « presque C », ou du moins une immigrante technologique, selon ce que j’ai lu ici. J’ai connu internet à la maison au début de mon adolescence et depuis ce temps, j’avoue que je ne peux m’en passer. Je vais quotidiennement naviguer sur internet, que ce soit par curiosité, pour mon travail ou pour communiquer. C’est, pour moi, un outil rapide, efficace et convivial. Mais je n’ai pas intégré tous les TIC, le téléphone cellulaire est un appareil qui, dans ma vie personnelle, devient trop intrusif. Je comprends toutefois son utilité et la nécessité pour certains d’en posséder un. Je suis semblable à certains jeunes de la génération C, car comme moi, ce ne sont pas tous les jeunes qui ont intégré les TIC (CEFRIO). Seulement le tiers des jeunes sont de grands utilisateurs d’internet.

Vous comprenez donc, suite à cette introduction, qu’en tant qu’individu, je comprends bien cette génération. Les TIC permettent d’explorer le monde autrement. C’est fascinant! Il faut aussi réfléchir sur la question : qui a créé les TIC? Ce n’est pas la génération C… Ce sont les générations précédentes. Alors s’il y avait quelqu’un à blâmer, il faudrait considérer la bonne personne, non?

En tant que biologiste et future enseignante en sciences, j’ai eu à me servir maintes fois des TIC pour mes travaux scolaires et mes communications. Ces outils ont facilité ma vie. Ne serait-ce que pour appuyer scientifiquement mon mémoire de maîtrise; j’ai cherché mes références scientifiques très souvent dans les périodiques électroniques. De plus, j’ai préparé plusieurs fois des diaporamas colorés et animés avec  » Microsoft PowerPoint » lors de mes présentations en public. Qui reviendrait aux anciens rétro-projecteurs et acétates? Oui, oui, je sais qu’ils sont encore utilisés, j’en suis témoin dans mes cours à l’université. Mais avouons que c’est bien moins attrayant. Les TIC ont un impact sur la façon d’apprendre de la génération C, mais ils en auraient aussi sur les gens des autres générations dans un contexte d’apprentissage.

Quand j’enseignerai, je vais certainement utiliser les nouveaux outils technologiques. La science se doit, selon moi, d’être toujours à la fine pointe de la technologie. C’est cela qui à mené à l’abondance de découvertes qui font que le monde est aujourd’hui ce qu’il est. Je voudrais utiliser le tableau interactif, la vidéoconférence pour présenter les travaux scientifiques d’un chercheur à mes élèves et tous les logiciels facilitant l’apprentissage tel que le logiciel de dissection d’une grenouille ( ici). Sur ce dernier point, j’ai beaucoup à apprendre car outre les « Microsoft Excel » et les logiciels de statistiques que j’ai souvent utilisés, il me semble que mes connaissances sont limitées.

J’ai cependant une crainte face à l’enseignement à la génération C. Ceux-ci seront capables de vérifier mes propos de manière quasi instantanée et cela me poussera à me remettre continuellement en question. Mais dans un sens, je crois que la remise en question nous permet d’évoluer et je ne souhaite pas rester figée dans un carcan. Je crois que nous ne sommes plus, en tant qu’enseignant, « le savoir » mais plutôt un accompagnant à l’apprentissage. J’ai également une certaine réticence face aux textos qui seront probablement envoyés pendant que j’enseignerai. Ce sera à moi de gérer et de voir la limite à ne pas dépasser dans ma classe. Lorsqu’un texto est envoyé, cela ne signifie pas nécessairement que l’élève n’écoute pas. Au contraire, il y a des jeunes qui n’écoutent rien du cours sans que cela ne paraisse et sans utiliser leur téléphone cellulaire. Il me faudra être attentive.

Enfin, n’oublions pas que les TIC ont souvent des effets positifs. Les jeunes d’aujourd’hui s’attendent au meilleur dans toutes les sphères de leur vie et ils sont en droit de le faire. Prenons par exemple le fait qu’un jeune sur deux, toujours selon le rapport CEFRIO, magasine sur internet. Cela leur permet de sélectionner le produit exact dont ils ont besoin. Aussi, leur idée de voter sur internet permet d’éviter une certaine perte de temps et d’améliorer leur qualité de vie. Ne mettons pas tous nos œufs dans le même panier, les jeunes ne sont pas tous pareil. En bref, tout n’est pas noir ou blanc et je pense qu’il faut s’adapter à la nouvelle génération et aux TIC et ne pas oublier que la clé du succès est souvent la communication, virtuelle ou réelle. 😉

Moi, Mireille, future enseignante

Suite à mes études collégiales, je me suis exilée à Rimouski, le temps de compléter un baccalauréat en biologie. Au cours des années passées dans cette belle région, j’ai appris le métier de biologiste, mais aussi dans un certain sens celui d’enseignante de par mon expérience en tutorat (aide aux devoirs) avec un jeune du secondaire. J’ai eu ensuite envie de relever un nouveau défi et j’ai entamé une maîtrise en biologie végétale à l’université Laval. Celle-ci portait sur un petit fruit méconnu : la chicouté (Rubus chamaemorus L.). Pour ceux que ça intéresse, elle pousse principalement sur la Côte-Nord et a elle bon goût! Au cours de ces années, j’ai encore touché à l’enseignement en tant que chargée de laboratoire dans un cours de physiologie végétale. J’ai bien aimé cette expérience de côtoyer et d’aider les étudiants dans leur apprentissage.
chicoute_mireillebellemare

Une fois mon diplôme en poche, j’ai cherché du boulot et j’ai eu la chance de trouver un poste de chargée de projet en recherche et développement dans le domaine des petits fruits. Je suis donc revenue m’établir dans mon coin de pays, le nord du Lac St-Jean et j’ai travaillé pendant deux ans pour l’entreprise qui m’avait embauchée.
J’ai eu à prendre d’importantes décisions en 2009, et celle de plonger à temps plein dans le baccalauréat en enseignement secondaire, profil science et technologie, fut l’une des plus grandes. Après réflexion, je crois que c’était la meilleure voie à prendre, malgré les sacrifices que cela m’impose.

Maintenant, parlons auto-évaluation! Si je dis que je me débrouille assez bien avec les TIC, est-ce que ça vaut un 7,5/10? Au cours de mes études, j’ai eu à utiliser l’environnement Windows pour la rédaction de rapports ou d’articles, les présentations et les séminaires. De plus, j’ai appris à me servir de manière sommaire de divers logiciels tels que ArcGis, SAS, Statistix, EndNote et j’en passe. Je crois, par contre, que j’ai à approfondir mes connaissances et j’avoue que parfois les TIC me font un peu peur. Je dis souvent : « Je ne suis pas trop technologique ». Je comprends cependant, l’importance de les utiliser efficacement dans ma future profession d’enseignante et je suis impatiente d’en apprendre plus!