Le mercredi 12 novembre 2025, l’Université du Québec à Chicoutimi a accueilli, sous le parrainage du Laboratoire de gouvernances alternatives (LAGORA) et la supervision du professeur Olivier Riffon, un séminaire étudiant intitulé « La gouvernance territoriale face aux transitions sociales, économiques, politiques et environnementales : enjeux, acteurs et réponses ». Co-organisé par les doctorants Jean Claude Sunday Kadi et Bocar Harouna Diallo, cet événement s’inscrivait dans le cadre du cheminement du programme de doctorat en développement régional et territorial (DDRT) de l’UQAC.
Cette journée d’échanges scientifiques visait principalement à créer un espace dialogique favorisant la réflexion, la circulation des idées et l’apprentissage collectif. Elle avait également pour objectif d’offrir aux personnes participantes l’occasion de s’exercer à la communication scientifique et de renforcer le réseautage entre jeunes chercheurs et chercheuses.
Les étudiants et étudiantes, originaires de divers horizons territoriaux (Bénin, Togo, Cameroun, Côte-d’Ivoire, Burkina Faso, Haïti) et provenant de diverses institutions universitaires dont : l’Université du Québec à Chicoutimi, l’Université de Montréal, l’Université d’Abomey-Calavi (Bénin), l’Université de Lomé (Togo), l’Université de Sassari (Italie) et l’Université de Corse (France), ont abordé une diversité de thématiques liées notamment à la mise en œuvre des politiques publiques, à la résilience et à l’adaptation socioécologique, à la participation citoyenne, à la gouvernance territoriale ou encore à la gestion des conflits d’usage. Cette pluralité de perspectives a enrichi les discussions et permis des rapprochements féconds entre des problématiques propres à différents territoires.
Au total, 16 présentations, regroupées en cinq grands axes thématiques, ont alimenté les échanges tout au long de la journée. La pertinence et l’actualité des sujets traités témoignent de l’importance grandissante du rôle des chercheurs et chercheuses dans la compréhension des transitions économiques, sociales, politiques et environnementales à l’œuvre depuis plusieurs décennies sur les territoires.
Le séminaire s’est affirmé comme un espace dynamique d’apprentissage mutuel et de co-construction des savoirs entre des étudiants et étudiantes de divers programmes, autour des enjeux, des acteurs et des approches de solution possible sur la transition socioécologique.
Les cinq ateliers thématiques ont permis aux jeunes chercheurs et chercheuses de recevoir des commentaires constructifs de la part de leurs pairs, mais aussi d’expertes et d’experts, incluant des personnes œuvrant en recherche et des membres du corps professoral. Les échanges ont porté autant sur les cadres théoriques mobilisés que sur les choix méthodologiques et les résultats présentés par les présentateurs et présentatrices.
Réunissant plus d’une quarantaine de participants et participantes en présentiel et en ligne, le séminaire a été salué pour sa qualité organisationnelle. Cet événement a bénéficié du soutien de plusieurs groupes de recherche, dont le Groupe de recherche et d’intervention régionales (GRIR) et le Centre de recherche sur le développement territorial (CRDT).
Une reconnaissance particulière a été adressée à ces groupes de recherche dont l’appui scientifique, financier, logistique et organisationnel a été déterminant dans la réussite de l’événement.
Dans son allocution de clôture, le professeur Olivier Riffon a souligné qu’au-delà de la création d’un espace de partage et de réseautage, cette journée a mis en lumière l’étendue des opportunités de recherche qui se dessinent pour l’avenir. Selon lui, les thématiques abordées démontrent que, malgré la diversité des territoires étudiés, des liens étroits se tissent entre les enjeux soulevés, révélant la profondeur et la transversalité des défis contemporains.



