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Carbone boréal ajoute un volet agricole à son réseau de plantations d’arbres

COMMUNIQUÉ
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

Métabetchouan–Lac-à-La-croix, le 30 mai 2018 – L’infrastructure de recherche Carbone boréal de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) est fière d’annoncer son nouveau volet agricole. Grâce à la collaboration du MAPAQ, de la Société sylvicole de Chambord et d’agriculteurs volontaires, Carbone boréal a réalisé en 2013 et en 2016 des plantations tests sur des portions de terre en friche ou impossibles à exploiter. Ce sont plus de 150 000 arbres, plantés sur 70 hectares répartis chez dix agriculteurs du Lac-Saint-Jean (secteurs Métabetchouan–Lac-à-La-croix et Saint-Bruno), qui sont maintenant disponibles pour la recherche et la compensation de gaz à effet de serre (GES). Le reboisement de ces lopins de terre, qui ne comporteraient autrement que des herbes et arbustes, permet de retirer plus de CO2 de l’atmosphère et formera dans quelques décennies de belles parcelles de forêts avec une biodiversité augmentée dont pourront jouir les propriétaires.

« Le potentiel du volet agricole de Carbone boréal nous offre de nouvelles possibilités de recherche. Non seulement pourrons-nous valider des hypothèses sur la séquestration du carbone, mais les futures plantations dans ce secteur permettront de construire des dispositifs permettant de tester des hypothèses sur l’adaptation aux changements climatiques. C’est en plantant des essences d’arbres – dont l’optimum thermique, actuellement localisé plus au sud, sera présent dans notre région dans 30 ou 50 ans – que nous réaliserons ces travaux. Il sera ainsi possible de faire des projets d’agroforesterie et de produire des revenus supplémentaires pour les agriculteurs de demain », a déclaré le professeur Claude Villeneuve, titulaire de l’infrastructure de recherche.

Avec l’annonce d’aujourd’hui, Carbone boréal souligne également l’arrivée de Nutrinor parmi ses partenaires compensateurs associés à ce nouveau volet agricole. En lien avec sa philosophie de gestion axée sur le développement durable, Nutrinor compense ses GES depuis 2012 et utilise les plantations tests en milieu agricole de Carbone boréal depuis 2014. Ces arbres ont entre autres été plantés chez six fermes membres de la coopérative, permettant la valorisation des terres pour une agriculture durable. De plus, la coopérative innove cette année en prenant l’engagement de rendre carboneutre un premier camion de la flotte de sa nouvelle bannière Nutrinor énergies. Elle souhaite que plus d’entreprises suivent ce mouvement simple et rempli de sens.

Enfin, l’Association forestière du Saguenay–Lac-Saint-Jean (AFSL) s’associe également à cette annonce du volet agricole de Carbone boréal en organisant aujourd’hui une plantation symbolique en milieu scolaire afin de sensibiliser les écoliers et le public au rôle de la forêt dans la lutte aux changements climatiques. L’activité se tient dans le cadre du Mois de l’arbre et, grâce aux plants fournis par le ministère des Forêts de la Faune et des Parcs, une cinquantaine d’arbres sont mis en terre par les jeunes du Séminaire Marie-Reine-du-Clergé. L’AFSL participe à ce projet dans le cadre du Plan d’action Forêt et bois, une culture à retrouver. Ce projet vise à redonner à la population un sentiment de fierté à l’égard de notre forêt et à valoriser les métiers qui y sont reliés afin d’encourager plus de jeunes à s’inscrire dans un programme de formation en lien avec la forêt.

Carbone boréal, qui fête son 10e anniversaire cette année, permet à tous – individus, entreprises, organismes, ministères, etc. – de compenser des émissions de GES liées à leurs activités. Pour ce faire, il suffit d’estimer les émissions de GES produits grâce à un calculateur et faire un don au Fonds de développement de l’UQAC, qui attribuera et protégera les arbres requis pour compenser cette émission de GES. L’argent reçu, qui sert notamment à l’octroi de bourses de maîtrise et au soutien des travaux de recherche, permet aussi d’assurer le suivi des plantations et la vérification des compensations selon la norme internationale ISO 14064-2. Une part de chaque don, 20 %, est capitalisée afin d’assurer la pérennité de Carbone boréal. Dans le cas du volet agricole, les arbres sont vendus 5 $ et ce dollar supplémentaire (par rapport aux arbres des plantations régulières) est placé en fiducie pour répartition ultérieure aux agriculteurs participants.

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Source :
Josée Bourassa, agente d’information
Service des communications et des relations publiques
Université du Québec à Chicoutimi
418 545-5011, poste 2431 |  josee.bourassa@uqac.ca

Renseignements :
Claude Villeneuve, professeur titulaire de la Chaire en éco-conseil et de Carbone boréal
Département des sciences fondamentales
Université du Québec à Chicoutimi
418 545-5011, poste 5059 |  claude_villeneuve@uqac.ca

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