L’UQAC annonce la mise sur pied de DESIIR, un écosystème numérique regroupant les Données Environnementales et de Santé Intégrées pour une Infrastructure de Recherche. Ce projet innovant représente un investissement total près de 3,5 M$, financé par la Fondation canadienne pour l’innovation (1 215 000$), le gouvernement du Québec (1,215 500$) et par les autres partenaires du projet (l’UQAC, l’université McGill, Calcul Québec, Écobes et la ville de Saguenay).
Cette initiative audacieuse menée par Catherine Laprise, professeure et titulaire de la Chaire de recherche du Canada de niveau 1 en génomique de l’asthme et des maladies allergiques, cotitulaire de la Chaire de recherche en santé durable et directrice du Centre intersectoriel en santé durable, est née d’une intention de promouvoir des idées originales et trouver des solutions durables et écoresponsables face aux enjeux de santé globale.
DESIIR constituera ainsi une ressource unique et novatrice, regroupant et valorisant des données recueillies à différents temps et lieux sur le territoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean et issues de domaines de recherche variés. D’ailleurs, l’UQAC et sa région d’appartenance sont déjà reconnues pour la qualité et la quantité de données récoltées sur le territoire depuis les années 1970 en environnement (air, climat, eau, forêt, microbiome), en santé physique et psychosociale (clinique, omique, physique, physiologique, psychosociale) et sur la structure populationnelle (généalogie et génétique).
« Grâce à DESIIR, il sera également possible d’identifier les lacunes relatives aux données et de mieux planifier les initiatives futures. Sa création sera un véritable catalyseur de la recherche interdisciplinaire et intersectorielle pour l’étude de phénomènes complexes dont la compréhension est indispensable pour contribuer à la santé durable », précise Catherine Laprise.
L’écosystème numérique DESIIR sera mis à la disposition de toute la communauté scientifique de l’UQAC, mais également de ses partenaires nationaux et internationaux. Selon Mohamed Bouazara, vice-recteur de l’UQAC à la recherche, à la création, à l’innovation et aux partenariats, « l’écosystème permettra l’assemblage et le partage d’un patrimoine de données qui s’inscrit dans le courant de la science ouverte visant à rendre, entre autres, les résultats de recherche plus ouverts, plus transparents et plus faciles d’accès ».