Nouvelles Acquisitions

C’est avec beaucoup de fierté et un immenseplaisir que La Galerie L’Œuvre de L ’Autre invite le public à découvrir l’expositionde ses toutes nouvelles acquisitions d’œuvres résultat du concours printanierde 2025 auxquelles s’ajoutent, des œuvres offertes par de généreux donateurs. À travers sa collection, l’Université duQuébec à Chicoutimi témoigne de son soutien constant envers ses étudiants-tesen arts ainsi qu’aux artistes saguenéens-nes qu’elle a formé-es et qui ont toujours une pratique active dans le milieu des arts.  Depuis maintenant vingt et un ans, l’UQAC fait grandir une collection d’art actuel variée, jeune, vivante à l’image de sesétudiants-tes qui participent au rayonnement de la culture saguenéenne sur toutle campus.

Cette année, se retrouve dans la collection les œuvres de : Rafaelle Carrière, Marie-Michèle Gourde, Clara Millour, Pierre-Olivier Tanguay, Marie-Pierre Gagnon, Maude Vien, Nancy Tremblay, Ulysse Schopp, Shana Patry, Manelyn Cabanilla, Milena Garzon Zurita, Susie Lévesque et Sonia Boudreau.

Nos généreux donateurs seront présents: Mme Danielle Vézina a fait don d’une tapisserie de l’artiste lissier Marcel Marois, réalisées en 1975, et une des rares qui ne font pas partie encore de collections muséales. Monsieur Denis Langlois a fait don de quatreœuvres d’anciens étudiants de l’UQAC : Michel Boulanger,1989, Denis LeBel,1984 et Jean Tremblay, 1983 qui ont eu des carrières d’artistes professionnelles. Ces œuvres témoignent de l’enseignement qui précède l’arrivée des outils numériques. La dernière œuvre est un don de La Société d’étude et de conférence du Saguenay–Lac-Saint-Jean dont la mission est de promouvoir la culture, les arts, les lettres et la science, réalisée par le collectif Mosaïque sociale au courant de l’été.  Il s’agit d’une œuvre représentative de l’histoire de l’organisme résultant d’un projet de cocréation en mosaïque à l’occasion du 85e dela Société d’étude et de conférences du Saguenay–Lac-Saint-Jean (SLSJ).

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Tamara Anna Koziej

 

Pétasmania

 Je souhaite attirer l’attention sur une plante que je côtoie depuis longtemps de manière ambivalente : la pétasite. Envahissante, vigoureuse, souvent jugée indésirable, elle prolifère sur mon territoire, ma bien-aimée ferme florale, qui est l’ancrage de ma pratique d’art végétal.

Ici, dans un contexte urbain, elle se faufile tel un « monstre » pour envahir la vitrine en la prenant d’assaut depuis l’extérieur. J’explore son potentiel esthétique et sculptural, sa plasticité, son rapport au corps. Je veux détourner sa réputation de « mauvaise herbe » pour l’élever au rang de matière noble, poétique, intrigante et provocante, afin de revaloriser cette matière vivante et de questionner notre rapport à l’envahissement, au trop-plein, à l’attention et à la beauté non conventionnelle.

Ce travail s’inscrit dans ma démarche biophile, où nature, art et écologie dialoguent étroitement.

Tamara Anna Koziej, formée en pédagogie, en architecture de paysage et en développement durable, est candidate à la maîtrise en art afin de consolider sa démarche artistique orientée vers le land art et l’art végétal. Espérantiste, slameuse et facilitatrice de Biodanza, elle est une exploratrice idéaliste de la matière et de la poétique du vivre, dans un dialogue constant et multilingue entre l’art, la nature et le vivant.

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Diffraction

 23 avril 2025 -17h00

Diffraction : des esprits diffractaires, dans des réalités diffractales (sic) est une exposition étudiante qui explore et navigue à travers le décalage, la déviation et la distorsion par le biais des relations interartistiques et interdisciplinaires. Les projets exposés suivent un processus itératif qui articule un aspect « recherche » et un aspect « création ». Les personnes étudiantes jonglent subjectivement avec la double-hélice de la disciplinarité par les arts ; soit une intégration plurielle des médiums artistiques et un cannibalisme disciplinaire qui emprunte concepts et méthodes à d’autres disciplines du savoir. L’archéologie, la philosophie, la biologie, l’anthropologie, la paléontologie, les communications, l’infrapolitique, la psychologie, les sciences médicales et d’autres disciplines ont été profanées, questionnées et appropriées pour que se co-constituent de nouvelles approches hybrides. L’intégration et l’hybridité sont variables, ainsi la créativité artistique épouse la complexité et la superdiversité du monde actuel.

Rahissa Badibanga, Vincent Béchard-Ouellet, Sabrina Bolduc, Enzo Borel, Ève-Marie Bouchard, Eva Bougnon, Emmy Bouvette, Olivier Brisson, Florence Brisson-Brassard, Marie Camps, GrégoryCoeur, Brooke Desbiens, Louna Deschamps, Marie-Ange Desmeules, Hind Assia Ennigrou, Sarah Beaulieu.

La diffraction, concept important à certaines méthodologies féministes, cherche à cartographier les interférences, plutôt qu’à répliquer, reconduire et reproduire le statu quo. Il s’agit d’une approche de la recherche qui perturbe la hiérarchie entre chercheur·euses et objet de recherche en venant souligner la problématique entre les binarités théorie/pratique, outils de recherche/données, passé/présent, unité/diversité et mémoire/évidence. Bien que les finalités demeurent artistiques, l’objectif est de complexifier par l’hybridité, la spéculation, la conversion, l’échange, l’abduction et l’apprentissage, pour se rapprocher d’une démarche en recherche-création. Nous croyons fermement que le monde n’a plus besoin d’être réduit et nous proposons des alternatives qui visent à l’épaissir, plutôt qu’à l’amincir. Les artistes sont leur seule autorité.

Hédi Fatouch, Lisa Fortassin, Philip Gagnon, Alice Gendron, Marianne Giasson, Meriem Hadj Zekri, Vicky Houde Brousseau, Nathan Joanchicoy, Anne Lachuer, Dylan Laponche, Christelle Larouche, Stacy Larouche, Gabin Lemaître, Hugo Leroy, François-Baptiste « Chouchou » Mazuel, Yassine Mhibik.

Diffraction regroupe plus de quarante personnes étudiantes du baccalauréat et un large spectre de manifestations artistiques allant de l’abandon de zines à la performance d’un groupe de musique punk, en passant par l’installation, le 2D et tout ce qui demeure d’incertain et d’indéfini. À la manière d’un happening, l’exposition aura lieu dans plusieurs locaux de l’UQAC, soit la Galerie L’Œuvre de l’Autre (A0-1040), l’atelier de sculpture (P0-6030), le local de dessin (P1-2080), le local de maîtrise (A1-1190), la salle de répétition (A0-1210), la boîte noire (P1-4230) et plusieurs autres locaux en périphérie du « trajet principal ». L’inauguration aura lieu à 17 h, dans la Galerie. Une allocution d’introduction sera prononcée à cette même heure et à ce même lieu.

Clara Millour, Andrei Negru, Shana Patry, William Pedneault, Ariel Potvin, Yanik Potvin, Océane Pras Arotiana, Mickaël Rasoanaivo, Alain Rondeau, Nancy Tremblay, Clément Bascugnana-Thuret, Lola Verhas, Alice Vyboh, Laurine Walter.

Des néologismes, des énumérations, un communiqué de presse, une exposition, un discours critique et une pochette de Pink Floyd.

 

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Périphéries

Dans le cadre du cours Production en art, les étudiants-tes à la maîtrise en art de l’UQAC vous invitent au vernissage de l’exposition Périphéries,  le mercredi 2 avril à 17h à la galerie L’Œuvre de l’ Autre de l’UQAC.

Cette exposition est le fruit d’une proposition lancée par leur enseignante, Julie Andrée T., les invitant à explorer leur sujet de recherche-création à travers trois axes : la périphérie, envisagée comme le contexte social, politique et/ou culturel ; le périmètre, définissant les concepts propres à leur sujet de recherche-création ; et les paramètres, représentant le cadre, les étapes et les démarches du processus de création. Tout au long de la session, les étudiants-tes ont approfondi la poïétique de leur recherche en mettant l’accent sur ces paramètres, favorisant ainsi une approche plus expérimentale et réflexive de leur démarche artistique.

Au sujet des artistes

Nathalie St-Gelais avec son installation Fragments, invite à une réflexion sur la mémoire du toucher et les traces invisibles laissées par l’acte de soigner. Elle explore la relation intime entre le corps, la matière et le geste, interrogeant les liens entre soin, mémoire et trace.

Lubois Diatta propose La Ruche Éveillée une œuvre immersive d’alvéoles sculptées et suspendues qui illustre l’intelligence collective des abeilles et leur vulnérabilité face aux perturbations environnementales. Par le dialogue entre bois, cire et données écologiques, l’œuvre reflète la résilience de ces pollinisateurs essentiels et souligne notre interdépendance avec eux, incitant à une prise de conscience écologique.

Jeanne Bernard-Griffiths interroge la lisibilité du texte et la perception du spectateur face à l’ambiguïté graphique. Elle s’intéresse au moment où l’écriture, qu’elle soit manuscrite ou dactylographiée, devient difficile à déchiffrer, et à l’impact de cette illisibilité sur l’expérience de lecture.

Anja Mikz, à travers la transparence et la fluidité des tissus, elle explore un état intermédiaire, où le corps porte les traces d’un passage et dévoile ce qui vibre à la périphérie de l’être. Ses œuvres transforment l’entre-deux en espace de possibles, le déracinement en racines aériennes. Chaque strate translucide devient un fragment d’identité suspendue, en perpétuel dialogue avec le regard du spectateur.

Oksana Rozhkova aborde l’impact des contes folkloriques et de la culture soviétique sur l’identité russo-ukrainienne, en relation avec son ancrage québécois et canadien. À travers la réconciliation, la nostalgie et la réinterprétation, elle propose une vision nuancée du multiculturalisme en puisant dans le folklore pour créer de nouvelles formes identitaires hybrides.

L’œuvre de Diane J. Beaudoin repose sur trois éléments fondamentaux : la marche en plein air, l’attention portée et la réflexion émergente. Pour l’exposition, elle présente une série de petits tableaux issus de ses marches méditatives, accompagnés de haïkus grand format. Cette rencontre entre le tactile et le contemplatif, le minuscule et le monumental, invite le spectateur à une immersion poétique et introspective.

L’exposition Périphéries propose un regard sensible et pluriel sur les dynamiques de création qui émergent aux marges du visible et du perceptible. À travers des médiums variés et des explorations singulières, chaque artiste inscrit son travail dans un dialogue entre expérimentation et réflexion critique. Ce projet collectif invite le spectateur et la spectatrice à naviguer entre les limites et les zones d’incertitude, révélant ainsi toute la richesse du processus créatif en art actuel.

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Vitrine du Pavillon de arts: Nathalie St-Gelais

« Latence…ce qui s’efface, ce qui surgit »

Entre effacement et révélation, cette installation explore la fragilité des traces, la transformation continue de la matière et l’attente comme expérience sensible. La lumière, accompagne cette transition, figeant l’instant où tout est en suspension, où ce qui se dissout et ce qui surgit coexistent encore.

Étudiante à la maîtrise, Nathalie St-Gelais explore les traces et les gestes dans le rapport entre le corps et la matière, où le toucher et l’intuition modulent les formes et révèlent un dialogue sensible avec le matériau. Son travail examine comment nos actions quotidiennes, souvent inconscientes, laissent des empreintes physiques ou relationnelles dans notre environnement. À travers des projets immersifs et souvent interactifs, elle questionne l’identité, les interactions humaines et la mémoire des traces. Nourrie par une longue pratique comme massothérapeute, son approche s’ancre entre autres dans une réflexion sur l’agentivité, la cognition distribuée et la manière dont ce qui disparaît continue de résonner.

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