Les intervenants

Présentation du colloque :

Dans le cadre de l’événement éco-conseil « Et demain, on mange quoi ? Une fourchette d’alternatives alimentaires », nous avons le plaisir de vous convier à notre journée « colloque », le jeudi 19 janvier 2017. Avec l’intervention de plusieurs conférenciers, nous traiterons des enjeux actuels de l’alimentation. Les étapes de production, de transformation, de distribution et de consommation des aliments y seront abordées sous plusieurs formes. Les conférenciers et l’horaire de la journée vous seront communiqués prochainement.
Nous espérons vous y voir en grand nombre !

 

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Émilie Lapointe biologiste et chargée de projet chez EURÊKO!, un organisme œuvrant en environnement, viendra nous parler de plusieurs projets d’agriculture urbaine qu’ils ont réalisés dans la région. Sa conférence intitulée : Vers des municipalités nourricières ! ,  démontrera que la mise en place d’initiatives concrètes pour que les citoyens aient accès plus facilement à des aliments frais et de bonnes qualités apportent de nombreux bénéfices à une collectivité. Relocaliser au cœur de nos petites communautés une partie de la production, de la transformation et de la consommation alimentaire est le défi que nous lançons aux municipalités du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Implantation d’aménagements paysagers comestibles et de forêts nourricières sur les terrains publics, aménagement de potagers dans différentes organisations, animation d’un jardin éducatif et de formations sur le jardinage écologique sont des exemples de projets concrets qui ont été mis en place par EURÊKO!.

 

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Jean-Simon Voghel partage sa vie entre le maraîchage, l’éducation et la musique en essayant parfois de faire les trois en même temps. Retraité de l’enseignement depuis 2014, il a visité des écoles libres et démocratiques en Europe pour en apprendre plus sur les alternatives aux méthodes d’enseignement conventionnelles afin de faire de l’éducation. À son retour commence son implication dans le RÉDAQ (Réseau des Écoles Démocratiques au Québec) comme auteur, conférencier et organisateur d’évènement. Suite à sa retraite de l’enseignement, il devient paysan et approfondit sa compréhension de l’agroécologie en pratique. Il tisse alors des liens entre les valeurs de l’éducation libre et démocratique, celles de l’agroécologie et commence à s’intéresser aux écoles d’agroécologie. Il s’implique alors dans le Centre paysan et la foire Bio Paysanne équitable, deux organisations qui ont une vocation d’éducation populaire et qui ont le potentiel d’adopter une réelle pédagogie de l’émancipation. Dans son implication militante, Jean-Simon revient d’une formation politique au Brésil où il a côtoyé le mouvement des travailleurs ruraux sans terre (MST) qui ont une expérience pertinente d’éducation populaire en lien avec l’agroécologie.

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Danielle St-Pierre, éco-conseillère diplômée et auditrice en certification biologique pour  Ecocert Canada,  participera au panel sur le thème de la distribution alimentaire. Ecocert Canada est un organisme de contrôle et de certifications pour plusieurs domaines : cosmétiques, textiles, agro-alimentaires et environnementaux.  Ecocert Canada, offre notamment les contrôles pour la certification biologique destinée aux producteurs, aux transformateurs ainsi qu’aux distributeurs.

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Lyne Bellemare est la coordonnatrice du volet francophone des Semences du patrimoine Canada depuis 2009 et fondatrice de l’entreprise Terre Promise, semencière artisanale.  En plus d’être une passionnée de permaculture et de maraîchage biologique, elle s’intéresse surtout à la conservation des semences de variétés anciennes, patrimoniales et rares.

 

 

 

 

 

 

F. Schumacher nous le disait il y a déjà 40 ans dans Small is Beautiful : « Les gens ne peuvent être eux-mêmes qu’au sein de petits groupes, d’une taille convenable. »

Alors que nous sommes plus de sept milliards à nous partager la terre, la notion de « taille convenable » demande à être définie, en particulier lorsque vient le moment de choisir à qui nous voulons confier la tâche de nous nourrir.

La tentation peut être grande de croire qu’il faut s’en remettre à la production de masse pour espérer pouvoir nourrir tout le monde convenablement. En vérité, plus nous serons nombreux à produire de la nourriture, moins nous risquons d’en manquer. Encore faut-il permettre à grande échelle la production à petite échelle d’aliments sains, goûteux, récoltés, abattus et transformés à la ferme. Encore faut-il trouver des artisans qui savent toujours comment faire.

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                               Dominic Lamontagne

Le plus grand danger de l’industrialisation de l’agriculture est la perte de savoir-faire. Si l’éleveur de poulets ne sait plus comment les abattre, si le producteur laitier ne sait plus comment faire du beurre, et si les enfants ne savent plus d’où viennent les œufs, assurément, nous nous sommes égarés quelque part en chemin.

Au Québec, depuis une soixantaine d’années, la tendance a été de déshabiller la petite ferme vivrière pluriproductrice pour habiller la grande ferme spécialisée monoproductrice. Par conséquent, notre agriculture tend aujourd’hui à ne pas reconnaître le statut particulier de la petite ferme artisanale et de l’artisan agricole. La loi québécoise oblige tout entrepreneur agricole, peu importe sa taille, à se rallier à une vision industrielle et productiviste de l’agriculture, c’est-à-dire celle de l’UPA.

Interdire à des êtres pensants le loisir de faire directement entre eux, à toute petite échelle, le commerce d’aliments qu’ils désirent produire ou manger m’apparaît être d’une violence inouïe.

Dans les petits pots les meilleurs onguents nous disait-on. Small is beautiful. Est-ce encore vrai? Est-ce encore seulement possible?

À mon humble avis, plus la distance sera courte de la ferme à la table, moins les intermédiaires seront nombreux entre vos aliments et vous, et plus vous serez en mesure de savoir ce que vous mangez exactement.

Aujourd’hui, c’est monnaie courante de s’en remettre à d’autres pour produire les aliments qui nous nourrissent. Mais pourquoi est-il si difficile d’admettre que nous puissions vouloir nous en remettre à des producteurs qui nous ressemblent? Et pourquoi est-il si difficile au Québec de devenir ces producteurs à qui d’autres Québécois voudront s’en remettre?

Parlons-en ensemble.

 

 

 

Denis Gilbert – Le Bizz est un magasin d’alimentation saine qui offre des produits frais et de qualité. L’humain, la santé, l’environnement et l’éducation sont au cœur du développement de l’entreprise.

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sans-titre-4-2B.sc en Biologie, Nutrithérapeute N.D., entraîneur avec certificats en Nutrition et en Développement durable appliqué, Roxane Girard à fondée Ma Santé Durable! en 2015 dans le but de pallier à la désinformation sur la santé d’aujourd’hui à l’aide d’un programme de changement des habitudes de vie, alimentaire et sportive à domicile.

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La liste des intervenants arrive bientôt !

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