La professeure en marketing au Département des sciences économiques et administratives, Myriam Ertz, collaborera à un nouveau projet de recherche structurant de soutien à la filière du cuir et de la fourrure du Québec avec une approche d’économie circulaire. Une concertation mettra en action les principales parties prenantes de la filière dont les abattoirs, chasseurs, pêcheurs, trappeurs, tanneries, le secteur manufacturier, les cordonneries, commerçants, organismes de soutien, ou encore les institutions d’enseignement. Elles participeront à une démarche prospective innovante qui mènera à la production d’une feuille de route pour l’horizon 2050. Ce projet, lancé récemment, contribuera à rebâtir les liens entre les parties prenantes de la filière et à optimiser la valorisation du gisement de peaux d’abattoir au Québec.
Par l’entremise du Laboratoire de recherche sur les nouvelles formes de consommation (LaboNFC) et de la Chaire de recherche du Canada (CRC) en Technologie, durabilité, et société, Myriam Ertz collabore avec Écofaune boréale, un centre collégial de transfert technologique (CCTT) spécialisé dans la valorisation des coproduits animaux. De par son expertise en comportement du consommateur, elle intervient dans l’étude de l’acceptabilité sociale par les consommateurs des produits issus de la filière qui accompagne le processus de concertation.
Ce projet est financé par le Réseau de recherches en économie circulaire du Québec (RRECQ) et le Fonds de recherche du Québec (FRQ). Il a également été présenté dans le cadre du Forum régional d’intelligence collective territoriale, organisé par le Centre de recherche en développement territorial (CRDT), et au Groupe de recherche et d’intervention régionales (GRIR) de l’UQAC en avril 2024. Ce projet, résolument axé sur l’avenir, se nourrit des apports féconds de la culture locale et notamment des savoirs autochtones ancestraux sur la revalorisation.
