Samedi, 2 novembre 2024
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Mélissa Sanikopoulos: un travail qui se concrétise dans une passion

Alors qu’elle est tout juste enfant, Mélissa Sanikopoulos a déjà une fascination grandissante pour le monde marin. Assise dans son salon, elle se revoit plonger dans l’univers de la série télévisée L’Odyssée sous-marine de l’équipe Cousteau, consacrée à la biodiversité marine. Ayant grandi à Sept-Îles, entourée de l’immensité de la mer et de l’abondance des forêts denses, une conviction l’habite très jeune; celle d’un jour travailler en harmonie avec la nature pour en préserver toute sa richesse.

Pour poursuivre ses études universitaires après l’obtention de son diplôme d’études collégiales en sciences de la nature, Mélissa doit quitter son patelin, mais elle sait qu’elle y reviendra. Même si la biologie marine semble être son domaine de prédilection, elle choisit d’abord d’amorcer un baccalauréat en médecine nucléaire dans la grande métropole. Or, sa petite voix intérieure ne la quitte pas, celle qui l’a ramène à son rêve d’enfant de côtoyer le monde marin et de faire de sa passion son travail. Elle décide donc, en 2002, de renouer avec ses amours en s’inscrivant au baccalauréat en biologie à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC).

Un choix déterminant

Il lui arrive encore à ce jour de revisiter les laboratoires de l’UQAC. Elle se revoit, entourée de camarades foncièrement brillants et garde des souvenirs impérissables de cette époque qui a passé, selon ses dires, en un coup de vent. « J’ai le souvenir d’avoir été nourrie, autant par le programme que par les étudiants et les rencontres que j’ai pu y faire. Nous étions un groupe d’étudiants passionnés et nous étions animés par ce sentiment de vouloir faire une différence et de pouvoir changer les choses en agissant pour préserver notre planète, l’environnement et la vie sur terre », partage Mélissa Sanikopoulos.

Rapidement, Saguenay devient sa deuxième maison, les liens sincères qu’elle tisse avec ses camarades et ses professeurs ainsi que la proximité de la nature, viennent confirmer qu’elle a choisi le bon chemin, la rapprochant de ses aspirations.

Lorsqu’elle termine son baccalauréat, en 2005, une opportunité d’emploi pour un consultant en environnement, situé à Sept-Îles, se présente à elle. Elle y travaillera pendant plus de dix ans, parcourant le Québec et apportant son expertise dans le cadre d’études d’impact pour différentes entreprises, dont Hydro-Québec.

Puis, la somme de toutes ses expériences lui permet de décrocher l’emploi auquel elle aspirait, celui de directrice en environnement et développement durable au Port de Sept-Îles. « Cette certitude, d’avoir fait le bon choix de carrière, ne m’a jamais lâchée. Je me considère chanceuse de faire une profession que j’aime. Tous les jours, j’apprends quelque chose de nouveau et je côtoie des collègues aussi passionnés que moi; c’est enrichissant sur le plan humain et professionnel », ajoute-t-elle avec fierté.

À ce jour, elle continue également d’entretenir des liens étroits avec la communauté étudiante de l’UQAC ainsi qu’avec des professeurs, devenus collègues. Son travail lui permet en effet de garder une proximité avec l’université via le projet de développement durable en collaboration avec la Chaire de recherche en éco-conseil.

Son passage à l’université aura été déterminant, puisqu’entourée de professeurs qualifiés et de collègues passionnés, elle est allée à la rencontre de sa destinée, devenant une généraliste en environnement, qui en plus d’arpenter les fonds marins, veille à la préservation de la Baie de Sept-Îles, son port d’attache.

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