Marie-Michèle Bergeron
Un autre jour
du 11 au 25 mars 2015
vernissage mercredi 11 mars 17h.
Originaire du Lac-Saint-Jean, Marie-Michèle Bergeron effectue sa scolarité universitaire à l’Université du Québec à Chicoutimi. C’est durant son baccalauréat qu’elle développe un intérêt pour tout ce qui concerne la sphère du domestique. Son entrée à la maîtrise en art lui permet d’approfondir l’idée du « geste existentiel » se traduisant, par la répétition et l’accumulation de symboles issus des différents conditionnements liés aux banalités du quotidien.
« Mon quotidien est une source inépuisable de responsabilités et de contraintes reliées directement à ma sphère domestique et familiale. Plutôt que d’y résister et de nourrir un état d’esprit de rébellion ou de refus face à une réalité plus ou moins contrôlée, je tente d’en saisir chaque petite parcelle. Celles-ci m’offrent d’infinies possibilités d’évasions qui peuvent devenir de véritables déclencheurs d’idées. C’est pourquoi mes actions, contraintes et responsabilités prennent une telle importance et viennent aussitôt influencer mes préoccupations artistiques. Ces préoccupations deviennent ainsi mes principales sources d’inspirations créatrices et de symboles utilisables.
J’élabore ma recherche autour d’un questionnement sur la répétition et l’accumulation de symboles tirés de mon quotidien. Ils se traduisent par une « subjectivité parasitaire » transposée dans un geste, dans une action, dans un lieu. Toute subjectivité devient alors une sorte de parasite, que j’assimile afin de le traiter de manière très personnelle dans un environnement qui peut être universel. Par ce qu’elle est et devient, la subjectivité relative à chacun permet, jusqu’à un certain point, de cartographier un individu sans qu’il ait pour autant mentionné rationnellement ses intentions, ses actions, ses gestes… Elle surgit donc d’un envahissement émotionnel spontané qui se canalise dans une intention d’expression. »