Équipe
Geneviève Nootens
Louis-Phillipe Lampron
Régis Coursin
Sylvain Rocheleau
Directrice
Geneviève Nootens
Professeure en science politique à l’Université du Québec à Chicoutimi et directrice de l’Observatoire de la liberté d’expression, Geneviève Nootens est spécialiste des sociétés démocratiques libérales contemporaines, qu’elle a abordées sous plusieurs angles. Elle est membre du Groupe de recherche sur les sociétés plurinationales (GRSP) et du Centre de recherche sur la diversité au Québec (CRIDAQ). Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Constituent Power Beyond the State. Democratic Agency in Polycentric Polities (Routledge, 2022) et Popular Sovereignty in the West. Polities, Contention, and Ideas (Routledge, 2013), pour lequel elle a été finaliste du prix CB Marcpherson 2014 et dont la version française a été publiée par les PUL en 2016. Elle a également co-dirigé plusieurs ouvrages, dont Souverainetés et autodéterminations autochtones : Tiayoriho’ten (PUL, 2022, avec Geneviève Motard), Explorer le social. Mélanges en l’honneur de Gérard Bouchard (PUL, 2019, avec Hélène Vézina), Les nationalismes majoritaires contemporains (Québec Amérique, 2007, avec Alain-G. Gagnon et André Lecours), et Dominant Nationalism, Dominant Ethnicity. Identity, Federalism, Democracy (Peter Lang, 2009, avec André Lecours). Avec Dominique Leydet et Geneviève Motard, elle a traduit l’ouvrage de John Borrows, La constitution autochtone du Canada (PUQ, 2020). Elle co-dirige avec Alain-G. Gagnon la collection Diversité et Démocratie aux Presses de l’Université Laval (PUL). Elle est membre du comité scientifique de l’Institut québécois de réforme du droit et de la justice.
Co-directeur
Louis-Phillipe Lampron
Louis-Philippe Lampron est professeur titulaire à la Faculté de droit de l’Université Laval, chercheur régulier au sein du Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la démocratie (CRIDAQ) et co-porte-parole du Groupe d’étude en droits et libertés de la Faculté de droit de l’Université Laval (GEDEL). Ses intérêts de recherche portent, en général, sur la protection des droits humains au Canada et au niveau international. Au cours des dernières années, le professeur Lampron s’est particulièrement intéressé aux enjeux juridiques liés à la mise en œuvre des libertés fondamentales et du droit à l’égalité, sujets à propos desquels il est fréquemment intervenu publiquement et a publié plusieurs articles de même que les ouvrages Maudites Chartes : 10 ans d’assauts contre la démocratie des droits et libertés (2022) et La Hiérarchie des droits – convictions religieuses et droits fondamentaux au Canada (2011).
Depuis le début de ses études doctorales, Louis-Philippe Lampron a concentré ses travaux sur les problématiques sous-jacentes à la reconnaissance et la mise en œuvre des libertés fondamentales au sein des démocraties libérales. À ce titre, il s’est intéressé de près aux objets de protection et limites acceptables aux libertés d’expression, de conscience et de religion et d’association. Depuis l’émergence du concept « d’ère post-factuelle », dans laquelle nos sociétés seraient entrées avec l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis en 2016 et qui se trouve être alimentée par le développement de technologies de communication mues par l’intelligence artificielle générative, il s’intéresse plus particulièrement à la liberté d’expression – et ses corollaires institutionnels – et aux nécessaires mutations que ces changements socio-politiques sont susceptibles d’imposer à nos conceptions des limites acceptables à l’exercice de cette liberté fondamentale, inextricablement liée à l’idée même de démocratie.
Coordonnateur
Régis Coursin
Régis Coursin est sociologue et historien, coordonnateur de l’Observatoire de la liberté d’expression, chargé de cours au département des Sciences humaines et sociales de l’Université du Québec à Chicoutimi, chercheur au Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal (CERIUM) et chercheur associé au Centre de recherches en histoire internationale et atlantique (CRHIA) des universités de Nantes et de La Rochelle. Ses recherches en sociologie historique portent sur les mouvements sociaux, du 18e siècle à nos jours. Il a publié des articles scientifiques dans des revues d’histoire (Annales historiques de la Révolution française, La Révolution française) et de sociologie (SociologieS, Interface. A journal for and about social movements), et des articles de type essayistique (Le Devoir, L’Humanité). Son premier livre vient de paraître aux Presses universitaires de Rennes (Jacques-Pierre Brissot. Sociologie historique d’une entrée en révolution, 2023). Il prépare un second livre sur l’Atlantique républicain au 18e siècle, à paraître aux Éditions du CNRS. Ancien coordonnateur de la revue littéraire Les écrits (2022), il est depuis 2019 le co-coordonnateur et le responsable éditorial de la revue d’idées Possibles.
Scientifique de données
Sylvain Rocheleau
Sylvain Rocheleau est scientifique de données et fondateur de l’Observatoire de la circulation de l’information (OCI).
Ses travaux portent sur le développement de systèmes à base de connaissances dans le but d’améliorer notre compréhension de certains phénomènes comme la circulation de l’information, l’influence des relations publiques sur le journalisme, la redondance de l’information et l’accès aux médias des groupes d’intérêt public. Parmi ses plaisirs coupables, il compte le développement d’algorithmes, la programmation en Python et le moissonnage de données des médias canadiens.