Les 18, 19 et 20 octobre derniers, j’ai participé à une mission à Ottawa, en collaboration avec mes collègues du réseau de l’Université du Québec (UQ), dont l’objectif était de mieux faire connaître la portée de notre réseau universitaire auprès des décideurs canadiens. Plus précisément, nos discussions étaient orientées autour des messages suivants :
- L’UQ est un réseau d’universités de recherche avec des équipes qui excellent dans tous les domaines.
- Les recherches menées dans le réseau de l’UQ, enracinées dans leur milieu, apportent des réponses aux enjeux sociétaux du Canada et aux défis de ses collectivités locales.
- La recherche et la formation des établissements du réseau de l’UQ rayonnent et ont de l’impact aux échelles locales, nationales et internationales.
- Nos universités développent et soutiennent les talents là où ils se trouvent, en rendant accessibles des environnements de recherche de renommée mondiale dans toutes les régions du Québec.
- Le réseau de l’Université du Québec est une porte vers la francophonie canadienne et internationale des milieux scientifiques, économiques et culturels.
Les discussions avec toutes les personnes rencontrées ont été très riches et m’ont permis de constater qu’il est important, à titre de réseau, mais également d’établissement, de prendre la place qui nous revient, à Ottawa. Parmi les personnes rencontrées, Dre Mona Nemer, conseillère scientifique en chef du Canada, a été sensibilisée à l’importance de mieux reconnaître et soutenir la recherche en français. Nous avons insisté sur la promotion et la valorisation de la recherche en français. Celle-ci s’est montrée ouverte à donner plus de place à la science en français. Nous avons également discuté avec les responsables des principaux organismes subventionnaires dont Ted Hewitt et Dominique Lalonde (CRSH), Alejandro Adem, Marc Fortin, Manal Bahubeshi (CRSNG), Roseann Oreilly Runte (FCI) et Christian Baron (IRSC). Encore une fois, des discussions fort pertinentes au sujet de leurs planifications stratégiques et des objectifs de mise en valeur de la recherche en français. Il m’a été donné de constater que le développement durable prend de plus en plus de place dans leurs considérations de même que l’intelligence artificielle, la santé des populations et la cybersécurité, pour ne nommer que ces sujets précis. Entre autres rencontres, celle impromptue avec le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie de même qu’avec la sous ministre et présidente de Développement économique Canada pour les régions du Québec ont fait l’objet de bons échanges.
Notre région est riche d’une université qui n’a rien à envier aux autres et qui s’inscrit dans un réseau reconnu au Canada et à travers le monde. Ce genre de mission nous permet d’apprécier la portée de nos activités de recherche, d’innovation et de création et de les exposer aux décideurs, sans complexe. Il y aura sans doute des suites à donner à ces rencontres, j’ai tendu la perche à quelques personnes afin qu’elles viennent nous visiter, et je me ferai un devoir de vous en reparler.