Conférence C-Utile: « Le connectivisme – Redéfinir l’apprentissage et repenser l’enseignement »

Le projet C-Utile UQAC peut avoir semblé bien calme depuis quelques temps, mais ce n’est pas tout à fait vrai… C’est que nous préparons des dossiers sur les choix des « app » en éducation et sur la pédagogie inversée. Ça prend un peu de temps, mais vous devriez avoir accès à de beaux rapports bien documentés et des conférences intéressantes en août et septembre 2014. Ça prend du temps pour bien faire les choses!

Néanmoins, j’ai saisi une opportunité récemment et je vous annonce avec plaisir que C-Utile UQAC tiendra un midi-conférence le 22 avril prochain auquel vous pourrez participer en ligne et en présence… Voici toutes les informations utiles et nécessaires.

Thème de ce midi-conférence:

Le connectivisme – Redéfinir l’apprentissage et repenser l’enseignement

Date et Heure:

Le 22 avril, de 11h45 à 12h45.

Résumé:

Les nouvelles technologies de la communication ont tant modifié le rapport au savoir qu’une nouvelle théorie de l’apprentissage se dessine : le connectivisme. Celle-ci n’évince pas vraiment les théories établies, mais elle apporte un éclairage nouveau sur l’apprentissage à l’ère des réseaux numériques, soit une extension en quelque sorte des facultés cognitives, voire une transformation. Du coup, l’enseignement doit s’adapter. Mais qu’en est-il de cette théorie? En quoi est-elle distincte? Pourquoi menace-t-elle les structures scolaires actuelles? Comment doit-on repenser l’enseignement? Voilà quelques questions auxquelles ce midi-conférence veut apporter des éléments de réponse.

Conférencier:

M. François Guité, consultant en éducation et nouvelles technologies — MELS

Bio du conférencier:

Enseignant, François Guité a toujours exploré les nouvelles tendances pédagogiques. Intrigué dès le début par les technologies de l’information, il a initié un groupe de travail pour explorer leurs contributions à l’enseignement-apprentissage. Cette aventure l’a mené à des études postuniversitaires et un séjour dans le secteur privé pour http://adobe.uqac.ca/patrickgiroux

Entrez en tant qu’invité!

Notre conférencier répondra aux questions et discutera volontiers avec les participants à la fin de sa présentation. J’espère que nous y serons nombreux!

La scientifique 2.0!

C’est déjà la fin de nos cours et les stages commencent! Durant ces dix semaines, je peux vous dire que j’en ai appris des choses, des choses concrètes pour notre future profession. Pour ce qui concerne le cours d’initiation aux technologies éducatives, je vais vous avouer un secret… Je n’en ai jamais parlé auparavant… Au début, avant que je suive ce cours, je me disais que la compétence TIC n’était pas si importante que ça. Pour moi, elle était optionnelle. Par exemple, je me disais que j’utiliserais l’ordinateur pour montrer à mes élèves des vidéos de phénomènes physiques, pour leur montrer comment faire un rapport de laboratoire, etc. Mais ATTENTION! J’ai changé d’avis! Maintenant, après mûre réflexion (et après ce que j’ai appris dans ce cours aussi), je vais essayer d’intégrer le plus souvent possible les TIC. Or, ce n’est pas juste en utilisant le plus de technologies possible qu’on intègre cette compétence, mais bien en utilisant la bonne technologie selon le besoin, la pertinence et l’activité et pendant une durée limitée. Il faut l’utiliser intelligemment. Il faut prévoir un plan B quand on a l’intention d’utiliser les TIC en classe et cela se fait de manière transversale.

J’ai réalisé que je me suis un peu sous-estimée par rapport à cette compétence. Avant de suivre ce cours, je connaissais très bien les notions par rapport au plagiat et par rapport à la recherche de bonnes informations. Je connaissais plusieurs logiciels qui sont nommés dans mon premier billet. Cependant, je ne connaissais aucunement l’écriture collaborative et maintenant, croyez-moi que je vais l’utiliser souvent. Je ne savais pas qu’ils existaient des jeux sérieux. Puis, je pensais qu’écrire par messagerie texte changerait la maîtrise de la compétence d’écriture en français. Pourtant, les recherches disent le contraire.

Je disais dans mon premier billet que je voulais apprendre à utiliser les TBI et je suis contente que cet apprentissage fût réalisé. Je pensais que le fonctionnement de ces appareils était compliqué, pourtant ce n’est pas le cas. Je viens de réaliser que lorsqu’une nouvelle technologie vient « d’apparaître », il ne faut pas paniquer par rapport à son fonctionnement et à son utilisation, il faut juste prendre le temps de la découvrir, de l’essayer et de s’amuser dessus pour mieux s’en servir. En 15 minutes, j’ai su comment il fonctionnait et comment le rendre pertinent pour mes situations d’apprentissage en sciences. Je tiens à remercier les professeurs de ce cours, puisqu’ils m’ont aussi montré plusieurs sites Internet pertinents pour l’enseignement des sciences et pour faire des schémas conceptuels.

Personnellement, j’aime bien les appareils Apple et je vais continuer ma recherche d’applications utiles et pertinentes pour l’enseignement de sciences et des technologies, puisque j’aimerais enseigner dans les classes iPad. Il faut prendre des initiatives par rapport au développement de cette compétence et aussi pour se mettre à jour. Le développement des technologies va s’y vite…

En conclusion, la bonne utilisation des TIC en classe permettra, selon moi, de motiver les élèves, de sauver du temps, de rendre plus intéressant des situations d’apprentissage et puis finalement, de faire entrer dans nos classes la situation actuelle par rapport à l’utilisation des technologies par nos élèves. Maintenant, je pense fortement être capable de bien exercer un esprit critique et nuancé par rapport aux avantages et aux limites véritables des TIC comme soutien à l’enseignement et à l’apprentissage.

Ce billet a été créé dans le respect du code d’éthique du blogueur et en suivant la procédure de rédaction pour les articles et les commentaires. http://blogues.repertoireppo.qc.ca/fr/politique-dutilisation-des-blogues-du-repertoire-ppo-2/code-d’ethiq/

À la fin… des TICS?

Une autre session est achevée et voilà que nous nous tournons vers notre prochain stage la tête remplie de nouvelles informations sur l’enseignement. Avant de commencer ce fameux 3e stage, je crois qu’il est nécessaire de faire une petite rétrospection de tout ce nouveau bagage. Dans notre cours de TICS, nous avons rédigé un billet au début de la session sur nos compétences et maintenant, il est temps de me questionner sur mes apprentissages. Suis-je prête à affronter les TICS dans l’enseignement ? Je ne pense pas, mais je sais que je le suis plus qu’au début de la session. Nous avons étudié plusieurs sujets intéressants dans le domaine de l’utilisation des outils informatiques dans l’enseignement et voilà ce que je retiens. Je suis consciente de leur importance dans notre génération et de l’impact positif qu’ils peuvent avoir sur l’apprentissage des jeunes. Cependant, je ne crois pas que le monde de l’enseignement soit totalement prêt à les recevoir (TICS), mais il s’agit d’un autre débat.

La notion concernant les BYOD m’a beaucoup intéressée lors de ce cours. Une fois renseignée sur les avantages et les inconvénients, j’ai fait mon opinion. Je trouve que, même s’il peut être compliqué de contrôler une classe complète de jeune apportant son matériel technologique, le BOYD permet une nouveauté dans une routine qui peut être longue et monotone. Qui n’aime pas faire changement et sortir quelques fois des sentiers battus! De plus, le BOYD permet de nombreux projets collaboratifs passionnants.

Durant cette session, j’ai travaillé sur un sujet qui m’a plutôt surprise. Je ne pensais pas du tout me sentir interpellée par le sujet de la programmation informatique au primaire. Lors de ce travail, j’ai découvert l’outil Scratch. J’adore ce site et j’espère apprendre à mieux le connaître. Selon moi, Scratch gagne à être connu et développe plusieurs compétences établies par l’école québécoise. Ensuite, j’ai beaucoup aimé les présentations offertes par les autres équipes et je suis plus ouverte vis-à-vis des téléphones cellulaires. J’ai été étonnée par le nombre de messages textos que peuvent s’envoyer les adolescents. J’utilise seulement mon cellulaire pour téléphoner et je ne connaissais pas les nombreuses possibilités offertes pour les cellulaires (poll everywhere).

Deux sujets fondamentaux dans le cours de TICS ont attiré mon attention. Il s’agit du plagiat et de l’identité numérique. Le cours concernant le plagiat m’a appris que la plupart des gens copient sans même le remarquer. Il est bien important de citer nos sources et de renseigner les jeunes sur le plagiat. Le problème est souvent méconnu et peut être facilement contré en enseignant l’utilisation des différents ouvrages de référence. Le cours centré sur l’identité numérique m’a démontré que la plupart des jeunes utilisent le web sans se questionner et sans se soucier des répercussions. Le web est un outil à double tranchant et il faut sensibiliser les jeunes aux conséquences pouvant découlés de l’utilisation du net.

Finalement, après dix semaines à discuter des technologies dans l’enseignement, je me suis rendu compte qu’il ne sera pas toujours évident de les utiliser. Je sais désormais qu’il est recommandé d’en faire usage tout en gardant un plan b. Je ne suis peut-être pas tout à fait prête, mais, s’il faut attendre d’être prêt pour débuter quelque chose de nouveau, nous ne le commencerions jamais.


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J’ai écrit cet article dans le respect du code d’éthique du blogueur et en suivant la procédure de rédaction pour les articles et les commentaires.

Même pas stressant

Malgré le pauvre registre francophone utilisé pour mon titre, celui-ci reflète parfaitement mon état d’âme envers les TIC en classe. Peut-être que pour certain c’est un peu arrogant ou bien un excès de confiance en mes capacités, mais je crois tout de même que j’étais techno compétent lors de mon inscription au cours et que je suis juste encore plus qu’auparavant. La compétence 8 c’est dans la poche et tout ce que j’ai fait était du raffinage. Dans ma future carrière d’enseignant je vais utiliser les technologies, lorsque c’est possible bien entendu, dans ma classe. J’aime essayer des nouvelles choses technos ou pas. Par exemple un beau concept que j’aimerais essayer un jour est la classcraft, ou apprendre devient une aventure avec nos élèves. Essayer reminder101, un application qui permet de «texter» notre classe et parents qui se sont inscrit au groupe. Une chose que j’ai apprise est qu’il y a beaucoup plus de ressources qu’on pense, dans le cadre du cours on nous montre ce qu’il y a en surface et c’est bien normal, après tout n’est-ce pas un cours d’initiation? Puisque j’étais déjà à l’aise avec ce qui était enseigné, j’ai mis le temps disponible pour explorer plus en profondeur le monde des TIC sur le web. Première constatation, il faut parler en anglais et être à l’aise de le lire. Sur mon compte edmodo, j’ai beaucoup «surfé» sur les blogs, idées et projets d’anglophones situés majoritairement situés aux États-Unis. Educanon pour faire et partager des vidéos éducatives. Je pense que vous voyez la direction que je prends, il faut sortir des sentiers battus et se mouiller un peu en allant chercher des éléments en anglais. Quelque chose qui m’a surprise dans ce cours était le manque de connaissances de base, je m’explique, il y a certaines choses que je considérais de base comme avoir un dropbox, google drive, googler efficacement, voyez-vous des trucs essentiels sur l’internet. J’ai pu voir alors à quel point c’était essentiel que nous ayons un cours sur l’initiation aux technologies et celui-ci m’à également ce que je pensais, je suis technocompétent et j’ai hâte de pouvoir mettre à profit les technologies dans ma classe. La technologie est très instinctive pour moi et j’ai nul doute que je vais être capable de transmettre ceci à mes élèves. Utiliser ces nouveaux outils pour faire des classes ou apprendre est agréable et que les élèves ne sentent pas qu’ils sont dans une classe en 1973 et ou toute forme de technologie est proscrite. Je crois qu’il faut être fou ou vraiment mal à l’aise avec les technologies pour ne pas les utiliser. Les possibilités pédagogiques sont énormes. En 2014, il est aberrant que des enseignants ne soient pas capables de manipuler avec les nouvelles technologies. Bien content que nous ayons ce cours, j’ai peut-être moins appris que d’autres car j’avais déjà un bon bagage, mais pour d’autres qui connaissaient ça à peine, ce cours leur a sauvé beaucoup d’ennuis!

https://www.edmodo.com/
http://www.classcraft.com/en/
http://www.educanon.com/
https://www.remind101.com/

Les 7 commandements du technocompétent

« Me voilà bientôt au terme de ma formation, mais au vu de ce bilan, mes compétences en matière de technologies sont encore très limitées. » : c’est par ces mots que je terminais mon premier billet rédigé en début de session. Certes, il serait démesuré d’affirmer que je suis désormais devenue experte en la matière mais je pense avoir acquis quelques connaissances supplémentaires. Après 10 semaines de cours, voici le bilan de mes apprentissages en 7 commandements.

1. Face à la génération C et aux suivantes, tu t’adapteras.
Natifs des technologies, ils représentent 16% de la population. Grâce à celles-ci, ils communiquent, collaborent, sont créatifs et connectés, ce qui leur vaut le nom de « génération C ». Le web a modifié leur perception du savoir et leur représentation du rôle de l’école : plutôt que d’amasser des connaissances, ils attendent de l’école qu’elle les aide à apprendre et à devenir compétents pour utiliser les informations trouvées.

2. En classe, davantage les TIC, tu utiliseras.
Que ce soit pour clavarder ou communiquer, écouter ou télécharger de la musique ou encore rechercher de l’information, les jeunes d’aujourd’hui sont de grands consommateurs d’Internet. Or, le rapport réalisé par le CEFRIO de 2009 met en évidence que ces technologies sont massivement utilisées à la maison mais extrêmement peu à l’école. Ce constat laisse perplexe. Les jeunes réclament d’ailleurs qu’on leur apprenne à développer leur esprit critique, à faire des recherches efficaces sur Internet, à découvrir de nouvelles applications pour réaliser leurs travaux autrement…, des attentes qui sont identiques à celles des élèves de la génération précédente. Alors, à quand un changement ?

3. Pour réussir l’intégration des TIC, un plan B tu prévoiras !
Les enseignants qui réussissent l’intégration des technologies et qui persévèrent sont ceux qui, en cas de difficultés, ont prévu un plan B. Celui-ci consiste à remplacer le média technologique par un média moins ou pas technologique. Cela leur permet de rebondir et de poursuivre le cours normalement s’ils rencontrent des problèmes techniques.

4. Au service de l’apprentissage, tu les emploieras.
Les technologies sont uniquement des outils disposés à favoriser l’apprentissage d’une discipline. Réussir l’intégration des TIC, c’est aussi viser la transversalité c’est-à-dire utiliser les technologies au sein d’un contexte, d’un cours précis. L’outil doit ainsi être mis au service de l’apprentissage.

5. Forces et faiblesses de ces outils, tu décèleras.
Être technocompétent, ce n’est pas uniquement maitriser l’utilisation de tel ou tel outil. C’est avant toute chose pourvoir faire preuve d’esprit critique pour analyser et évaluer leurs forces et leurs faiblesses. L’objectif sera alors de déterminer dans quel contexte ils apporteront une réelle plus-value aux enseignements ou apprentissages.

6. À plusieurs thématiques, tes élèves, tu sensibiliseras.
Face à l’utilisation massive et souvent autodidacte des TIC et pour répondre à certaines compétences des domaines généraux de formation, l’école a aussi son rôle à jouer en matière de sensibilisation. Faire prendre conscience aux élèves de leur identité numérique et de ses impacts ou encore de l’importance de citer ses sources pour éviter le plagiat sont des réflexions contribuant à responsabiliser les élèves dans leur utilisation d’Internet.

7. Pour collaborer, communiquer ou informer, tu en profiteras.
Les TIC offrent aujourd’hui de nombreux outils pratiques et efficaces que ce soit pour créer des ressources, se former, échanger et communiquer de l’information, travailler en collaboration… Google drive ou Etherpad, Twitter, Facebook ou bien d’autres réseaux sociaux, Prezzi sont autant de possibilités accessibles gratuitement et faciles d’utilisation pour répondre aux différents besoins dans l’exercice du métier d’enseignant.

Technocompétent, en partie, tu deviendras.

On pourrait encore en citer bien d’autres mais voilà déjà un bref aperçu des connaissances et des apprentissages que j’ai pu effectuer au cours de cette formation. Je pense ainsi avoir gagné en technocompétence même si en matière de technologies, celles-ci étant en perpétuelle évolution, le chemin à parcourir se renouvelle sans cesse. Mais n’est-ce pas là une richesse de notre métier ?

Étu74


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Intégrer les TIC, pas si facile que ça!

Au cours des dix semaines du cours : Initiation aux technologies éducatives, j’ai appris plusieurs notions quant à l’utilisation des technologies de l’information en contexte scolaire. Étant une compétence à acquérir au cours de ma formation, je ne me considérais pas vraiment comme une personne « technocompétente » et je ne me voyais pas vraiment utiliser les TIC adéquatement dans mes futures classes. Dans ce court texte, il sera question de l’évolution de ma compétence TIC.

D’abord, pour bien utiliser les TIC en classe, je sais maintenant qu’il faut s’en servir dans le but d’améliorer nos activités pédagogiques. Il ne faut pas s’en servir comme support visuel comme malheureusement plusieurs enseignants font présentement. Pour cela, plusieurs outils sont disponibles pour aider les enseignants. Par exemple : les outils d’écritures collaboratives (googledocs, etherpad), les applications (noteandtime, explaineveryting), les logiciels qui détectent le plagiat et toutes les fonctions vidéo, photographie, message. Je comprends maintenant qu’il faut se servir des TIC afin d’améliorer notre enseignement. Les cours sur le BYOD et sur la pédagogie inversée m’ont vraiment démontré que c’est une bonne chose de les utiliser. De plus, le simple fait de créer un blogue ou un portfolio en ligne où les élèves peuvent y écrire leurs résumés de texte est, selon moi, une bonne façon de diversifier notre enseignement et ainsi motiver les élèves.

Ensuite, bien que je me croyais à l’aise avec l’utilisation des TIC, j’ai compris que cela demande bien plus que de texter avec mon téléphone, de clavarder sur des réseaux sociaux et de jouer à des jeux vidéo pour être capable de bien les intégrer dans une classe.
C’est un domaine qui fait des progrès à une vitesse effrénée et un enseignant doit être capable de s’adapter en allant chercher de l’information.
Je crois qu’en tant qu’enseignant, il faut être prêt à devoir enseigner avec des technologies puisque c’est ce qui intéresse les jeunes maintenant.

De plus, j’ai pris conscience de l’importante d’informer les élèves sur l’identité numérique et sur la notion de plagiat. Un enseignant doit informer les élèves sur les bases de l’utilisation d’internet.

Enfin, dans le cadre de mon futur stage en Belgique, j’aurai à me servir des technologies pour mon évaluation. Je vais faire des vidéos-conférences et des films pour que mon superviseur au Québec puisse m’évaluer. C’est nouveau pour moi et j’ai bien hâte de manipuler davantage cet outil qu’est l’iPad. Avant ce cours, je n’aurais jamais imaginé devoir me servir d’un iPad pour planifier mes cours et devoir me faire évaluer par celui-ci, maintenant, je vois cet outil comme une vraie merveille et j’ai hâte de m’en servir.

En conclusion, bien que je sois plus informée sur la compétence TIC, je crois que c’est en travaillant avec les technologies que l’on apprend réellement à se les approprier pour ainsi mieux les intégrer. Je sais maintenant comment aller chercher l’information avec des sources fiables, je connais les possibilités et les limites des technologies et je connais plusieurs outils qui pourront m’aider à les intégrer dans le futur. Bref, avec toutes mes connaissances, je vais voir l’intégration des TIC comme un beau défi.

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La vidéoscopie dans la classe

L’intégration des TIC dans la classe se bute souvent à des considérations d’ordre économique. L’enseignant doit donc essayer d’utiliser les technologies que les élèves possèdent déjà. La caméra, intégrée aux appareils mobiles, représente l’une des technologies les plus courantes. Le texte suivant sera un résumé réflexif sur l’utilisation de la vidéoscopie en classe.


Tout d’abord, la lecture de mes textes m’a démontré que deux tendances majeures ont marqué l’intégration de la vidéoscopie dans la classe. En premier lieu, dans les années 70 et 80 un premier effort de modernisation des pratiques pédagogiques a amené plusieurs enseignants à intégrer la vidéoscopie comme soutien à la formation des futurs enseignants. Des « classes-laboratoires » ont alors été mises sur pied dans différents établissements d’enseignement supérieur afin de permettre aux étudiants en enseignement de mettre certains de leurs apprentissages théoriques en pratique. L’idée globale est qu’il est préférable que le futur enseignant fasse des erreurs dans une classe de simulation plutôt qu’une fois rendu en classe, avec de vrais élèves. On parvient ainsi à tirer profit de l’une des stratégies d’apprentissage les plus instinctives et efficaces ; le mimétisme. Aussi, des auteurs comme Meeschaert 1987 préviennent que l’utilisation de la vidéoscopie doit être préparée et structurée. Il ne faut pas non plus tomber dans le piège du perfectionnisme. Les participants doivent être conscients qu’il s’agit d’un vidéo amateur. La mise en scène doit être utilisée pour dédramatiser la gêne de certains élèves. Aussi, on doit éviter l’effet de spectacle lors de la présentation du vidéo pour ne pas déranger ces élèves timides. C’est donc dans cette première vague que la vidéoscopie a fait son entrée dans le monde de la pédagogie, d’abord comme soutien à la formation des enseignants.


Ensuite, dans les années 2000, la prolifération d’appareils technologiques permettant la capture et le visionnement de séquences vidéo a révolutionné l’usage de la vidéoscopie dans la classe. La facilité qui est reliée à la multiplication des supports vidéo a amené de nombreuses nouvelles possibilités pédagogiques. Tout d’abord, la vidéo peut jouer plusieurs rôles dans une séquence d’apprentissage. On peut l’utiliser pour faire une démonstration ou faire l’évaluation d’une notion. Le vidéo peut permettre de faire une simulation ou représenter le travail final d’un projet étudiant. Enfin, la vidéoscopie peut permettre la formation à distance. Les moyens technologiques de partage d’informations maximisent aussi l’efficacité de la vidéoscopie en classe.


En conclusion, la vidéoscopie est une pratique relativement vieille, qui s’est toutefois modernisée au goût du jour en fonction du contexte technologique actuel. Les élèves apprécient l’utilisation de la vidéoscopie et cette pratique permet certainement de faire des apprentissages significatifs.

Étu66

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Allumer les passions

Ma session dans le monde de la pédagogie tire à sa fin. Je me permet de déborder du cadre du cours en lien avec PédagoTIC pour avoir une meilleure vue d’ensemble de la pédagogie et de toutes les possibilités offertes par cette science, non, plutôt cet art!

Le cours d’initiation aux technologies éducatives m’a permis de me familiariser avec différentes technologies et techniques comme le BYOD qui peut permettre d’équiper une classe en nouvelles technologies en passant outre la courbe d’apprentissage de ces machines puisque les jeunes connaissent déjà les appareils. J’y ai aussi appris à considérer les demandes et les besoins des étudiants face aux technologies et à la pédagogie, mais aussi à (tenter de) me réconcilier avec les TBI. En fait, j’avoue que sur ce dernier point j’accroche encore. Pourquoi équiper les classes d’un tel gadget à 5000$ quand on pourrait utiliser des approches beaucoup moins coûteuses et plus personnalisées pour chaque élève tels des iPad? J’espère bien qu’il y ait des réactions à ce sujet!

Tel que promis, je déborde un peu du cadre du cours puisque j’ai aussi suivi le cours Approches pédagogiques en même temps. Dans ce cours, j’y ai suivi l’apprentissage de diverses approches de la nouvelle vague pédagogique et j’ai été marqué par la façon de faire de Célestin Freinet qui, par des scènes du quotidien, incruste sa matière et ses activités pédagogique. Freinet croyait aussi qu’il est important pour l’école de boucher le fossé qui se creuse entre la réalité et le milieu scolaire. Ovide Decroly, quant à lui, croyait que la matière n’a de sens que si la théorie rejoint la pratique. Elle n’a de sens que si l’étudiant en témoigne un intérêt et en comprend l’utilité. Ces théories, alliées aux technologies vues en classe nous permettraient en quelque sorte de réinventer la classe magistrale pour la recentrer sur les étudiants, que ce soit par l’utilisation de Polleverywhere qui leur permet de texter leurs questions ou pour les faire valider leur réponse en abaissant la pression sociale engendrée par la peur de se tromper ou en utilisant des supports visuels plus dynamiques et des façons de faire plus interactives.

Une autre chose qui m’a marquée est que pendant mes recherches pour le projet final, je suis tombé sur ce vidéo. Dans sa conférence, JaneMcgonigal y parle des joueurs de jeux vidéo et de la façon dont ils ont su s’organiser et créer d’immenses bases de données pour leurs jeux. Qu’arriverait-il si on prenait cette ressource humaine inexploitée dans le monde réel et qu’on les recentrait sur des problèmes réels? À force de communiquer avec de plus en plus de gens de la francophonie, je remarque que nous avons plusieurs groupes sociaux latents, des gens ayant une passion qui est sous-exploitée. Qu’est-ce qui arriverait si on les mettait en contact et on les faisait travailler pour se développer entre eux, mais aussi développer notre société?

Je travaille présentement à un projet-pilote en ce sens que je souhaite approfondir dans un prochain billet. En attendant, j’attend de vos commentaires à ce propos!

Comment je perçois ma compétence TIC à la veille de mon entrée en stage ?

Bonjour à tous mes lecteurs,

Je profiterai de ce court texte pour vous faire un bilan de l’évolution de ma compétence TIC. Le cours d’Initiation aux technologies éducatives m’a permis de m’initier à un tas de nouveaux outils technologiques. Il serait donc intéressant de prendre un temps d’arrêt pour analyser la perception de mes compétences avec les TIC.

D’abord, je crois que le cours m’a démontré que je ne connaissais pas assez bien les TIC relatives à l’enseignement. J’étais un bon utilisateur mais, je comprends désormais que ça ne suffit pas pour intégrer adéquatement et effacement les TIC dans la classe. Il faut connaitre une grandes quantités de technologies afin, d’abord, de choisir la plus appropriée pour le scénario pédagogique que nous voulons mettre sur pied. Aussi, il faut éduquer nos élèves sur la manière adéquate d’utiliser les TIC. Il faut donc, connaitre la majorité des TIC qu’ils sont susceptibles d’utiliser.

Le cours m’a fait connaitre certaines de ces technologies. Par exemple, les outils d’écriture collaborative seront très utiles dans ma pratique d’enseignant de français. Aussi, j’ai connu différents outils de correction en ligne. Enfin, les logiciels de détection du plagiat représentent une autre technologie importante à connaitre. En somme, je possède une meilleur connaissance globale des outils actuels.

Toutefois, la plus grande constatation que j’ai faite durant ce cours est que la compétence TIC est une compétence qui nécessite sans cesse un renouvellement de la part de l’enseignant. Même si on est à l’aise avec les technologies actuelles, de nouveaux outils viennent sans cesse modifier les façons de faire dans les domaines scolaire et professionnelle. De plus, les jeunes sont toujours attirés par les dernières technologies ce qui ajoute à l’importance de sans cesse s’actualiser.

En conclusion, la plus grande évolution de ma compétence TIC est que j’ai un portrait plus réaliste de l’intégration des TIC dans la classe et des défis que cette intégration implique. J’ai toutefois réalisé que l’intégration des TIC était une pratique qui m’intéressait. Je crois fermement que l’intégration des technologies dans la classe permet de favoriser l’engagement des élèves, rendre ludique l’enseignement et augmenter la pertinence de la formation offerte. Donc, même si je constate avoir fait un certain progrès, je sais que je devrai toujours m’efforcer d’améliorer mon niveau de maîtrise de la compétence TIC.

Étu66

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Une future enseignante pas si «pas technocompétente» que ça!

Il y a de cela dix semaines, je vous disais à quel point je n’étais pas si technocompétente que ça. Voilà que dix semaines plus tard, je me sens d’attaque pour utiliser les technologies de l’information et de la communication dans mon enseignement. Au départ, je ne croyais pas possible d’intégrer les TIC dans mon enseignement puisque je ne connaissais rien à ces petites bibittes là. Avec tous les outils pédagogiques et les façons d’utiliser les TIC dans l’enseignement qui nous ont été présentés durant le cours Initiation aux technologies éducatives, je me sens plus confiante de les intégrer à mon enseignement. Je crois qu’avec les technologies qui sont de plus en plus présentes dans la vie des jeunes d’aujourd’hui, il est primordial de les intégrer dans l’enseignement.

D’abord, je suis tombé en amour avec le logiciel Prezi ! Je suis vraiment du genre à faire de beaux Power Point pour présenter la matière à mes élèves, mais maintenant que je connais Prezi, je crois que lui et moi seront une équipe d’enfer dans mon enseignement futur. Également, j’ai bien aimé connaître tous les outils existants pour le travail coopératif. En étudiant à l’Université, personne ne peut se passer des travaux d’équipe. Comme on le sait tous, les rencontres entre les membres d’une même équipe peuvent être très compliquées, mais avec les outils comme Etherpad, Google Docs et tous les autres, il n’y a plus de raison pour que le travail ne soit pas fait.

Aussi, un outil qui, je crois, va me sauver la vie à partir de maintenant : Drop box. J’avais déjà entendu parler de cette chose qui m’était jusqu’alors inconnu, et je ne croyais pas en sa nécessité. Maintenant que je sais comment l’utiliser, je ne laisserai plus jamais mes travaux ne pas se retrouver là-dessus. Avec cet outil, il n’y a plus d’excuse pour ne pas avoir mes travaux avec moi partout où je vais. Cet outil pourrait facilement devenir mon meilleur ami maintenant que je sais que les MAC ne sont pas immortels, après en avoir payer le prix.

Moi qui était très réticente envers les technologies en débutant ce cours en janvier, je suis maintenant plus ouverte d’esprit et plus apte à les utiliser en classe. Avant, je croyais que les élèves seraient plus expérimentés que moi avec les TIC et c’est pourquoi je ne voulais pas les intégrer à mon enseignement. Maintenant, je sais que même si les jeunes en savent un peu plus que moi, ce n’est pas la fin du monde. Le pire qu’il peut arriver, c’est qu’ils m’enseignent quelques notions. (L’enseignement coopératif, ce n’est pas rien!)

Après avoir fait un exposé sur le sujet des textos versus les compétences écrites des élèves et avoir constaté que ceux-ci ne nuisaient pas à la compétence en écriture des élèves, je crois que je vais tenter de les ajouter à mon enseignement. Puisque je suis une future enseignante de français et que l’écriture est l’élément principal des cours de français, je vais faire ce qui est en mon pouvoir pour faire écrire les élèves tout en utilisant les technologies. Quand on sait que le quart des élèves entrent au secondaire en possédant un cellulaire, il est plus qu’important de les intégrer à notre enseignement si on ne veut pas qu’ils les utilisent à mauvais escient.

Ce qui m’a le plus interpelé durant ce cours de dix semaines est l’identité numérique. Je suis maintenant beaucoup plus prudente sur Facebook et sur l’Internet puisque maintenant je suis consciente que la trace que l’on laisse peut nous suivre toute notre vie. Dans l’enseignement, on ne peut pas se permettre de laisser des informations trop personnelles sur notre vie que les élèves se feraient un plaisir de ressortir. Maintenant, avec toute la sensibilisation qu’on nous a fait sur le sujet, je vais faire très attention à ce que je fais sur l’Internet.

Finalement, m’a vision de départ sur les TIC a agréablement changé. Je dirais même qu’une petite histoire d’amour se développe entre nous et je crois bien que nous deux se sera pour bien longtemps encore, du moins jusqu’à ma retraite de l’enseignement.

Étu68

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