Samedi, 5 octobre 2024
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Patrice Saint-Pierre: Un agent de changement accompli

Patrice Saint-Pierre considère avoir étudié dans deux universités. Diplômé en 1989 du baccalauréat en sciences sociales (aujourd’hui travail social) de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), il occupe depuis 35 ans le poste de directeur général de la Fédération de l’Âge d’Or du Québec (FADOQ) – Région Saguenay – Lac-Saint-Jean – Ungava. Ses fonctions au sein de l’organisme l’ont amené à côtoyer des ainés qui, à ses yeux, sont riches d’expériences et de connaissances. Les apprentissages qu’il a pu réaliser à leur contact ont grandement influencé l’homme qu’il est devenu et constituent, pour lui, « l’université de la vie ».

L’implication dans la communauté est une valeur qui coule de source dans le clan Saint-Pierre. Après avoir vu son frère aîné, Martin, joindre les rangs de l’UQAC quelques années plus tôt, Patrice Saint-Pierre y fait lui aussi son entrée. La voie des sciences sociales est celle qui interpelle le jeune baieriverain.

« Je suis avant tout un régionaliste et je voyais la possibilité de faire des études dans un champ qui m’intéressait et de continuer à œuvrer dans la région, parce que je ne me voyais pas m’expatrier.»

À l’époque, peu de temps après les Jeux d’hiver du Canada de 1983, l’effervescence règne au sein de l’établissement avec la construction du Pavillon sportif de l’UQAC. Cet événement retient l’attention de Patrice Saint-Pierre, grand adepte de sport, et  laisse déjà entrevoir le caractère attractif que l’université est appelée à développer.

Lors de son tout premier cours, Patrice Saint-Pierre constate le niveau élevé d’enseignement. Déstabilisé, il met peu de temps à s’adapter à ce nouveau rythme et à refaire ses marques. Il y fait la rencontre de gens de bons conseils auprès de qui il se sent considéré.

« Ce que j’aimais beaucoup, c’était la proximité et l’engagement des professeurs. Les cohortes étaient de petits groupes où je retrouvais une sorte d’esprit de famille, un élément d’importance chez nous. J’étais capable de me reconnaître et de m’identifier dans cette dynamique. »

Le coffre à outils que Patrice Saint-Pierre a pu acquérir à l’UQAC lui a grandement servi. Selon lui, il revient à chacun de faire son chemin pour exploiter ses talents et son potentiel, la formation en travail social offrant une foule de possibilités.

Patrice Saint-Pierre fait aujourd’hui partie de ces personnes qui travaillent par conviction. « J’avais un objectif de carrière qui était de travailler pour avoir un impact dans le milieu et améliorer le bien-être des communautés. » Même après 35 années passées à la FADOQ, ce dernier n’éprouve en rien le sentiment d’avoir plafonné. « Il n’y a aucune routine. Il y a place à faire germer un paquet de projets dans le domaine social. Je peux aider des gens dans toutes sortes d’aspects de leur vie, qu’il s’agisse de problématiques financières, de logement ou de voyage. »

Le parcours de Patrice Saint-Pierre est riche de réalisations. « Le bien que l’on fait aux gens, l’impôt ne peut pas passer dessus. Le sourire et le bonheur que l’on procure aux autres, c’est à la fois valorisant et gratifiant. »

À ce jour, sa collaboration avec l’UQAC se poursuit par le biais de conférences qu’il donne aux étudiants de différents programmes sur la réalité des aînés. Il voit en cette opportunité la possibilité d’agir comme un praticien, en partageant l’expertise qu’il a acquéri sur le terrain.

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