Hier, c’était le 30 septembre. Il s’agit d’une date importante pour notre mémoire collective. Elle est désormais consacrée à l’écoute de la vérité, à la reconnaissance des blessures du passé et à un engagement sincère envers la réconciliation avec les Premières Nations.
Ce jour fait entendre les voix de celles et ceux qui ont vécu les pensionnats autochtones, qui portent encore leurs traces, et qui nous rappellent l’importance de la justice, du respect et de la dignité humaine. Il nous invite à faire preuve d’écoute, de cœur et de courage pour mieux comprendre et mieux agir, ensemble.
À l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), la réconciliation n’est pas qu’un mot. Elle prend vie à travers des gestes posés avec constance, ancrés dans le territoire et portés par une volonté de tisser des liens durables avec les Premiers Peuples.
Le Centre des Premières Nations Nikanite joue ici un rôle essentiel. Depuis plusieurs années, il agit avec détermination pour favoriser l’accès aux études, valoriser les savoirs autochtones et soutenir la réussite des étudiantes et étudiants des Premières Nations. Parmi les actions concrètes posées cette année, mentionnons notamment :
- Le développement de nouvelles formations en partenariat avec Tshakapesh et le Conseil de la Nation Atikamekw;
- L’implantation de programmes adaptés à Sept-Îles, Opitciwan et Mashteuiatsh;
- L’accompagnement offert au personnel enseignant qui souhaite intégrer les perspectives autochtones dans ses pratiques pédagogiques;
- Les ateliers de sensibilisation proposés à l’ensemble de la communauté universitaire.
Ces actions ne sont pas isolées. Elles s’inscrivent dans la mission plus large de l’UQAC : être un lieu d’enseignement, de recherche et de vie inclusif, ancré dans son milieu et ouvert à la diversité des savoirs et des cultures. Comme le souligne notre planification stratégique, la réussite passe aussi par le sentiment d’appartenance, la reconnaissance mutuelle et la capacité d’apprendre les uns et les unes des autres.
La réconciliation passe par l’éducation. Mais elle demande aussi de l’écoute, de la présence et du respect. C’est en valorisant les langues, les cultures et les récits autochtones, en adaptant nos formations et en soutenant les cheminements étudiants avec bienveillance que nous contribuons à un avenir plus juste.
Se souvenir pour mieux agir, c’est aussi reconnaître que ce processus n’a pas de fin. Il ne s’agit pas d’un moment unique, mais d’un chemin que nous devons parcourir ensemble, avec humilité. Un chemin qui nous transforme.
À l’UQAC, ce chemin est bien entamé. Il se trace dans les salles de classe, dans les politiques que nous adoptons, dans les projets que nous bâtissons avec les communautés, mais surtout, dans la relation humaine que nous entretenons avec celles et ceux qui nous invitent à avancer autrement. Ensemble.



