À l’approche de la semaine de relâche, quoi de mieux qu’une bonne lecture pour nourrir la réflexion? Récemment, j’ai eu l’occasion de découvrir Les insolences du FRÈRE UNTEL de Jean-Paul Desbiens (2000), un livre que j’ai reçu en cadeau et qui m’a particulièrement interpellé. Je recommande ce livre aux gens du domaine de l’éducation, aux personnes à la défense de la langue française ou encore de l’histoire des Canadiens français et Canadiennes françaises.
Plusieurs sections nous amènent à une réflexion profonde. L’une de celles-ci est la différence entre le métier et la profession, objet de mon texte d’aujourd’hui.
Les métiers, tels que ceux de boulanger ou d’ébéniste, se concentrent sur le travail de la matière. Ils nécessitent généralement moins de préparation académique, avec quelques années d’études secondaires ou professionnelles. En revanche, les professionnels, qui exercent dans des domaines souvent plus abstraits, passent près d’une vingtaine d’années en formation, dont au moins trois à l’université.
Bien que ce constat ne vise pas à minimiser l’importance des métiers – plusieurs personnes de mon entourage y sont formées – il souligne l’importance de la mission des institutions d’enseignement supérieur, comme les universités. Desbiens (2000) distingue le métier, orienté vers la fabrication ou l’entretien de choses matérielles, de la profession, qui est davantage tournée vers le service à la personne (p. 105).
En dépit des initiatives comme l’OPMO (Opération Main-d’œuvre du gouvernement québécois), l’UQAC poursuivra sa mission de former des têtes bien faites (Edgar Morin). Elle continuera à développer des esprits créatifs et critiques, formant des personnes professionnelles dans des disciplines parfois éloignées des besoins immédiats du marché du travail.
Saviez-vous que notre bibliothèque possède une impressionnante collection (des centaines de lettres) du frère Untel (Jean-Paul Desbiens)?
En espérant que cette lecture vous inspire autant que moi, je vous souhaite une excellente semaine de relâche!