Samedi dernier, l’UQAC accueillait l’événement « Les filles et les sciences…un duo électrisant » qui s’arrêtait pour une première fois à Saguenay. Initiée par Technoscience , l’activité qui vise à démocratiser les études et les professions traditionnellement masculines a fédéré pas moins de 60 élèves de 2e, 3e et 4e secondaire autour d’une programmation complètement inspirante.
Provenant des quatre coins de la région, les élèves ont amorcé leur journée en participant à des ateliers expérientiels. Les laboratoires de plusieurs secteurs de l’UQAC se sont mis en action afin de rendre tangibles certains rôles occupés par une personne qui poursuit une carrière en science. Par exemple, le département des sciences fondamentales de l’UQAC a permis aux participantes d’extraire les otolithes sur des éperlans, une action couramment réalisée dans les programmes en biologie de l’UQAC et qui permet l’avancée de la recherche, notamment chez les populations du flétan de l’atlantique. Dans le même ordre d’idées, le département des sciences appliquées de l’UQAC a proposé aux élèves de programmer un robot roulant « Rover », afin de mettre en pratique des compétences acquises dans les programmes de génie.
La journée s’est poursuivie avec un panel de discussion mettant de l’avant des parcours de femmes en sciences et ce sont deux participantes de l’UQAC qui ont contribué à faire briller leur profession. D’une part, Marie-Isabelle Farinas, ing.,Ph.D., professeur en ingénierie, a partagé son parcours qui met de l’avant des applications méconnues des sciences appliquée, comme c’est le cas dans le domaine de la santé. Étudiante-chercheuse à l’UQAC, Anne-Marie Proulx a quant à elle aussi exposé son cheminement, ses embûches et ses réussites à travers ses études en ingénierie.
Après un passage dans la zone découverte qui regroupait plusieurs kiosques liés aux programmes et professions traditionnellement masculines, les participantes ont eu l’occasion de visiter trois laboratoires de recherche. Le Laboratoire international sur les matériaux antigivres (LIMA), le Centre de transformation et de valorisation des bioproduits (CTVB) ainsi que les infrastructures du Pavillon du givre, ont impressionné tant pas leur stature que par la nature des activités de recherche qui y ont lieu.
Comme partenaire de l’événement, l’UQAC est convaincue qu’une activité inclusive comme « Les filles et les sciences…un duo électrisant », permet de démocratiser les parcours scientifiques, une étape déterminante pour la poursuite d’une carrière en sciences.


























