Saguenay, le 14 mai 2012 – Le projet Carbone boréal, lancé en 2008 par la Chaire en éco-conseil et ses partenaires, le Consortium de recherche sur la forêt boréale commerciale et le ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec (région 02), vient de recevoir son rapport de vérification par le Bureau de normalisation du Québec (BNQ). Ce rapport indique, entre autres, la validité des affirmations de séquestration du CO2 atmosphérique par les plantations Carbone boréal et le respect des lignes directrices relatives aux projets de boisement. « Je suis extrêmement heureux de ce rapport qui confirme la qualité du travail de l’équipe de l’UQAC dans ce projet de recherche unique », a déclaré Claude Villeneuve, directeur de la Chaire en éco-conseil. « C’est au terme d’un processus qui a duré près d’un an, incluant une visite sur le terrain l’été dernier, que l’équipe de vérificateurs du BNQ a conclu que le projet répondait à toutes les obligations de la norme ISO 14064-2 pour les projets de gaz à effet de serre. Cela veut dire que les gens qui contribuent à Carbone boréal peuvent avoir l’assurance que les meilleures pratiques ont été suivies pour séquestrer du CO2 et, par conséquent, que les précautions prises pour assurer la permanence et l’additionnalité des tonnes de gaz à effet de serre compensées sont satisfaisantes aux yeux des vérificateurs. »
Carbone boréal est un projet de recherche dans lequel les citoyens, les municipalités et les entreprises peuvent contribuer en achetant des compensations carboniques. Les fonds ainsi recueillis servent à la recherche. La compensation carbonique est un geste écoresponsable par lequel une personne ou une organisation qui ne peut pas réduire au-delà d’un certain seuil ses émissions de gaz à effet de serre paye quelqu’un d’autre pour réduire à sa place ou absorber de manière durable l’équivalent de ce qui a été émis. « Notre registre compte plus de 400 donateurs. On y retrouve des entreprises, comme le Zoo de Granby et l’Hôtel Chicoutimi, mais aussi des individus comme Frédéric Back, des ministères et notre plus gros contributeur, la Fondation Cowboys Fringants, qui nous a permis de planter à elle seule 25 000 arbres pour compenser les émissions reliées à sa Tournée verte de 2008 à 2011 », a complété le directeur de la Chaire. Les plantations de 2008, 2009 et 2010 ont été vérifiées par le BNQ et représentent une séquestration vérifiée de 35 971 tonnes de CO2éq sur 70 ans. « Jusqu’à maintenant, au registre, 12 688 tonnes ont trouvé preneur, ce qui laisse une bonne marge de manœuvre pour les trois prochaines années. Lorsque cette réserve sera épuisée, nous ferons vérifier les plantations 2011-2012. Nous pouvons donc satisfaire les besoins de centaines d’évènements écoresponsables ou de milliers de déplacements en avion ou en voiture carboneutres. La vérification du BNQ nous donnera sans doute accès à de plus grands évènements qui recherchent des crédits certifiés. »
Le rapport de vérification complet produit par le BNQ a été déposé et peut être consulté sur le site carboneboreal.uqac.ca et sur synapse.uqac.ca. Le site de Carbone boréal permet de compenser en ligne tout en contribuant à la Campagne majeure de développement de l’UQAC. Tous les renseignements sur le projet et le registre des compensations sont aussi disponibles sur le site Web.
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Sources :
Josée Bourassa, agente d’information
Bureau des affaires publiques
Université du Québec à Chicoutimi
418 545-5011 poste 2274
Jean-François Boucher, chargé de cours
Département des sciences fondamentales
Université du Québec à Chicoutimi
418 545-5011 poste 5385
Claude Villeneuve, professeur et directeur de la Chaire en éco-conseil
Département des sciences fondamentales
Université du Québec à Chicoutimi
418 545-5011 poste 5059