Les activités sont reprises de plus belle sur le campus, au grand bonheur de la communauté universitaire. Depuis quelques semaines, les événements se font de plus en plus nombreux, les couloirs de plus en plus achalandés et il faut dire que je me plais à découvrir cet aspect du campus que je n’avais pas eu encore la chance d’apprécier.
D’ailleurs, je vous donne rendez-vous mercredi et jeudi de cette semaine, à la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet et en Zoom pour la deuxième édition des Journées de la valorisation des cultures et des langues autochtones (JVCLA) pour célébrer la reconnaissance du patrimoine et de la diversité culturelle. Sous l’initiative du Centre des Premières Nations Nikanite, ces deux journées s’annoncent riches en partage, en échange et en réflexion. On s’offre un lieu de rencontre entre allochtones et autochtones, entre la théorie et la pratique et entre le milieu universitaire et les communautés des Premières Nations.
Cet événement constituera probablement la dernière apparition de Francis Verreault-Paul à titre de chef des relations avec les Premières Nations. Dans les deux dernières années, il a travaillé de pair avec les communautés pour nous permettre de continuer à mieux répondre à leurs besoins en matière d’accompagnement, de recherche et de formation. On ne peut passer sous silence son implication dans la constitution de la Chaire de recherche sur l’autochtonisation de l’enseignement supérieur, qui prendra bientôt son envol avec la mise en place des premiers projets de recherche, basés sur les besoins des communautés impliquées. Devant un nouveau défi qui s’offre à lui, il rejoindra dans quelques jours une autre organisation où il continuera son important travail avec et pour les Premières Nations. Pour la suite des choses, pour Francis, nous ne pouvons que lui souhaiter du succès dans ses nouveaux défis.
Du côté de l’UQAC, je peux vous assurer que nous poursuivrons nos travaux menés par le souci d’offrir des environnements d’études et de recherche s’inscrivant dans une perspective de sécurisation culturelle et d’accessibilité pour les Premiers Peuples. Nos équipes de professeurs, soutenues par celles de Nikanite, continueront de répondre de façon pertinente aux attentes des communautés autochtones en matière d’enseignement supérieur. Rappelons-nous que notre histoire et celle des Premiers Peuples en est une qui dure depuis notre constitution. En effet, depuis 1969, la présence d’étudiants autochtones provenant de partout au Québec n’a cessé de croître en nos murs, de même que les diverses initiatives visant leur réussite et leur diplomation.