Marché de Noël

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C’est dans une ambiance festive que les étudiantes en arts de l’UQAC vous accueillent pour leur marché annuel de Noël, le lundi 27 et mardi 28 ainsi que le mercredi 29 novembre prochain  à partir de 9h jusqu’ à 16h, dans La Galerie L’Œuvre de l’Autre du Pavillon des arts.  Saisissez cette occasion privilégiée d’épater vos proches grâce à des cadeaux que vous aurez achetés auprès de jeunes artistes talentueuses et originales qui étudient à l’UQAC.

Illustrations, bijoux, cartes, dessins, tableaux, gravures, photos, créations originales seront mis en vente.

L’entrée à la galerie est gratuite comme toujours!

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Cueillette de Rafaelle Carrière

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Cueillette

Tout au long de l’été, j’ai arpenté les forêts du Saguenay afin de récolter différentes plantes de manière responsable. Mon installation présente le fruit de ces après-midis. Presque tous les matériaux sont naturels et ont subi des transformations minimales. Ils pourront donc être retournés à la terre à la fin du projet.

Cueillette présente une exploration sur les possibilités esthétiques des plantes, où elles sont présentées de manière onirique.

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Mathieu Rousseau

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Mathieu Rousseau

L’écueil

Banc de sable à fleur d’eau où un navire risque de s’échouer.

 Du 8 au 22 novembre 2023

 Vernissage le novembre à 17h

À partir de l’œuvre de Théodore Géricault : Le radeau de la Méduse, L’écueil est le résultat d’un projet de recherche-création. Il a pour but d’amener une réflexion et un questionnement sur la citation visuelle comme moyen d’enrichissement de composition et de technique au sein de sa démarche picturale et sculpturale.

Pour ses créations picturales, il privilégie une technique mixte sur grands formats où sont utilisés le collage, l’aérosol, l’acrylique et l’huile sous différentes formes. Les sculptures sont réalisées avec divers matériaux de forme et dimensions multiples.

L’écueil a pour but d’explorer la complexité des possibilités issue de la citation visuelle, un travail qui porte à réfléchir sur notre société et l’humain qui la définit.

Dans le domaine des arts depuis plus de 20 ans, Mathieu Rousseau explore le monde des arts visuels sous plusieurs formes. La peinture et la sculpture sont ses domaines de prédilection. Né au Québec, en 1978, Rousseau est passionné par l’art. il a exposé dans plusieurs centres d’exposition. Son travail témoigne d’un regard insistant sur le monde qui nous entoure. L’artiste rassemble différents codes, la présence de lignes, les formes et les couleurs représentent bien sa perception. Ce qu’il tente de faire ressortir c’est le rapport entre l’œuvre, la matière et l’artiste.  Mathieu Rousseau présente ici le fruit d’une longue exploration entamée à l’UQAC en 2021 dans  le cadre de sa maîtrise en création.

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Terraformages de Emy G. St-Laurent

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TERRAFORMAGES est une installation nomade qui envahit les espaces en les recouvrant d’appendices textiles biomorphiques. Ces fragments de paysage qui en résultent font partie de ma recherche entourant les correspondances entre pensée écologique et écologie de pratique artistique. Ils réapparaissent dans mes compositions picturales et se multiplient en différentes itérations dans d’autres contextes sculpturaux, à la manière d’une généalogie qui mêle les médiums et sujets.

Originaire de Baie-Comeau sur la Côte-Nord, Emy G. St-Laurent complète un baccalauréat en peinture et dessin à l’université Concordia en 2013.   Résidant au Saguenay depuis 2021, elle termine présentement une maîtrise en arts visuels à l’UQAC.

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Marie-Ève Levasseur et l’incalculable corps-glitch

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Marie-Ève Levasseur

L’incalculable corps-glitch

 Du 27 septembre au 1 ier novembre 2023

 Vernissage le 27 septembre à 17h

 L’incalculable corps-glitch rassemble un corpus d’œuvres conçues entre 2019 et 2022. Réunissant un large éventail de médiums et d’approches — allant de l’installation à la vidéo, de la céramique à la réalité virtuelle — l’exposition pose un regard empathique sur le corps et sa présence physique, sur sa dimension sensible et sur son potentiel d’émancipation et d’optimisation à travers la lentille technologique.

UN GLITCH DANS L’HUMANISME

Pour cette exposition, l’accent a été mis sur des œuvres qui s’intéressent tout particulièrement au corps et à son rapport d’extension avec les technologies. Les perspectives explorées remettent notamment en question la posture humaniste et cette croyance en l’homme, le man que souligne Rosi Braidotti lors de sa conférence dans le cadre du Inhuman Symposium tenu à Kassel en 2015, bien ancré au cœur du sens de ce terme. Il s’agit aussi d’interroger la dimension patriarcale qui noyaute la perspective humaniste traditionnelle. En ce sens, le travail de Levasseur pose un regard concerné sur le corps comme potentiel d’altérité et de multiplicité, qu’un certain posthumanisme technologique a le pouvoir d’activer, ne serait-ce que de manière spéculative.

 

L’idée d’optimisation corporelle se trouve au cœur de l’œuvre Unboxing Another Otherness (2021-2022), constituée d’une série de courtes vidéos, sous forme d’épisodes, et d’objets sculpturaux. Le unboxing, c’est-à-dire le déballage de biens de consommation sous forme de vidéos, dans ce cas-ci d’objets de design spéculatif, est un phénomène Internet que l’on peut observer sur YouTube et Instagram. Ces objets fictifs procurent ici aux consommateurs·trices différentes formes d’extensions et de life hacks.
Semblablement, l’installation Swiping Compressed Filtered Love (et enfin, permettre l’incontrôlable) (2019) explore le potentiel d’une prothèse « phéromonale » olfactive, extension active d’une application de rencontres, un Tinder du futur. L’œuvre, constituée d’une vidéo d’animation 3D, de textiles imprimés et d’objets, évoque un avenir où ce genre de site serait optimisé bien au-delà de la virtuosité algorithmique.

 

Avec Le corps-glitch (multitudes) (2021-2022), une œuvre de réalité virtuelle réalisée dans le contexte d’une résidence à Sporobole, Levasseur s’est intéressée au corps comme entité processuelle et impermanence incarnée. « [U]n corps-glitch indéchiffrable, échappant à la simplicité du binaire, à la catégorisation – un corps-glitch grotesque et beau, cousu de plusieurs morceaux, un corps multiple imbriqué dans l’ambiguïté, […] ». Cet extrait du fil narratif qui nous accompagne dans cette expérience exprime toute l’indétermination émanant du concept de corps-glitch. À la fois erreur et ouverture, la notion de glitch suppose la possibilité d’une transformation, d’une mutation. L’environnement virtuel créé par Levasseur suggère un univers symbiotique, où il devient possible de se connecter aux espèces végétales, animales et technologiques à travers un processus constant de mutation et de redéfinition identitaire, allant au-delà des cases et des catégories. (texte de Nathalie Bachand)

 

Marie-Ève Levasseur est un.e artiste interdisciplinaire actuellement basé.e à Tiohtià:ke/Montréal. Son travail se déploie à travers divers médias tels que la vidéo, l’installation, la sculpture, l’impression numérique, l’animation 3D et la réalité virtuelle et augmentée. Ielle s’intéresse à la notion de processus, de métamorphose ainsi qu’à une potentielle collaboration avec le non-humain. Ses recherches puisent dans un posthumanisme féministe et tentent de cerner la place du corps matériel et émotionnel dans nos communications à travers les écrans. Ses projets se nourrissent de science-fiction féministe et font appel à la fabulation spéculative, évoquant souvent des contextes dans lesquels se déploient des dispositifs fictifs.

 

 

 

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