Confidences

Affiche Finale-Confidence

La Galerie L’Œuvre de L’Autre invite les artistes Caroline Fillion, Mariane Tremblay et Gabriel Fortin à explorer le territoire des sujets de l’ordre de l’intime, du caché, des secrets à peine dévoilés dans son espace du 26 septembre au 17 octobre prochain. Le vernissage  se tiendra le mercredi 26 sept à 17h.

Confidences…

Les mots évoquent des lèvres qui remuent presque sans bruit, des chuchotements, des mots à peine prononcés à peine audibles.   La pleine confiance placée dans l’autre à qui l’on confie une information sensible, intime. Un pacte est scellé. Mais à l’ère du je dis tout et je veux tout savoir, car tout se publie, sans discernement, peut-on encore garder un secret? L’envie de divulgation, le désir irrépressible du pouvoir que suscite une nouvelle lâchée à partir d’un clavier ne sera-t-il pas irrépressible?

Confidences…

Est-ce un mot désuet ayant perdu tout sens sachant que rien ne peut rester caché très longtemps. Nous connaitrons peut-être la réponse ici…qui sait?

Caroline Fillion

L’artiste multidisciplinaire Caroline Fillion vit et travaille à Saguenay. Elle a participé à plusieurs expositions régionales, nationales et internationales. Ses œuvres figurent au sein de plusieurs collections privées et publiques, dont celles de Loto-Québec.  Elle est titulaire d’une maîtrise en arts visuels de l’Université du Québec à Chicoutimi et d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal.

« La mort de l’Art a été annoncée… sommes-nous sur un territoire post-apocalyptique? Conjonctions symboliques ou métaphores, questionnant, détournant ou transgressant les postulats traditionnels de l’Art ». Caroline Fillion propose une réflexion tempérée dans un absurde sérieux, sur les méthodes de légitimation de l’Art à travers ses institutions, ainsi que sur le rapport entre l’œuvre, l’artiste et le commentaire qui les précède.

Mariane Tremblay

Par diverses stratégies, Mariane Tremblay réalise des œuvres qui cherchent à capter ou à provoquer le surnaturel dans l’ordinaire pour engager un processus de réenchantement. À travers une quête du merveilleux, une esthétique de la rareté et les manifestations de la disparition, le sens des choses est remis en perspective pour envisager une nouvelle interprétation du monde.

Détentrice d’une maîtrise et d’un baccalauréat en arts visuels de l’UQAC, Mariane Tremblay vit et travaille entre Saguenay et Alma. Ayant intégré diverses collections privées et publiques, son travail artistique a été présenté à Montréal (Occurrence, Diagonale), à Québec (Université Laval, Folie-Culture), à Deschambault (Biennale internationale du lin de Portneuf), au Saguenay–Lac-St-Jean (Bang, Le Lobe, Centre des arts et de la culture, Galerie d’art du Cégep de Jonquière, L’Œuvre de l’Autre, Centre national d’exposition, Séquence, C.I.E.L.) et en Colombie. En complément de sa pratique en atelier, elle collabore graphiquement ou en mots à des éditions variées. Prochainement, elle aura l’occasion de prendre part à la Foire d’art contemporain de Saint-Lambert (2018).

Gabriel Fortin

La pratique de Gabriel Fortin oscille entre les médiums du cinéma, de la vidéo et de la photographie. Fortement inspiré par le portrait vidéo et l’art du tableau vivant, il privilégie le beau dans une approche picturale soignée. En vidéo, il travaille le plan-séquence par lequel entrent en relation archétypes sociaux et symboles de culture populaire par le contraste et la rupture. Inversement, une manière d’aborder l’image propre au cinéma (travail de la lumière, cadrage) est transposée dans son approche de la photographie. Dans cette hybridité se créent des ponts entre l’image en mouvement et l’image fixe. À l’instar des codes narratifs du cinéma, ses images sont autonomes, se suffisent à elles-mêmes, évoluent sans préambule ni dénouement. Parfois proche du documentaire, son travail met en perspective les codes de représentation de l’identité culturelle québécoise et propose une réflexion nouvelle sur le kitsch. Les compositions qu’il met en scène tentent de dépasser les codes du portrait (dramatisation de l’éclairage, composition, extrême ralenti, frontalité, fixité) en créant des situations où les corps et les lieux atteignent le rang d’archétype. Obsédé par le beau dans le laid et tentant de questionner les jugements de valeur, Gabriel Fortin s’intéresse invariablement à l’art du décalage tout en cultivant l’ambivalence et le malaise.

Gabriel Fortin détient un baccalauréat interdisciplinaire en art et une maîtrise en art de l’Université du Québec à Chicoutimi. Sa pratique artistique se partage entre les plateaux de tournage et les arts visuels. En cinéma et vidéo, ses films ont voyagé au Festival International d’Art vidéo de Casablanca, au Festival International des Écoles de Cinéma de Huy (Belgique), au Festival du Documenteur de l’Abitibi-Témiscamingue, à Regard sur le court-métrage au Saguenay ainsi qu’au Festival international du court-métrage de Rio de Janeiro (Brésil). Ses œuvres en arts visuels ont entre autres été présentées dans des expositions individuelles à la Galerie Sans Nom (Moncton) dans le cadre du Festival international du film francophone en Acadie, au Lobe (Chicoutimi), ainsi qu’à Langage Plus (Alma) et ont fait partie d’expositions collectives au Centre Sagamie (Alma) et à la Galerie L’Œuvre de l’Autre (Chicoutimi). Certaines de ses photographies ont intégré la collection d’œuvres d’art de l’Université du Québec à Chicoutimi.

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