Mardi 14 mars, 10 h à 11 h 30
Centre social

Les diversités de genre et sexuelles provoquent des débats et des paniques dans nos sociétés. L’actualité, internationale et régionale, témoigne de ces polarisations, tensions, discriminations et violences concernant les identités de genre et sexualités minoritaires. Nous souhaitons nous interroger ensemble afin de comprendre : comment s’exprime actuellement cette panique de genre, quels sens nous pouvons lui donner, et quelles en sont les conséquences sur la santé des populations. En partant d’une position critique, nous discuterons comment science et politique se retrouvent convoquées dans ces guerres culturelles. Nous proposons ainsi, avec ce panel de discussion d’inviter au dialogue pour proposer des idées émancipatrices pour une société québécoise inclusive et progressiste.

Yann Zoldan, psychologue et professeur
Département des sciences de la santé
Université du Québec à Chicoutimi

Il a obtenu un doctorat en psychologie et psychopathologie cliniques de l’Université de Toulouse (France) puis a été chercheur postdoctoral à la division de psychiatrie sociale et transculturelle de l’Université McGill. Ses intérêts de recherche concernent la pratique clinique auprès des populations marginalisées et issues des diversités culturelles et la prévention de la violence et des discriminations. Yann Zoldan est psychologue clinicien, membre de l’Ordre des psychologues du Québec. Ses expériences cliniques sont auprès des adultes et adolescent(es), survivant(es) de traumas, auteur(es) et victimes de violences et plus largement les populations marginalisées et issues des diversités : culturelles, sexuelles et de genre.

Catherine Montagny Grenier
Chercheuse postdoctorale
Université McGill 

Elle réalise présentement des études postdoctorales à la division de psychiatrie sociale et transculturelle et l’Université McGill et réalise ses travaux au sein de l’équipe Recherche et Action sur les Polarisations sociales. Ses travaux portent particulièrement attention au traitement différentiel de la déviance et de l’application des contrôles sociaux formels (comme le droit) et informels (l’opinion publique par exemple). Ils articulent la (re)production et la gestion des illégalismes et la régulation des corps, notamment en explorant les relations complexes entre (re)construction identitaire, matérialité des corps, espaces de consommation et mobilités. Ses travaux accordent également une place importante aux rapports de sexe, de genre et des sexualités. Catherine Montagny Grenier considère la sexualité comme un dispositif de pouvoir dans la gouvernance des conduites et des corps. Elle étudie présentement les communautés virtuelles des célibataires involontaires (Incels) et montre que la sexualité peut être un agent de discrimination sociale et de radicalisation.

Constance Chevrette (elle)
Étudiante  au baccalauréat en travail social
Université du Québec à Chicoutimi

Constance s’implique depuis plusieurs années dans la région pour une actualisation des pratiques auprès des personnes issues de la diversité de genre. Elle a notamment été responsable d’une table de concertation visant l’accompagnement en santé trans, a animé des ateliers de sensibilisation dans les milieux scolaires et a accompagné des personnes trans et non-binaires en tant qu’intervenante. Prochainement diplômée du baccalauréat en travail social, elle travaille présentement sur un projet de capsules éducatives visant à démystifier les réalités et enjeux 2SLGBTQIAP2S+ et offre des formations aux intervenant.es du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Mireille Imbeault
Chargée de gestion, responsable du bureau de prévention
et d’intervention en matière de harcèlement
et de violences à caractère sexuel (BPI)
Université du Québec à Chicoutimi

Détentrice d’un baccalauréat en travail social et d’un diplôme d’études supérieures spécialisées en intervention sociale de l’Université du Québec à Chicoutimi, Mireille est travailleuse sociale, employée de l’UQAC depuis 2 ans. Mireille est responsable du bureau de prévention et d’intervention en matière de harcèlement et de violences à caractère sexuel (BPI). Elle agit comme ressource afin d’accueillir, soutenir, conseiller, orienter toutes personnes concernées par une situation d’inconduite, de harcèlement ou de violence.

Noah Bouchard [Il/Lui]
Étudiant depuis 2019
Université du Québec à Chicoutimi

Découvrant divers programmes tels que sexologie, littérature et kinésiologie pour, finalement, s’arrêter au baccalauréat en sciences comptables en 2023. La découverte de la sexologie a profondément marqué son parcours et est sa passion.

Ulysse Schopp [Il/Lui]
Étudiant français (deuxième année)
Baccalauréat interdisciplinaire en arts​
Université du Québec à Chicoutimi

La conférence aura lieu en présence au Centre social de l’UQAC.
Pour participer à cette activité, il n’est pas nécessaire de s’inscrire préalablement.

Cette conférence est offerte également au grand public et à la communauté universitaire en ligne :
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