Étudiante de 2e année au baccalauréat en enseignement des arts, Émilie Lapierre s’implique en tant que représentante des étudiantes et des étudiants de son programme. Avec Daphné Paré et Rosalie Guay, deux de ses amies de l’AssoArt qu’elle côtoie depuis ses années d’études collégiales en art, elle est l’une des co-fondatrices du Bazart UQAC. Cet événement permet à tous les membres de la communauté étudiante de présenter une œuvre, un numéro ou une performance artistique dans le cadre d’une soirée de découverte de talent qui a lieu au centre social de manière récurrente. L’étudiante est très heureuse de constater à quel point ce projet apporte une valeur ajoutée à la vie étudiante de l’université.
«Le Bazart nous permet d’offrir un lieu d’expression aux étudiantes et aux étudiants artistes de l’UQAC, un endroit convivial, inclusif et sans jugement, où il est possible de performer et tester du matériel. C’est le genre d’événement qu’il n’y avait pas auparavant à l’université et qui s’avérait peut-être nécessaire au final», explique l’étudiante.
Par ailleurs, Émilie perçoit ses implications comme une grande source de motivation qui l’aide à garder le cap sur son parcours universitaire.
«Avant de m’engager dans la vie étudiante, j’étais hésitante puisque j’avais peur de me surcharger. Au contraire, mon implication étudiante me donne de l’énergie et me permet de me changer les idées l’espace de quelques heures, pour ensuite être plus à même de me concentrer sur mes cours et les travaux que j’ai à remettre.»
Pour une étudiante artiste comme Émilie, le programme de baccalauréat en enseignement des arts constitue le projet d’études idéal pour poursuivre sa passion et sa vocation en tant que réalisatrice de cinéma d’animation, tout en acquérant les compétences nécessaires pour transmettre cette même passion à travers l’enseignement. L’étudiante apprécie particulièrement cette flexibilité que lui procure son programme.
«Je termine actuellement la réalisation de mon 4e court-métrage d’animation. La direction de mon programme d’études reconnaît mon intérêt pour cette discipline. C’est pourquoi plusieurs opportunités d’intégrer ma pratique cinématographique à mon cursus me sont offertes», se réjouit-elle.