Ce diplôme vise à former des professionnels du développement durable qui
pourront utiliser le titre «éco-conseiller diplômé». Ce titre est réservé aux
étudiants qui terminent avec succès le DESS en éco-conseil à l’UQAC. L’idée et
la pratique de l’éco-conseil viennent de France et de Belgique où il existe deux
instituts qui dispensent une formation similaire à celle proposée à l’UQAC.
Le programme se caractérise par son caractère interdisciplinaire et par sa
capacité à répondre aux besoins multiples de cohortes d’étudiants provenant
d’horizons disciplinaires, culturels et sectoriels diversifiés. Il permet à des
professionnels en exercice et à des diplômés de premier cycle, soucieux
d’acquérir une formation professionnelle de niveau universitaire, d’exercer un
métier original et adapté aux exigences d’une société en mutation et qui se
cherche.
Le programme propose des activités d’apprentissage théoriques et pratiques
dans
une perspective de transformation socio-écologique. Le co-apprentissage est
organisé dans des activités associées à plusieurs cours. Des spécialistes en
exercice, appelés conférenciers complètent les savoirs théoriques enseignés par
les professeurs et chargés de cours. L’articulation des acquis est réalisée en
classe pour permettre une meilleure mémorisation des connaissances. Les
étudiants doivent gérer plusieurs projets concrets pendant la formation
théorique. De très nombreux exercices de communication écrite et orale sont
prévus tout au long du cursus. La compréhension et l’intervention dans les
controverses socio-environnementales font l’objet d’un apprentissage en continu.
Dès le début des cours, les étudiants sont conviés à travailler en réseau avec
les diplômés des années précédentes. Enfin, le programme débouche sur un stage
pratique en milieu de travail.
À sa sortie, l’éco-conseiller dispose d’un bagage de savoirs et de
savoir-faire
lui permettant d’analyser les dimensions économiques, écologiques, sociales,
éthiques et de gouvernance d’une problématique tout en étant capable de
communiquer aussi bien avec les spécialistes de ces disciplines qu’avec le
public.
Depuis 2002, les étudiants trouvent des emplois dans différentes
organisations
au Québec, comme en Europe d’ailleurs : dans des ministères (agriculture,
environnement, éducation, santé, etc.), dans le domaine de l’éducation (collège,
université), dans de grandes entreprises (Rio Tinto, Desjardins, etc.), dans des
PME, des SADC et bureaux de consultants, dans des villes et MRC, dans des
sociétés d’État (Recyc-Québec, SEPAQ et Hydro-Québec) et enfin dans des
associations (OBNL).
Ils y gèrent des projets ou des plans d’action de développement durable,
s’occupent de la gestion des matières résiduelles, de plans de formation ou de
sensibilisation, de l’implantation de processus de certification
environnementale, imaginent des stratégies pour lutter contre les gaz à effet de
serre, aident à la décision pour une meilleure actualisation de l’économie verte
ou de la transition énergétique. Ils participent aussi aux contrats de rivière,
interviennent dans des consultations publiques, organisent des activités
d’éducation relative à l’environnement et au développement durable, appliquent
des grilles multicritères d’analyse de projets pour proposer des solutions
adaptées à des problèmes complexes, etc.
Les étudiants qui le souhaitent peuvent suivre un programme court de deuxième
cycle associé au DESS (15 crédits) pour obtenir un grade de maîtrise par
cumul.