Lundi, 14 octobre 2024
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La professeure Élise Duchesne est co-autrice d’une nouvelle étude qui donne lieu à une découverte scientifique majeure.

Une équipe de recherche composée de plusieurs expertes et experts locaux et internationaux, dont la professeure de l’Unité d’enseignement en physiothérapie Élise Duchesne, a publié une recherche révolutionnaire dans la prestigieuse revue Nature Communications

Cette publication intitulée « MYTHO is a novel regulator of skeletal muscle autophagy and integrity » identifie un gène qui n’avait jamais été découvert auparavant. Ce gène nommé MYTHO (Macroautophagy and YouTH Optimizer) est impliqué dans la régulation de l’autophagie et dans l’intégrité des muscles squelettiques.

« Le gène que nous avons découvert joue un rôle crucial dans l’atrophie du muscle squelettique et pourrait ouvrir de nouvelles voies dans le développement de traitements des maladies musculaires. », expliquent le docteur et la docteure Jean-Philippe Leduc-Gaudet et Anais Franco-Romero, les co-premier auteurs de l’étude. 

La Pre Duchesne, qui est également chercheuse au Groupe de recherche interdisciplinaire sur les maladies neuromusculaires (GRIMN) du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean, est très investie dans la recherche en maladies rares. Elle aura permis la bonification des expérimentations réalisées par l’équipe de recherche en validant la fonction de MYTHO dans le muscle squelettique de personnes atteintes de dystrophie myotonique de type 1 (DM1). Les résultats ont permis de conclure sur la dérégulation de MYTHO chez ces personnes, ce qui souligne son rôle potentiel dans les maladies neuromusculaires.

« La validation chez l’humain des résultats obtenus dans des modèles animaux est une étape importante en recherche et je suis extrêmement reconnaissante envers l’équipe de recherche principale de m’avoir intégrée à leur équipe pour valider cet aspect. Grâce à ce travail collaboratif, les connaissances en DM1 ont été améliorées, ce qui pave la voie à de nouvelles avenues thérapeutiques pour cette population », s’enthousiasme Élise Duchesne, co-autrice de l’étude.

Félicitations à la professeure et à son équipe pour cette formidable découverte.

 

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