Le Forum international sur les politiques sociales transformatrices en Afrique (FIPSTA) se tient cette semaine à Dakar. L’évènement vise à tirer des enseignements et des expériences de différents pays en matière de politiques sociales afin de permettre une analyse comparative. Les conclusions issues des présentations sur des études de cas serviront de base à partir desquelles des leçons et des recommandations à la fois globales et spécifiques au contexte africain pourront être élaborées.
Plusieurs personnes de l’UQAC participent à l’évènement dont les professeures Marie Fall, Ndèye Faty Sarr et Louise Carignan qui agissent comme membres du comité scientifique et du comité organisateur du forum. Pour leur part, la professeure Catherine Flynn et le chargé de cours Claude-Michel Gagnon présenteront des communications dans le cadre de l’évènement.
Ce sont plus de 180 propositions de communications qui ont été reçues. Avec plus de 10 mois de préparation ainsi que l’engagement de chercheurs et chercheuses universitaires, les communications sélectionnées représentent 23 pays africains, le Canada et plusieurs pays européens.
Le FIPSTA est organisé dans le cadre du projet panafricain Gender Equitable and Transformative Social Policy for Post-COVID-19 Africa (GETSPA), en collaboration avec le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, l’Université du Québec à Chicoutimi, l’Observatoire francophone pour le développement inclusif par le genre, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et l’Association Nouvelle Afrique contemporaine.
À ce jour, ce projet est le seul à avoir initié, à l’échelle du continent, un programme de recherche pour documenter les trajectoires historiques des politiques sociales des États africains et les postulats qui les sous-tendent. Ce ne sont pas moins de 33 équipes de chercheurs et chercheuses universitaires, constituées sur la base principalement de critères géographiques et linguistiques, qui ont effectué des recherches sur les trajectoires des politiques sociales depuis l’époque coloniale jusqu’à la période post-COVID-19. Les résultats de cette importante recherche constituent des sources inédites de connaissances sur la question des politiques sociales en Afrique.
Ce forum est une belle opportunité d’assurer une visibilité et un rayonnement à Dakar ainsi qu’une reconnaissance de l’excellent travail de la communauté universitaire qui se démarque déjà sur plusieurs créneaux de recherche au Québec, au Sénégal, en France et ailleurs.
