Les personnes enseignantes et chercheures doivent respecter tout le cadre juridique en vigueur, en y accordant une attention plus particulière quant à l’intégrité académique, la conduite responsable en recherche, la confidentialité et la sécurité des données qui pourrait être utilisées avec des logiciels d’IA.
En matière d’enseignement, le choix d’intégrer ou non l’IA et la manière de le faire, si c’est le cas, relève entièrement de la personne enseignante. Il est important de préciser les paramètres de l’utilisation d’outils d’IA générative dans le plan de cours avec les conditions selon lesquelles l’utilisation est permise, le cas échéant. Lorsque l’utilisation des outils d’IA générative est permise, cela doit être indiqué dans l’énoncé ou les consignes des travaux ou de l’évaluation.
Une attention particulière doit être portée à la façon d’évaluer les apprentissages en fonction de ces nouvelles réalités. Bien que l’attrait des logiciels de détection d’IA soit énorme, il est à ce jour impossible de détecter avec certitude un contenu généré par l’IA en raison de la piètre fiabilité des logiciels de détection. De plus, il est essentiel de considérer les enjeux liés à la propriété intellectuelle des personnes étudiantes dans l’utilisation de logiciel de détection ou d’outils d’IA.
En matière de recherche, les maisons d’édition ont des approches multiples en ce qui concerne l’utilisation de l’IA générative. Toutefois, la plupart partagent la posture qu’une personne autrice est la seule responsable de ce qu’elle soumet. Il est primordial de valider les approches éditoriales face à l’utilisation de l’IA dans un contexte de publication. Le même principe s’applique envers les exigences des organismes subventionnaires ainsi que dans le cadre de demandes de subventions.