Dans le cadre du 87ème congrès de l’ACFAS qui se tient à l’Université du Québec en Outaouais (UQO) du 27 au 31 mai 2019, le Laboratoire d’études et de recherches appliquées sur l’Afrique organise un colloque dont le thème est :
»Les femmes africaines face aux enjeux contemporains de développement des pays africains: quelles actions pour quels résultats? »
Pour plus de détails sur le colloque et y participer voici le lien :
Coopération internationale et développement régional : enjeux et défis des régions
Colloque 618 du 86ème Congrès de l’ACFAS Date : vendredi 11 mai 2018 Lieu : Université du Québec à Chicoutimi, Québec, Canada
Responsable : Marie Fall, Université du Québec à Chicoutimi Co-responsables :
Suzanne Tremblay, Université du Québec à Chicoutimi
Chantal Dali, Université du Québec à Trois-Rivières
Abdoul Echraf Ouedraogo, Université du Québec à Rimouski
Théophile Serge NOMO, Université du Québec à Trois-Rivières
Appel à communications
Contexte
Les régions du Québec se distinguent par l’existence de plusieurs acteurs qui interviennent dans le champ de la coopération internationale. Leurs objectifs tournent souvent autour du développement durable, économique, culturel et humain. Les champs d’action peuvent être différents d’une organisation/institution à une autre. Ces organisations/institutions sont aujourd’hui à un tournant majeur de leur existence. Beaucoup d’entre elles sont fortement affectées par les changements de politiques d’aide internationale des gouvernements fédéral et provincial. C’est pourquoi il est primordial de documenter les incidences au plan régional de ces transformations, revirements et mutations. Un important préalable à l’étude de ces changements est d’abord de disposer d’un portrait détaillé et à jour des initiatives de coopération internationale dans les régions et de démontrer leur importance pour le développement durable des régions et des communautés partenaires. Une des pistes à explorer par les organisations/institutions dans ce contexte de redéfinition des politiques et programmes est de poser les jalons d’une collaboration soutenue entre elles à travers une mise en commun des ressources, des expériences et des expertises.
Les opportunités d’échange, de formation, de recrutement d’étudiants internationaux et de travailleurs qualifiés, d’investissement et de création de petites et moyennes entreprises, de développement de projets de santé et de services sociaux ou de projets éducatifs, sont bien réelles et parfois sous-exploitées. De nombreuses régions du monde connaissent une situation économique et politique favorable aux projets éducatifs, aux investissements directs étrangers en plus d’être des sources d’approvisionnement en matières premières et en main-d’œuvre qualifiée ; alors que d’autres régions restent prises dans un cycle de crises multiformes qui nécessitent des interventions ciblées.
Objectifs et thématiques du colloque
En s’inscrivant dans le contexte actuel de mutation et revirement de la coopération internationale canadienne et québécoise, ce colloque vise à mieux connaître l’action internationale des organisations et institutions régionales. Il s’agit de savoir qui fait quoi en coopération internationale dans les régions : pour quel but ? Avec quels moyens ? Pour quelles retombées ? Ce colloque permettra de dresser un portait global des régions dans le champ de la coopération internationale.
Ce colloque vise à réunir des universitaires et des professionnels des municipalités, des ministères, des entreprises, de la société civile (ONG, OCI) et des Églises pour aborder les enjeux et les défis des régions dans la coopération internationale.
Modalités de soumission des propositions de communication
Les propositions de communication doivent respecter les critères suivants :
1- être en lien avec les thématiques abordées par le colloque ;
2- apporter une contribution scientifique dans l’analyse des thèmes du colloque.
Format attendu des propositions de communication :
– titre de la communication : maximum de 180 caractères ;
– nom, prénom, statut, institution de rattachement, adresse professionnelle ou adresse personnelle, courriel des auteurs ;
– un résumé de 500 mots informant du contenu de la communication.
Les propositions de communication doivent être envoyées à l’adresse suivante : marie.fall@uqac.ca
La date limite d’envoi des propositions de communication est le vendredi 23 février 2018.
Les auteurs retenus recevront un avis d’acceptation au plus tard le vendredi 23 mars 2018. Important : Selon les politiques de l’ACFAS, l’inscription au congrès est obligatoire pour toute personne désirant participer ou assister au congrès (www.acfas.ca).
Le Québec en Afrique : solidarité, diplomatie et/ou business ?
Colloque 608 du 86ème Congrès de l’ACFAS Date : mercredi 9 mai 2018 Lieu : Université du Québec à Chicoutimi, Québec, Canada
Responsable : Marie Fall, Professeure, Département des sciences humaines et sociales, Université du Québec à Chicoutimi, marie.fall@uqac.ca Co-responsable : Mamadou Dimé, Professeur, Département de sociologie, Université Gaston Berger – Saint-Louis du Sénégal, mamadou.dime@ugb.edu.sn
Appel à communications
Contexte
L’année 2013 a marqué un virage important dans l’action diplomatique du Québec. Le revirement s’est exprimé avec force dans le nouvel élan que le Québec venait de donner à son engagement sur le continent africain à travers la forte impulsion donnée l’implantation d’entreprises québécoises, le développement accru de relations commerciales et la mise en œuvre de projets de coopération internationale. Au moment où, sous le règne de Stephen Harper, le Canada a montré les signes d’un désengagement vis-à-vis de l’Afrique (Fall et Dimé, 2015), le gouvernement du Québec dirigé à l’époque par le Parti québécois a posé des gestes pour davantage intensifier ses relations commerciales notamment avec les pays francophones du continent (Côte d’Ivoire, Sénégal, Burkina Faso).
La nouvelle présence diplomatique du Québec en Afrique s’est concrétisée par l’ouverture du premier bureau du Québec sur le continent africain à Dakar afin d’accompagner l’implantation d’entreprises québécoises pour profiter des opportunités d’affaires dans les domaines des industries extractives, de l’aéronautique, des technologies de l’information, de l’enseignement postsecondaire, etc. L’offensive québécoise en Afrique amorcée par les péquistes était cependant loin d’être un engagement passager dicté par les circonstances du moment (règne conservateur marqué par le désintérêt du Canada pour l’Afrique au profit de l’Amérique du Sud et de l’Asie) car, avec l’arrivée au pouvoir du Parti libéral du Québec, la présence québécoise en Afrique s’est accentuée à tel point que le gouvernement québécois a la volonté de transformer le Bureau du Québec à Dakar en Délégation, ce qui représente le palier le plus élevé dans la représentation diplomatique du Québec à l’étranger et qu’un bureau est ouvert à Abidjan.
Un changement majeur peut ainsi être repéré dans les relations que le Québec entretient avec les pays africains. L’accent est mis sur la promotion de partenariats économiques et la conquête de nouvelles clientèles pour les entreprises et les institutions d’enseignement du Québec. Les actions de solidarité internationale continuent d’être mises en avant. Terres de présence des ONG québécoises de coopération internationale, le Sénégal, le Burkina Faso et le Mali continuent d’accueillir des projets de coopération humanitaire dans le cadre du Programme québécois de solidarité internationale et de Québec sans frontières même si la situation sécuritaire actuelle a affecté les actions réalisées sur le terrain au Burkina Faso et au Mali.
L’engagement du Québec s’est accentué dans un contexte où les pays francophones d’Afrique constituent un important bassin de recrutement de migrants. Le Québec met à profit son appartenance et son statut spécial au sein de l’Organisation internationale de la francophonie pour magnifier une proximité linguistique gage d’un accès facilité aux nouvelles opportunités économiques dans ces pays ainsi que pour développer des relations de coopération dans le domaine de la culture et de l’éducation avec une communauté francophone d’environ 200 millions de personnes. Il est clair que les 31 pays d’Afrique qui ont en commun l’usage de la langue française constituent un immense marché pour le Québec. Cette affinité linguistique joue un puissant rôle dans cette offensive québécoise en Afrique qui se traduit par l’implantation d’entreprises québécoises, l’établissement de liens commerciaux et culturels, le renforcement de la coopération dans le domaine de l’enseignement et de la culture, le financement de projets de coopération en matière de lutte contre les changements climatiques et la participation économique des jeunes et des femmes.
Pour les pays africains, l’arrivée de ce nouveau partenaire au statut singulier (une province dans un État confédéré) porteur d’un modèle renouvelé de coopération est de nature à susciter l’enthousiasme et de permettre d’établir des relations sur lesquelles ne déteint pas le poids de l’histoire coloniale. Elle est également source de diversification des partenariats à l’heure où les richesses du sous-sol africain continuent d’être convoitées par les anciennes puissances coloniales et de nouveaux acteurs que sont les pays émergents (Chine, Turquie, Inde).
Objectifs et thématiques du colloque
En partant de ce contexte, ce colloque a pour objectif de comprendre les enjeux et les défis de l’action internationale du Québec en Afrique. Il s’agit d’en montrer les étapes marquantes, les fondements sur lesquels elle s’appuie, les acteurs qui la portent (gouvernement, entreprises, ONG, institutions d’enseignement, diasporas) et les stratégies à travers lesquelles elle se déploie. Ce colloque réunira des chercheurs, des universitaires, des fonctionnaires du gouvernement québécois et des municipalités ainsi que des intervenants provenant de la société civile (ONG, OCI), des entreprises et des diasporas africaines au Québec pour cerner ce nouvel élan du Québec en faveur de l’Afrique, ses implications, ses succès et ses limites.
Les communications attendues doivent apporter des réponses aux questions suivantes : que traduit ce nouveau virage du Québec en Afrique francophone ? Quelles en sont les motivations ? Quelles sont les retombées pour le Québec et pour les pays africains ? Quel rôle joue l’affinité linguistique ? Quelles singularités est-il possible de lire dans le statut de province du Québec dans ses liens diplomatiques et commerciaux et ses projets de coopération internationale vis-à-vis de pays ayant formellement les attributs de pays souverain ? Quelles sont les capacités d’action du Québec dans un contexte africain où il est en compétition avec d’autres acteurs revendiquant des liens historiques plus marqués (anciennes puissances coloniales) ou disposant d’une plus grande marge de manœuvre (pays émergents) ?
Le colloque donnera la priorité à des contributions se fondant sur des travaux empiriques et des interventions sur les enjeux et défis en rapport avec les transformations des politiques, des stratégies et de l’évolution des rapports avec les pays africains.
Modalités de soumission des propositions de communication
Les propositions de communication doivent respecter les critères suivants :
1- être en lien avec les thématiques abordées par le colloque ;
2- apporter une contribution scientifique dans l’analyse des thèmes du colloque.
Format attendu des propositions de communication :
– titre de la communication : maximum de 180 caractères ;
– nom, prénom, statut, institution de rattachement, adresse professionnelle ou adresse personnelle, courriel des auteurs ;
– un résumé de 500 mots informant du contenu de la communication.
Les propositions de communication doivent être envoyés aux deux adresses suivantes : marie.fall@uqac.ca ; mamadou.dime@ugb.edu.sn.
La date limite d’envoi des propositions de communication est le vendredi 23 février 2018.
Les auteurs retenus recevront un avis d’acceptation au plus tard le vendredi 23 mars 2018. Important : Selon les politiques de l’ACFAS, l’inscription au congrès est obligatoire pour toute personne désirant participer ou assister au congrès (www.acfas.ca).
3 000 migrants ont disparu en Méditerranée depuis le début de l’année. 164 000 sont arrivés par la mer en Europe, les trois quarts en Italie, selon les dernières statistiques publiées par l’OIM (l’Organisation internationale des migrations). Malgré des chiffres en baisse par rapport à 2016, la question constitue toujours un enjeu colossal pour l’Europe qui a du mal à gérer cet afflux, comme pour l’Afrique qui voit sa jeunesse fuir massivement le continent. Depuis des semaines et la diffusion des fameuses images de migrants vendus aux enchères, cette question est remontée en tête des préoccupations des gouvernements africains. La question migratoire est d’ailleurs l’un des deux grands thèmes du sommet Afrique-Europe qui s’ouvre pour deux jours à Abidjan.
Conférence de la professeure Marie Fall sur la résilience et l’autonomisation socioéconomiques des femmes transformatrices de produits halieutiques dans les villages du delta du Saloum au Sénégal lors de la 1ère édition du Colloque International« Entrepreneuriat social, environnemental et durable : regards croisés Nord/Sud » qui se tiendra à l’Université Internationale d’Agadir, 23 – 24 et 25 novembre 2017.
Chaque automne depuis 1996, l’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI) organise les Journées québécoises de la solidarité internationale (JQSI) avec l’appui du ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec. C’est l’occasion pour toutes et tous de mieux comprendre les problématiques internationales, de prendre connaissance du travail et de l’engagement des organismes québécois de coopération internationale, ainsi que de découvrir des moyens concrets d’agir et de s’impliquer pour construire un monde d’égalité et de justice.
Quels sont les objectifs des JQSI ?
1. Mieux connaître le travail des organismes québécois de coopération et de solidarité internationales ;
2. Favoriser une meilleure compréhension des enjeux de la mondialisation et de son impact sur les personnes les plus démunies de la planète ;
3. Mobiliser la population québécoise sur les enjeux d’égalité entre les femmes et les hommes ;
4. Susciter l’engagement du public à travers des actions concrètes ;
5. Tisser des liens de solidarité entre les populations d’ici et d’ailleurs.
Du 9 au 18 novembre 2017, le Programme de coopération internationale de l’UQAC organise les activités suivantes :
1-Exposition de photos sur les stages en coopération internationale au Sénégal
30 photographies prises par les stagiaires en coopération internationale de l’UQAC à l’été 2017 au Sénégal.
Elles illustrent les réalités des milieux de stages autant en ville qu’encampagne accompagnées de vignettes informatives.
Où : Le boulv’Art (Corridor principal du pavillon principal de l’UQAC en face de la sécurité)
Quand : du 9 au 18 novembre 2017
2- Midi conférence sur les stages en coopération internationale au Sénégal
Présentation des stages offerts dans le cadre du programme de certificat en coopération internationale. Milieux de stages et communautés partenaires, objectifs, réalisations, retombées académiques et sociales, retombées dans les communautés.
PROGRAMME DE COOPÉRATION CLIMATIQUE INTERNATIONALE – 580 000 $ ACCORDÉS À UN PROJET DU CENTRE DE SOLIDARITÉ INTERNATIONALE DU SAGUENAY–LAC-SAINT-JEAN AUX ÎLES DU SALOUM
Québec, le 14 septembre 2017. – Le Centre de solidarité internationale (CSI) du Saguenay–Lac-SaintJean recevra une aide financière gouvernementale de 580 500 dollars pour une initiative de coopération internationale visant à augmenter la résilience des écosystèmes et des communautés des îles du Saloum, au Sénégal, une région particulièrement vulnérable aux changements climatiques. L’aide financière est accordée dans le cadre du Programme de coopération climatique internationale, qui est financé par le Fonds vert.
Sous la supervision de la professeure Marie Fall, 18 étudiants de l’UQAC inscrits aux programmes de physiothérapie, génie électrique, géographie et coopération internationale ont réalisé des stages en coopération internationale au Sénégal du 8 mai au 13 juin 2017 et du 8 mai au 15 juillet 2017. Ces stages se sont déroulés dans le cadre de deux cours : Stage en coopération internationale (4COP333) et Projet ou stage en coopération internationale (4COP580).
Les étudiants en physiothérapie ont mené un projet pilote dans les villages de Dionewar et Niodior au Sénégal afin de développer certaines des compétences de futurs physiothérapeutes et d’en apprendre davantage sur une nouvelle culture. Leurs mandats de stage étaient donc étroitement reliés aux compétences ciblées dans ce projet, soit : communicateur, collaborateur et gestionnaire. Plusieurs mandats ont été réalisés dans les deux villages sénégalais : promotion de la santé et sensibilisation aux saines habitudes de vie dans les établissements d’enseignement et auprès des centres de transformation des produits de la mer ; observations, conseils et corrections concernant la posture des femmes transformatrices de produits de la mer ; séances de thérapies simples consistant à des techniques de massages destinées aux personnes ayant des difficultés motrices selon la prescription d’un médecin en kinésithérapie ; communication participative avec les jeunes lors des cliniques jeunesse et recensement des patients observés.
La plus grande réalisation a été de réussir à s’intégrer dans une culture étrangère et à réussir à connecter avec la population locale. Ceci a facilité le transfert d’information nécessaire à l’accomplissement des mandats de stages.
Les étudiants ont réussi à faire de la promotion de la santé par un cours sur l’hygiène des mains, du nez et de la bouche avec les classes de l’école primaire de Dionewar. Ils ont également enseigné à plusieurs classes du secondaire en sciences de la vie et de la terre (SVT) et en éducation physique et sportive (EPS). Ces activités ont permis de vulgariser plusieurs habitudes de vie, des signes et symptômes de plusieurs maladies communes, enseigner les modifications physiologiques lors de l’exercice (SVT) ainsi que de la planification d’entraînement et divers sports que l’on fait au Québec (EPS). De plus, ils ont bien réussi à faire de la promotion de l’activité physique par leurs interventions en ETS et l’enseignement en SVT.
À la case des tous petits, les étudiants ont réussi à faire la promotion de l’activité physique par des activités variées avec les enfants. Plusieurs activités réalisées avec les enfants peuvent être reprises par les enseignants afin d’en faire profiter plusieurs cohortes.
Lors de visites à domicile, les étudiants ont réussi à rencontrer les personnes dans leur milieu et interagir avec eux de façon efficace afin de déceler leurs blessures ainsi que de pouvoir leur trouver une source hypothétique. De pouvoir se rendre chez les gens et d’être accepté afin de pouvoir les aider est l’une des plus grandes réalisations dans ce voyage.
Aux centres de transformation des produits halieutiques, ils ont observés toutes les étapes de la cueillette des produits de la mer à la transformation. Ce qui leur a permis d’intervenir sur les différentes étapes et de donner des conseils afin de diminuer les risques de blessures ou les positions de travail qui pourraient mener à des blessures. Ils ont également tenté d’enseigner les techniques de massages afin que les femmes transformatrices puissent s’entre masser après le départ des stagiaires.
De nombreuses cases horaires ont aussi été consacrées aux centres de santé de Dionewar et de Niodior. La population était libre de venir les rencontrer. Après une entrevue pour avoir plus d’informations sur leurs problèmes de santé, les patients avaient soit un massage, soit des conseils posturaux ou autres, soit les 2. Les objectifs étaient de développer la communication, la cueillette d’informations, la sensibilisation aux bienfaits du massage, la pratique du massage, la collaboration avec le médecin et les infirmiers et de donner des conseils de base donc le développement de l’esprit critique et analytique.
Des cliniques jeunesses étaient offertes à des groupes cibles de jeunes. Les activités étaient sous forme d’olympiades et de jeux libres. Les objectifs visés par ces activités étaient la promotion de l’activité physique, le développement d’activités, la gestion d’un groupe et la prévention des blessures.
Ces stages sont le fruit d’une collaboration entre le département des sciences humaines et sociales et le département des sciences de la santé.
L’étudiant en Génie Électrique, après avoir visité les bâtiments communautaires, les centres de transformation des produits halieutiques, la mairie, le poste de santé, le centre d’élevage de poussins, les lycées, la préfecture, la case des tout-petits a réalisé un état de situation et a remis en fonction certains systèmes électriques défectueux. De plus, il a réalisé un portrait des trois centres de transformation des produits halieutiques financées par la coopération canadienne et présentant les problématiques liées à la maintenance des équipements électriques ainsi que des pistes de solutions.
L’étudiante en coopération internationale a réalisé une recherche biographique sur Mme Fatou Sarr, une femme leader des îles du Saloum. Il s’agissait de rassembler le plus d’éléments sur sa vie, son implication dans le milieu, son leadership auprès des groupes de femmes ainsi que ses implications au national et à l’international afin de réaliser sa biographie.
Pour cela, l’étudiante a suivi Mme Fatou Sarr dans chacun de ses voyages et chacune de ses réunions dans le pays afin de mieux comprendre le leadership qu’elle exerce dans son entourage. Elle a réalisé des entrevues avec elle et son entourage afin de documenter sur son parcours de vie.
Au terme du stage, plus de 20 heures d’entrevues ont été réalisées avec Mme Fatou Sarr, la majorité des œuvres de la FELOGIE et une cinquantaine de photos ont été prises ; des photos de son enfance et 20 témoignages ont été recueillis. Tous les témoignages sont d’une durée d’environ 20 à 30 minutes, à l’exception de celui avec le chef du village qui est d’une durée d’une heure trente.
L’étudiante a eu la chance de participer à la chaine de travail complète de la transformation des coquillages. Ce qui a permis de mieux comprendre la réalité de ces femmes, mais également, de mieux comprendre le travail de Mme Fatou Sarr.
L’étudiant en géographie a assuré la coordination du stage au Sénégal. Son mandat était de veiller à la bonne marche des activités professionnelles, aux relations avec les intervenants, à la tenue de rencontres ponctuelles de coordination avec les stagiaires et à l’accompagnement des stagiaires sur les divers plateaux d’activités. Il a réalisé une offre de de cours d’initiation à la langue anglaise à une classe de 6ème année de l’école primaire de Dionewar et une offre d’expertise agronomique à un groupe d’intérêt économique composé des femmes de Dionewar.
Toutes ces réalisations seront présentées dans le cadre des Journées québécoises de la solidarité internationale qui auront lieu du 9 au 18 novembre 2017.
Pour informations
Marie FALL, Ph. D.,
Professeure en géographie et coopération internationale
Responsable du Laboratoire d’études et de recherches appliquées sur l’Afrique
Marie Fall, professeure en géographie et en coopération internationale, a reçu un financement du ministère des Relations internationales et de la Francophonie pour le projet «Autonomisation socioéconomique des femmes par la promotion d’une innovation écoénergétique dans deux îles du Saloum». Elle en est la chercheuse principale. Co-Chercheurs : Mamadou Dimé (Université Gaston Berger de Saint-Louis) et Déthié Ndiaye (Centre de suivi écologique).
Le projet vise à promouvoir l’utilisation de technologies moins consommatrices en ressources naturelles auprès des femmes transformatrices des îles de Niodior et Dionewar du Saloum en vue de réduire l’empreinte écologique de leur principale activité. Il s’agira : 1) d’étudier les enjeux économiques, sociaux, organisationnels et technologiques liés à l’introduction d’une technologie écoénergétique consistant en un four de fumage des produits halieutiques plus économe en bois (donc moins de ponctions sur les ressources naturelles), garantissant une meilleure qualité de produits fumés et permettant aux femmes productrices des revenus monétaires accrus et pérennes indispensables pour renforcer leur autonomisation; 2) de comprendre les impacts de l’utilisation du four sur les activités économiques des femmes et sur les écosystèmes ; et, 3) cerner les obstacles à sa diffusion afin de proposer des solutions durables. Il s’agit donc d’un projet qui allie la recherche sur les dynamiques d’autonomisation des femmes transformatrices, les enjeux sociaux de l’appropriation d’une innovation technologique et l’action par l’introduction d’un modèle de four de fumage du poisson destiné à atténuer les pressions sur les ressources ligneuses.
Il faut souligner que 2 des 8 projets soutenus par le ministère des Relations internationales et de la Francophonie émanent de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean et impliquent la professeure Marie Fall comme chercheuse principale (UQAC) ou collaboratrice (CSI).
Au lendemain de son élection, Justin Trudeau affirmait que « le Canada était de retour » sur la scène mondiale. Mais depuis, pas un cent nouveau n’a été investi ou alloué à l’aide internationale, qui, de fait, a encore diminué en 2016.
Selon l’évaluation annuelle réalisée depuis 1961 par l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), l’aide publique au développement des 29 pays les plus riches a atteint l’an dernier 143 milliards de dollars, une hausse de 8,9 % par rapport à 2015.
Le Canada ne suit pas la tendance mondiale, il est l’un des sept pays à avoir baissé son aide publique au développement. Le budget de l’aide canadienne a baissé de 4,4 % en 2016. Si l’on soustrait les montants dépensés pour l’accueil des réfugiés au Canada, la baisse de l’aide internationale est de 9,3 %.