Jeudi, 13 novembre 2025
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Le rôle essentiel de la physiothérapie dans le maintien d’une population active

Le 8 septembre marque la Journée mondiale de la physiothérapie.  Afin de mieux faire connaître certains rôles de la profession, le corps professoral des programmes en physiothérapie de l’UQAC, en collaboration avec le Centre intersectoriel en santé durable (CISD), a tenu un dîner-causerie qui a permis d’enrichissants partages.

D’abord, des étudiantes-chercheuses et étudiants-chercheurs ont présenté brièvement leur sujet de recherche, en abordant la façon dont ils arrivent à concilier la vie personnelle et clinicienne avec leur projet de recherche. Ainsi, Mireille Bouchard, Lydiane Lauzier ainsi que Mathieu Dallaire ont confirmé que même si étudier en recherche nécessite une grande rigueur, la flexibilité qu’offre un profil recherche permet de conjuguer plusieurs rôles.

« Deux fois par semaine, durant deux heures, j’accompagne mes garçons à leur cours de karaté, j’utilise ce temps pour me dédier à ma maîtrise, c’est la discipline que je me suis donnée. » explique Mireille Bouchard, qui travaille dans le réseau de la santé à temps plein, en poursuivant sa maîtrise à temps partiel.

L’activité s’est poursuivie en invitant d’autres personnes étudiantes à témoigner sur leur perception entre la pratique clinique et la recherche. C’est ainsi que Laurence Munger, Jérôme Tremblay-Bouchard et Alexis Nicole ont tous exprimé que la recherche et la pratique vont de pairs. Effectivement, c’est en faisant quelques constats sur des problématiques récurrentes dans leur pratique que ces étudiants et étudiantes se sont intéressées à la littérature scientifique sur le sujet et dans un deuxième temps à leur contribution en recherche pour améliorer ces situations.

Par exemple, Alexis Nicole qui concentre ses recherches sur l’instabilité de la cheville indique « Si une personne se blesse à la cheville en pratiquant une activité, la solution souvent envisagée est de ne plus pratiquer cette activité. Toutefois, cela mène vers l’inactivité et peut entraîner des conséquences sur le fait de vieillir en santé ou pas. L’idée est de voir comment on peut corriger la situation pour que ces patients puissent demeurer actifs. »

Enfin, une patiente de la Clinique universitaire en physiothérapie a accepté de partager son vécu pour démontrer comment la physiothérapie l’aide dans son cheminement. Atteinte d’un cancer du sein et ayant subi divers traitements, Laurianne Munger voyait son état général se détériorer puisque les douleurs induites par son plan de traitement étaient devenues handicapantes. En consultant la clinique, des exercices lui ont été proposés afin de diminuer ses douleurs et retrouver progressivement sa mobilité. « Quand on est malade, tout le monde nous dit de nous reposer, ce qui est un réflexe normal. Cependant, je conste qu’au contraire, c’est bouger qui donne de l’énergie, tout en respectant son rythme. ». partage Laurianne.

Bref, ce dîner-causerie a contribué non seulement à promouvoir les différents rôles de la physiothérapie, mais aussi à aborder certains aspect des études en recherche sous un angle différent.

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