La journée du 26 janvier est dédiée aux défis, mais également à la promotion de saines habitudes en matière de santé mentale. Qu’on l’appelle Bell Cause ou simplement journée dédiée, il s’agit néanmoins d’une excellente opportunité de prendre le temps d’en discuter entre nous et de dresser un bilan de notre propre état de santé mentale. Pour l’occasion, nous avons choisi de concentrer plusieurs activités sur le thème, au cours de cette journée, qui m’apparaît d’autant plus importante étant donné le contexte pandémique des deux dernières années et notre épuisement collectif devant la fin des mesures sanitaires qui se fait attendre.
Ce mercredi, j’invite donc l’ensemble de la communauté universitaire à prendre une pause et à participer à l’une des activités qui vous sont offertes. Si la programmation qui vous attend ne répond pas à vos besoins, n’hésitez pas à trouver un moment pour vous, pour prendre le temps de vous poser et de faire quelque chose qui vous fait du bien. Pour ma part, je vais téléphoner à un·e étudiant·e fragilisé·e pour lui parler et lui rappeler que son entourage est là!
Bien qu’une journée dédiée à la santé mentale soit une belle occasion d’aborder le sujet et d’en parler ouvertement, rappelons-nous que les bonnes habitudes que nous mettons en place pour garder notre équilibre, faire preuve de bienveillance envers soi et autrui, ainsi que le recours aux ressources quand nous perdons pied, doivent faire l’objet de nos préoccupations tout au long de l’année. Surtout, n’hésitez pas à demander de l’aide si nécessaire. À l’UQAC, nous pouvons compter sur plusieurs ressources et outils pour vous permettre de demeurer en équilibre ou de travailler à la retrouver.
D’ailleurs, je ne peux passer sous silence l’octroi de 100 000 $ que l’UQAC a reçu au début du mois de janvier du Fonds postsecondaire Bell Cause visant à soutenir la mise en œuvre d’initiatives pour la santé mentale étudiante. Plusieurs professeurs et professeures de l’UQAC s’impliqueront pour rendre plus visibles et concrets les enjeux reliés à la santé mentale de toute la communauté universitaire, que ce soit dans une perspective de promotion ou de prévention. De plus, cette somme contribuera notamment à développer un laboratoire-vivant et à développer des modalités de soutien par les pairs.
À noter à votre agenda, on cause pour la cause ce mercredi!
Ghislain Samson, recteur