Mon art est moi je suis mon art

MON ART EST MOI JE SUIS MON ART

Afin de souligner l’aboutissement de leurs études universitaires de premier cycle, les finissants.es du Baccalauréat interdisciplinaire en arts de l’Université du Québec à Chicoutimi présentent leur exposition MON ART EST MOI JE SUIS MON ART. Cette exposition artistique célèbre et regroupe le travail de fin de parcours de premier cycle de trois étudiants, Milena Garzon Zurita, Sophie Boivin et René Hernandez-Rainville.

MON ART EST MOI JE SUIS MON ART, se promet une riche expérience culturelle et interdisciplinaire. Vous êtes cordialement invités à venir assister au vernissage de l’exposition, à La Galerie L’Œuvre de l’Autre, le mercredi 13 mars à 17 h. À la suite du vernissage, l’exposition se poursuivra jusqu’au 27 mars 2024.

Sophie Boivin agira à titre de porte-parole auprès des membres de la presse et sera disponible toute la semaine pour des entrevues. Il est possible de la contacter au (418) 944-0133 ou par courriel à l’adresse suivante : sophieboivin6@hotmail.com

À PROPOS DES ARTISTES

 Milena Garzon Zurita est une artiste de la relève d’origine latino-américaine. Dans une tentative de guérison personnelle et collective, Milena propose une œuvre sculpturale aux allures grotesques et humanoïdes visant à mettre en évidence la violence idéologique internalisée.

René Jr Hernandez-Rainville est un artiste visuel originaire des Laurentides, installé au Saguenay. Son travail est un dessin grand format mettant en relation la contemplation du sublime et des fonds marins.

Sophie Boivin est une étudiante en cinéma originaire du Saguenay. Dans le cadre de cette exposition, elle présente une œuvre interactive questionnant les liens sociaux créés par la consommation de cigarettes dans des endroits désignés au Québec.

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Écriture et territoire d’écriture

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Mercredi le 31 janvier à midi

Présentation du séminaire de recherche création par Cynthia Harvey, professeure au département des arts, des lettres et du langage, suivie de la lecture des textes de Fatoumata Binta Sylla et de Mohamed Lamine Konate.

Cette activité conviviale a pour objectif de partager les enseignements tirés du récent séminaire de maîtrise intitulé Écriture du territoire et territoire d’écriture. De l’analyse de la représentation du territoire dans la littérature du Saguenay–Lac-Saint-Jean à la création littéraire inspirée de ce même territoire, à la fois réel et imaginaire, vous découvrirez les chemins empruntés par les séminaristes. La professeure Cynthia Harvey, qui a guidé cette exploration, exposera les grandes lignes de sa démarche inspirée de la géopoétique, avant de céder la parole à deux participants, Fatoumata Binta Sylla et Mohamed Lamine Konate. Ces derniers présenteront leur territoire d’origine, la Guinée Conakry, et apporteront un regard extérieur sur celui qu’ils ont découvert.

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Shana Patry

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Vitrine du Pavillon des arts

À partir du 10 janvier jusqu’ au 28 février 2024

Vernissage le 10 janvier à 17h.

DÉCADENCE est une œuvre picturale installative qui exploite l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) en tant que partenaire créatif. Une grande œuvre déjantée occupe le mur principal; ses sujets aviaires et autres rapaces anonymes se côtoient dans un monde de couleurs vaporwave futuristes. L’espace se transforme selon le moment de la journée et dévoile ses plus beaux plumages à la tombée de la nuit, alors que les couleurs néon vibrent sous l’éclairage en blacklight.

L’œuvre est créée à partir de textures fusionnées, générées par Intelligence Artificielle, qui sont ensuite combinées et altérées manuellement sur un logiciel de traitement d’images. Cette composition sous forme de collage numérique sert de référence à la peinture, soulignant cette dualité entre techniques traditionnelles et avancées technologiques.

Shana Patry est originaire de l’Ascension-de-Notre-Seigneur (QC, Canada) et est présentement étudiante au BIA en Arts Visuels à l’UQAC. Dans sa pratique hybride qui combine les arts numériques et la peinture, elle s’intéresse à la dualité, aux antonymes, aux contrastes et aux contraires ainsi qu’à l’ambivalence entre le certain et l’incertain ainsi que les traces de notre existence. Ses œuvres ont été présentées au Canada et au Maroc.

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Carolyne Scenna

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Du 10 janvier au 28 février 2024

Vernissage le mercredi 10 janvier 2024 à 17h00

SODA POUDRE CIMENT SOUDE réunit un corpus de vestiges des récentes explorations en installation et en animation de l’artiste multidisciplinaire Carolyne Scenna.

Les œuvres présentées touchent notamment aux formes sculpturales hybrides. Pour l’occasion, l’artiste a voulu revisiter ces pièces pour leurs particularités picturales. Hors de leur contexte initial, les moulages, les vastes textiles imbibés empreints de matières solubles et de restes d’images, l’ambiance sonore et les vidéos dont se compose l’exposition ont été sélectionnés à partir de leur rapport à la répétition et à l’impermanence. Travaillant avec des matériaux récupérés dont elle détourne souvent l’usage premier, tout dans la pratique de Carolyne Scenna peut faire œuvre. Même, et peut-être surtout si, le matériel ou l’image avaient dans un premier temps été écartés, classés comme inadéquats. C’est une volonté de donner une nouvelle vie, de réparer, de revaloriser de petits objets, des tissus ou de vieux dessins qui vont ainsi échapper au flux abondant des déchets humains en devenant un objet d’art.

Le titre SODA POUDRE CIMENT SOUDE évoque quant à lui, non sans humour, le processus obsessionnel et le caractère polysémique du travail de l’artiste. Une suite métaphorique de substances poudreuses dissolubles, où les mots résonnent et se heurtent à leur prononciation. Ici, les questionnements de l’artiste se transposent dans la métaphore et la matière, intrinsèques à une pratique de l’image qu’elle articule avec l’idée qu’une structure ne pourrait être créée autrement que par la répétition, comme le fait la musique.

Ayant beaucoup travaillé avec l’animation expérimentale, elle accorde à la circularité du processus une place prédominante. En faisant le choix de travailler sur plaque de verre – autour de laquelle prendra place sa chape de moulage – elle fait un clin d’œil direct à une méthode classique d’animation. Au lieu de capter la répétition des gestes afin de recréer le mouvement dans une séquence animée, elle coule sur ses interventions un alliage de ciment et de plâtre dur. En séchant, le plâtre vient cristalliser l’intervention picturale. Travaillant impulsivement sur la surface de la vitre, avec des matériaux solubles ou réversibles, elle peut s’adonner à toutes sortes d’expérimentations. Cependant, une fois qu’elle coule le plâtre, tout est joué. Elle doit attendre, démouler, et voir le résultat qui, une fois complètement durci sous forme de tuile, devient immuable. L’impermanence n’est plus. Carolyne Scenna joue avec et contre les limitations matérielles. Elle s’intéresse au mouvement d’apparition et de disparition des images, et si cela ne se produit pas sous nos yeux comme avec ses animations, nous sommes néanmoins les témoins de ce qui reste de l’image-empreinte altérée et transférée à la surface du ciment. Chaque tuile portant en elle ses propres transformations et transitions visuelles dont seulement la dernière phase est visible.

Carolyne Scenna est une artiste multidisciplinaire. Son œuvre prend la forme d’installations, d’animations expérimentales et d’objets sculpturaux. Avide de découvrir des accès prodigieux au monde jamais assez rempli des images, elle manipule de manière récurrente dessins, archives spéculatives et photographies, traçant des allers-retours entre les procédés qu’elle expérimente. En résultent des situations inédites, à la limite de l’étrange et de l’ordinaire ; des images qui se déploient en une diversité de sens, souvent poétiques et contradictoires. Son travail a notamment été présenté à la Galerie de l’UQAM (2017), au centre Clark (2019), au I.C.A. de Baltimore aux États-Unis (2019), à la Galerie B-312 (2020), au centre SKOL (2021), à L’Écart à Rouyn-Noranda (2021) et à L’Œil de Poisson à Québec (2023).  Elle détient une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (2017).

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Reflet et lumière la vitrine de Jonathan Marlier

jonathanmarlier

La vitrine du Pavillon des arts

Du 6 au 15 décembre 2023

« Reflet et Lumière » 

Installation, tuyaux en pvc rose et bleu marine, cordes, lumière.

L’œuvre Reflet et Lumière tient son titre de l’intérêt de cette installation pour l’interactivité avec la lumière avec les surfaces ainsi que son rapport à la déformation de celle-ci au mur. Cette réalisation s’inscrit au sein de ma démarche telle une nouvelle expérimentation de l’immatérialité de la lumière dans l’art. Elle marque un nouvel intérêt très prononcé pour la relation avec l’éclairage ainsi qu’un pas de plus vers sa compréhension.

Cette création prend racine à l’intérieur d’un tableau réalisé dans le cadre du cours de peinture 1 à l’automne 2021, 345 Carré Bleu Céleste Clair Sur Fond Rouge De Cadmium Clair Imitation. Cette première réalisation portait sur la transposition d’un motif issu d’une programmation sur Processing de 345 carré bleu avec chacun un cercle à l’intérieur. Le motif visait ainsi à jouer sur la persistance rétinienne du spectateur afin de créer dans ces propres yeux une œuvre totalement nouvelle et qui ne pourrait jamais être totalement matérielle.

Reflet et Lumière reprend donc cette approche afin de transposer le motif dans une installation davantage axée sur sa relation avec la lumière. On y retrouve le cercle comme rappel de la structure parfaite des carrés du tableau et l’aspect organique des cercles fait à main levée du tableau se transpose dans l’aléatoire des longueurs de chaque morceau de tuyaux en PVC.

Traduire le tableau en une installation fut donc l’idée principale derrière ce projet, tout en gardant le concept d’œuvre immatérielle par la projection des ombres portées sur le mur.

Pour finir, ce projet trouve son encrage dans l’histoire de l’art par l’inspiration principale du travail de Gabriel Dawe et de sa recherche sur la physicalité de la lumière, notamment avec son œuvre Plexus 28. Sa représentation du spectre des couleurs visible par le tissage de milliers de fils de coutures est fascinante.

Jonathan Marlier est étudiant au Bac interdisciplinaire en art de l’UQAC.

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