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L’UQAC, partie prenante d’un projet géoscientifique d’envergure

L’Université du Québec à Chicoutimi agira à titre de collaboratrice scientifique du projet « Metal Earth » en mettant à profit son expertise en ressources minérales. Issue d’un partenariat entre les milieux universitaire, industriel et gouvernemental – dont le Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada (FERAC) –, cette initiative estimée à plus de 100 M$ est pilotée par l’Université Laurentienne (Sudbury) et s’avère l’un des plus importants projets en géosciences des dernières décennies. C’est par l’entremise de sept professeurs issus du Centre de recherche sur les ressources minérales de l’UQAC (CERM) que se déploieront les recherches et actions de l’UQAC, alors que le mandat principal de l’équipe sera de contribuer à l’analyse et à l’interprétation de terrain.

Sarah-Jane Barnes, Paul Bédard, Réal Daigneaut, Damien Gaboury, Lucie Mathieu, Philippe Pagé et Edward Sawyer, professeurs au Département des sciences appliquées (DSA), prendront en charge les nombreux étudiants de cycles supérieurs qui seront inclus dans ce projet qui s’échelonnera sur 7 ans. Grâce à la portion de financement attribuée à l’UQAC, qui dépasse les 2 M$, les chercheurs pourront contribuer à plusieurs volets analytiques et d’interprétation, particulièrement au sein de la sous-province de l’Abitibi.

Les processus de formation de la croûte terrestre primitive à l’époque précambrienne sont au cœur du projet « Metal Earth », qui vise essentiellement à expliquer les variations de la fertilité minérale – notamment de l’or et des métaux de base – de certaines portions de croûte terrestre archéenne (2,7 milliards d’années). En d’autres termes, les chercheurs souhaitent découvrir les raisons pour lesquelles une région comme la sous-province géologique de l’Abitibi (Nord-Ouest québécois, Val-d’Or, Rouyn-Noranda, Chibougamau) est enrichie au plan métallique alors qu’une sous-province équivalente en Ontario, la sous-province de Wabigoon, est en apparence appauvrie.

Par sa participation à ce vaste projet, l’UQAC pourra non seulement consolider son créneau d’excellence en ressources minérales, mais aussi contribuer à la formation d’une relève hautement qualifiée dans les domaines de la géologie précambrienne et de l’exploration minérale.

© Guylain Doyle

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