En juin dernier, j’ai effectué ma première mission en Chine à titre de vice-recteur aux études, à la formation et à la réussite. J’y suis allé curieux et un peu nerveux alors que j’en suis revenu convaincu : la valeur de ces partenariats est tangible, humaine et durable.
Nous sommes partis de Chicoutimi le 9 juin et, après des vols Bagotville-Montréal, Montréal-Séoul, puis Séoul-Shanghai, nous sommes arrivés à Shanghai le 11 juin en soirée avec 12 heures de décalage à apprivoiser. J’étais accompagné de Marie-Anne Blackburn, responsable de la délocalisation au Bureau de l’international, et appuyé sur place par Li Ke et Liu Li, agents de liaison et de recherche. Le lendemain, une marche au Bund m’a offert un premier contact saisissant : l’héritage architectural européen, la modernité des tours et l’énergie de la ville donnaient déjà la mesure de ce qui nous attendait.
Guizhou University — premier contact et remise de diplômes
Le 13 juin, cap sur Guiyang (environ 3 h de vol) et premier contact avec la Guizhou University. Un léger trac : je prends la parole devant des dirigeantes et dirigeants réunis pour la journée High-Quality Development and Innovative Practices in Talent Cultivation for Sino-Foreign Cooperative Education in Guizhou Province, organisée au North Alabama International College of Engineering Technology. L’allocution se déroule bien et fait tomber la nervosité : on sent d’emblée l’écoute et une volonté partagée de travailler ensemble.
Le souper qui a suivi a donné le ton de tout notre séjour : découverte de la gastronomie locale et hospitalité de nos hôtes. Entre plats partagés, conversations et sourires, j’ai compris que ces partenariats s’appuient autant sur la qualité académique que sur la qualité des liens humains.
Le lendemain, à Guizhou University, nous avons célébré la maîtrise en gestion de projet. Le midi, un déjeuner de travail avec nos partenaires a permis de faire le point sur notre collaboration et de réfléchir à bâtons rompus aux développements possibles. En après-midi, place à la première remise de diplômes, suivie d’un souper avec la cohorte. Ce qui m’a frappé : leur fort sentiment d’appartenance à l’UQAC et la fierté avec laquelle ils nous recevaient.
Tianjin — diplomations, réseau de diplômés et diplômées
Le 15 juin, journée bien remplie : trajet vers Tianjin (environ 3 h 30), accueil à la Tianjin University of Technology en compagnie de la Thompson Rivers University (Colombie-Britannique, Canada) et d’Osaka University (Osaka, Japon), également présentes pour les cérémonies de diplomation. Cela a donné lieu à de très beaux échanges. La soirée s’est poursuivie par des rencontres avec des diplômées et diplômés, dont notre étudiant ambassadeur, Andy Liu. Ces échanges ont mis en lumière la vitalité de notre réseau et la fierté que suscitent nos trois programmes à Tianjin : la maîtrise en gestion de projet, le baccalauréat en sciences des données et intelligence d’affaires et le baccalauréat en création 3D pour le cinéma.
Le 16 juin, nous avons été reçus par la direction de la Tianjin University of Technology pour faire le point sur notre collaboration et examiner des pistes de développement. En après-midi, cap sur la Grande Muraille pour une marche de quelques heures, puis rencontre en soirée à Beijing avec Beijing Construction Engineering Group (BCEG), dont les employées et employés forment l’essentiel de nos cohortes à la maîtrise en gestion de projet offertes à Beijing. Une rencontre unique et cordiale, centrée sur la valeur du diplôme pour leur milieu de travail.
Le 17 juin, nous avons repris l’avion en direction du Québec et sommes arrivés le 18 juin en fin de soirée. Le voyage se refermait avec la conviction renforcée que ces partenariats comptent : pour nos étudiantes et étudiants, pour nos équipes enseignantes et pour le rayonnement de l’UQAC.
Ce que nous diplômons aujourd’hui
Nos partenariats actifs se traduisent par des parcours clairs et reconnus, avec des cohortes bien établies :
- Guizhou University (Guiyang) — Maîtrise en gestion de projet.
- Tianjin University of Technology (Tianjin) — Maîtrise en gestion de projet, baccalauréat en sciences des données et intelligence d’affaires et baccalauréat en création 3D pour le cinéma.
Ces programmes reposent sur une coconstruction académique et des mécanismes de garantie de la qualité partagés. Ils forment des diplômées et diplômés capables d’évoluer dans des environnements diversifiés, avec une connaissance fine de deux contextes universitaires et professionnels.
La communauté UQAC en Chine
Au fil de cette mission, j’ai mesuré la vitalité de notre réseau sur place : des diplômées et diplômés qui souhaitent conserver un lien actif avec l’UQAC, une association de diplômés et diplômées dynamique, et l’engagement de notre étudiant ambassadeur, Andy Liu, qui facilite les contacts et l’entraide. Cette dynamique renforce l’appartenance à l’UQAC et contribue au rayonnement de nos programmes dans la région.
L’équipe derrière la mission
Une mission comme celle-ci repose sur un travail patient et précis. Je tiens à souligner l’apport de Marie-Anne Blackburn, responsable de la délocalisation au Bureau de l’international, dont la coordination a assuré la fluidité des déplacements et des protocoles. Sur place, Li Ke et Liu Li, agents de liaison et de recherche, ont multiplié les appuis : préparation des rencontres, suivi des dossiers, interprétation des contextes. Leur professionnalisme a permis de gagner du temps là où ça compte et de renforcer la qualité des échanges avec nos partenaires.
Regards de voyage
Quelques images me restent en tête. Shanghai, le Bund : le contraste entre les façades historiques et la verticalité moderne, premier contact avec une ville-monde. Guiyang : l’accueil des équipes et la convivialité des repas partagés, où l’on comprend vite que la table fait partie du dialogue. La Grande Muraille : la mesure du temps et du travail collectif. Partout, la courtoisie de nos hôtes et une curiosité réciproque qui facilitent la compréhension mutuelle.
Pourquoi ces partenariats comptent
La délocalisation de nos programmes en Chine s’inscrit au cœur de l’internationalisation de l’UQAC : présence académique à travers le monde, collaborations structurées et retombées tangibles pour notre communauté et notre rayonnement. Il s’agit de l’incarnation de notre vision : « une université de proximité, un impact sans frontières ». Chaque année, ce réseau mobilise plus de 1 500 étudiantes et étudiants actifs, près de 60 activités d’enseignement et quelque 40 ressources enseignantes. Ces parcours contribuent directement à la réussite et à l’employabilité de nos diplômées et diplômés, ici et à l’international. Ces missions transforment aussi nos pratiques : notre communauté enseignante vit des contextes d’enseignement interculturels et revient avec une perspective renouvelée qui nourrit leur engagement et leur approche pédagogique.
Nous continuerons à consolider l’existant et à assurer le meilleur accompagnement des cohortes, en demeurant à l’écoute de nos partenaires. L’UQAC a raison d’être fière de ces liens privilégiés. Et, déjà, j’ai hâte d’y retourner.
