Ségolène Vandevelde, chercheuse postdoctorale Banting au Département des sciences appliquées (CERM / LabMaTer) et professeure associée au Département des sciences humaines et sociales (LHASO), a publié un article dans le journal scientifique Nature – News and Views. Parue le 5 juin dernier, cette publication intitulée Precision dating pinpoints time between use of ancient fireplaces1 aborde une innovation technologique majeure issue d’un autre article de Nature2 récemment évalué par la professeure Vandevelde.
Cette recherche menée par la chercheuse de l’Université de Burgos en Espagne Angela Herrejón-Lagunilla a permis d’évaluer le laps de temps qui sépare l’utilisation de différents foyers néandertaliens qui remontent à plus de 52 000 ans grâce à une technique de datation novatrice. Selon Ségolène Vandevelde, cette méthodologie pourrait être reproduite sur d’autres sites archéologiques, permettant une précision et une résolution temporelle décennale, exceptionnelle pour des périodes si reculées. Le développement de telles méthodes de haute résolution chronologique «offre les moyens nécessaires pour explorer des questions auxquelles il était jusqu’alors impossible de répondre», selon la professeure.
Voir l’article dans Nature News and Views
- Vandevelde S. (2024). Precision dating pinpoints time between use of ancient fireplaces. Nature, 630, 566–568. https://doi.org/10.1038/d41586-024-01501-x
- Herrejón-Lagunilla, Á., Villalaín, J.J., Pavón-Carrasco, F.J. et al. (2024). The time between Palaeolithic hearths. Nature, 630, 666–670. https://doi.org/10.1038/s41586-024-07467-0