Dimanche, 16 mars 2025
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Le panel « Persévérer dans le monde de la recherche » donne lieu à des témoignages inspirants

C’est dans le cadre des Rendez-vous de la recherche et de la création qu’avait lieu, jeudi dernier, le panel de discussion « Persévérer dans le monde la recherche ». Cette activité qui se tenait dans le centre social de l’UQAC avait pour objectif de livrer un message d’encouragement aux chercheuses et chercheurs de demain, tout en mettant la table des Journées de la persévérance scolaire 2025 qui ont débuté ce lundi.

Animé par Martin-Thomas Côté de 95,7 KYK, ce panel réunissait trois membres du corps professoral ainsi qu’un chargé de cours de l’UQAC. Ces personnes ont pu mettre en commun les expériences et les différents facteurs qui les ont amenés à persévérer dans le monde de la recherche :

  • Julie Fortin, psychologue et professeure en plein air au Département des sciences humaines et sociales;
  • Camille Jutras, professeure en enseignement professionnel au Département des sciences de l’éducation;
  • Maxime Paré, agronome et professeur en agriculture nordique au Département des sciences fondamentales;
  • Pape Doudou Tague, responsable des laboratoires de géochimie et chargé de cours au Département des sciences appliquées.

Malgré une grande variété dans les créneaux d’étude et de recherche des participantes et participants du panel, la discussion a permis de mettre en lumière la présence universelle de défis, de doutes et de remises en question qui se trouve inévitablement sur le chemin des études en recherche.

Bien s’entourer pour mieux surmonter les difficultés

La professeure Camille Jutras s’est notamment ouvert sur un découragement qu’elle a rencontré lors de sa première année au doctorat après avoir eu de la difficulté à obtenir du financement pour réaliser sa thèse. La panéliste a par ailleurs souligné le rôle très important qu’a eu sa direction de recherche pour surmonter cet obstacle. C’est en partie grâce aux mots d’encouragement de sa direction de recherche, qui croyait en elle, qu’elle est parvenue à consolider sa motivation et à persévérer malgré les doutes.

Le professeur Maxime Paré s’est quant à lui confié sur les difficultés académiques qu’il a connu lors de ses années d’études collégiales. En passant énormément de temps à travailler en dehors de ses études, il multipliait les absences et compromettait sa réussite scolaire. Après s’être retrouvé en situation d’échec dans un cours, un professeur lui a donné une seconde chance à condition de redoubler d’efforts et de rattraper son retard au trimestre suivant. Il affirme que cette main qui lui a été tendue à un moment crucial s’est avérée déterminante dans l’achèvement de ses études collégiales et dans la découverte du monde universitaire, dans lequel il a réellement pu s’épanouir.

Maintenant professeur à l’UQAC depuis plus de 10 ans, Maxime Paré a également profité de cet échange pour souligner la persévérance de ses propres étudiantes et étudiants : « À la lumière de mon expérience à titre de directeur de recherche, je remarque que les meilleures étudiantes et étudiants qu’il m’a été donné d’encadrer ne sont pas nécessairement les récipiendaires des bourses les plus prestigieuses, mais plutôt ceux qui travaillent le plus fort et qui persévèrent peu importe les difficultés.».

Des stratégies pour conserver sa motivation

De son côté, la professeure Julie Fortin a partagé certaines pratiques qui l’ont aidée à persévérer dans ses études en recherche. Elle a notamment souligné l’importance d’entretenir des passions et des loisirs pour arriver à s’offrir des moments de repos et ainsi arriver mieux gérer la pression qui vient souvent avec des études aux cycles supérieurs. Adepte de plein air, elle estime que le temps consacré à ses activités récréatives lui a permis de cultiver sa persévérance tout au long de son parcours.

Pour Pape Doudou Tague, l’encadrement de ses professeures et professeurs a joué une place très importante dans sa motivation et dans la réussite de ses études en recherche. Pour celui qui a fait son entrée à l’UQAC à titre d’étudiant international en 2016 et qui a choisi de continuer d’œuvrer dans son université après sa diplomation, l’esprit de communauté et l’accessibilité du corps professoral propres aux universités de région telle que l’UQAC ont été des aspects qui ont grandement favorisé sa réussite académique. Grand sportif, il affirme également que l’activité physique a été pour lui la meilleure façon d’entretenir sa motivation et sa persévérance pendant ses études.

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