Originaire de St-Prime au Lac–Saint-Jean, Théo Potvin a toujours a toujours eu la curiosité de comprendre la mécanique de ce qui l’entoure. Du plus loin qu’il se souvienne, il aimait déjà démonter ses bolides téléguidés pour investiguer leur fonctionnement alors qu’il était enfant. C’est donc sans surprise qu’il a complété une Technique en génie mécanique au Cégep de Jonquière. Après avoir passé quelques années sur le marché de l’emploi, Théo amorce son cheminement universitaire au baccalauréat en génie mécanique.
Pour l’étudiant qui commencera sa troisième année cet automne, les cours de physique et de mathématique sont ceux qu’il préfère. L’aspect transposable et concret que permettent ces concepts l’amène d’ailleurs à s’intéresser à la recherche à l’UQAC. Ainsi, Théo travaille pour une deuxième année pour le Groupe de recherche en ingénierie des procédés et des systèmes (GRIPS), supervisé par le professeur Lukas Dion. Éaglement, il ajoute une corde de plus à son arc en partageant son temps entre le GRIPS et plus récemment le Centre de soudage par friction-malaxage (CSFM), auprès de la professeure Lyne St-Georges. Théo a d’ailleurs pu présenter le fruit de son travail en recherche lors de la dernière édition des Rendez-vous de la recherche et de la création, en février dernier. Il a pris part au concours d’affiches scientifiques, une opportunité qui lui a permis de rafler le 3e prix dans sa catégorie.
De l’implication dans les études et dans la communauté
Plus tôt cette année Théo est devenu récipiendaire d’une bourse du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), comme étudiant ambassadeur autochtone. Il a utilisé cette bourse comme levier afin d’intéresser les élèves aux sciences dans la communauté d’Ekuanitshit, en Minganie. Pour structurer ses activités de vulgarisation, il s’est adjoint de l’expertise de deux professeures en sciences de l’éducation à l’UQAC, Elisabeth Jacob et Christine Couture. Il a ainsi développé deux activités, la première pour les élèves aux préscolaire et l’autre pour les jeunes du primaire. Dans le même ordre d’idées, l’étudiant en génie a accepté de présenter des ateliers de vulgarisation scientifique lors de la finale régionale de l’Expo-sciences, qui s’adressait à un public scolaire.
Comme il semble vouloir rentabiliser chaque minute de son horaire, Théo est aussi impliqué dans le club de robotique de l’UQAC, une façon d’allier sa passion pour la programmation et un côté plus ludique, par exemple en participant à des combats de robots. Depuis peu, l’étudiant s’est aussi engagé dans le comité de développement durable de l’UQAC, une façon de d’avoir un impact concret sur son milieu d’études.



