Le confort de nos sédiments

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Le confort de nos sédiments

Martin Bureau

11 janvier au 1er février 2023

Vernissage le 11 janvier à 17h

Notre époque est davantage marquée par une sensibilisation face aux débordements sociaux, environnementaux et idéologiques. Pourtant, nous agissons comme si nous étions dans un contexte d’énergie excédentaire, alors que nous sommes dans une situation d’énergie déficitaire.  Nous vivons dans la contradiction de nos dépendances aux ressources naturelles, que nous purgeons afin de préserver notre triomphe. Dans notre monde consumériste globalisé, malgré l’éveil des consciences (que l’on souhaiterait), les ambitions matérielles et idéologiques, destructrices et colonisatrices, prévalent et polarisent plus que jamais.  Rassemblées sous le dénominateur commun de cette critique des systèmes dominants, l’exposition Le confort de nos sédiments présente des œuvres produites depuis une douzaine d’années.

Biographie  Détenteur de la maîtrise interdisciplinaire en arts de l’Université Laval (MIA, 2016), Martin Bureau est né à St-Ubald, dans la région de Portneuf et a grandit à St-Félicien au Lac St-Jean. Il vit et travaille à Québec. Il est représenté par la Galerie 3, située également à Québec.

Son travail en arts visuels a notamment été exposé au Musée d’art contemporain MACVAL à Paris, à la Galerie 3 de Québec, à la Manif d’art 3 et 7 de Québec, à la Biennale de vidéo et des nouveaux médias de Santiago au Chili, à la Cinémathèque québécoise à Montréal, à la Galerie Lacerte de Québec et Montréal ou encore à la Galerie Nicolas Metivier de Toronto. Ses tableaux sont présents dans de nombreuses collections publiques et privées, dont le Musée National des Beaux-arts du Québec (CPOA), le Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul, le Musée du Bas Saint-Laurent, les Villes de Montréal et de Québec, l’Assemblée nationale du Québec, Les Caisses populaires Desjardins ou encore Loto-Québec. En 2003 et en 2016, il remporta le Prix Videre de l’exposition de l’année à Québec.

Son travail en cinéma fut présenté dans une centaine de festivals à travers le Canada et le monde, dont les Hot Docs à Toronto, le Chicago International Film Festival, aux Rendez-Vous Québec cinéma à Montréal, à Regard au Saguenay, au Festival de cinéma de la Ville de Québec (FCVQ), au Raindance Festival à Londres ou encore aux Prix Farel en Suisse.

Ses films furent nominés et/ou récipiendaires pour de nombreux prix, dont le Prix Yolande et Pierre Perrault pour le meilleur documentaire de l’année (2010), les Prix Jutra (2010), les Prix Prends ça court et Prix Écrans canadiens (2018), récompensant les meilleurs courts métrages, Prix cinéaste de l’année au FCVQ (2018), meilleure série web documentaire au Festival Die Seriale de Giessen en Allemagne, au Prix Numix à Montréal ou encore au Sacramento Underground Film Festival (2020).

Démarche Nous vivons à l’ère de l’anthropocène, l’ère de l’homme. Chaque geste que nous posons et chaque élément dont nous disposons contribuent à la sédimentation de nos grands débordements. Depuis la seconde moitié du XXe siècle, les changements sociotechniques et technologiques surviennent de manière exponentielle, agissant brutalement sur la dégradation des écosystèmes. Cet ensemble de phénomènes, formant le concept de la Grande accélération1, laisse préfigurer l’ultime récit de la chute des civilisations.  Investi par le concept d’anthropocène, je perçois ma pratique artistique en peinture et en cinéma comme la mise en forme d’une poétique du désastre.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_acc%C3%A9l%C3%A9ration#:~:text=La%20grande%20acc%C3%A9l%C3%A9ration%20est%20un,techniques%20et%20des%20communications%2C%20les

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