Cette expérience se déroule au Pavillon sportif (S1-1070)
Trois plages horaires sont disponibles
Lundi 13 mars, 14 h à 16 h
Mardi 14 mars, 14 h à 16 h
Mercredi 15 mars, 14 h à 16 h
Les places sont limitées, vous avez jusqu’au 7 mars 2023
pour réserver votre place.
Objectif
L’objectif de cette activité est de sensibiliser la communauté universitaire à l’expérience historique de la dépossession vécue par les peuples autochtones du Canada et à ses conséquences aujourd’hui.
Pertinence
La façon dont les Européens ont traité les peuples autochtones depuis leur arrivée a eu des effets néfastes sur plusieurs plans : leur vie communautaire, leurs moyens de subsistance, leurs langues, leur culture et leur spiritualité. Des blessures profondes infligées sont encore une source de problèmes sociaux et de relations difficiles. Cette tragique histoire n’a pas été enseignée de façon authentique. Beaucoup de personnes ignorent aujourd’hui la réalité autochtone, d’autres pensent qu’ils ne sont pas concernés par cette question. Nous croyons que c’est important de savoir et reconnaître ce que les peuples autochtones ont vécu afin de créer ensemble un meilleur avenir dont nous avons tous besoin. Pour ce faire, nous suggérons entre autres de présenter un exercice des couvertures qui offre aux autochtones et aux non-autochtones une occasion de revisiter le passé douloureux ensemble avec un esprit citoyen dans une perspective de réconciliation. L’exercice des couvertures donne aussi aux non-autochtones une occasion de se mettre à la place des autochtones pendant un moment afin de ressentir ce que c’est que d’être autochtone aujourd’hui.
Soutien pendant et après l’exercice
L’exercice de couverture peut provoquer une variété d’émotions. À cette fin, une travailleuse sociale sera présente pendant et après l’exercice. Sachez que les participants et participantes peuvent partir ou se retirer à tout moment s’ils le désirent.
Marie-Emilie Lacroix, formatrice
Je suis Innue, d’un petit village du nom de Mashteuiash campé sur les bords du lac Saint-Jean. J’ai complété en avril 2019 une maîtrise en service social dans le but de travailler avec nos peuples. J’ai mis fin à une carrière de près de 30 ans dans l’enseignement, à tous les niveaux et dans bien des écoles. Présentement je suis coordonnatrice aux affaires autochtones et chargée de cours à l’UQAR. J’ai enseigné en ville, à la campagne, à la Baie James et même une petite expérience en Haïti. J’ai été sage-femme une bonne vingtaine d’années. Je suis très près de la nature. Je suis membre active d’un organisme qui s’appelle Initiatives et changements qui œuvre partout dans le monde. L’objectif est de permettre d’éviter des conflits, à tous les niveaux, en créant des espaces sécuritaires de dialogue.