À côté des contributions de Nancy Huston,de Wajdi Mouawad, de Jack Jamuszkiewicz, de Rawi Hage, de Joel Des Rosiers, de Fernand Ouellet, de Mana Rouholamini, de Georges Leroux, de Jamelie Hassan, de Régine Robin et de biens d’autres,on trouve un poème superbe et raffiné du professeur Michael Lachance sous le titre «Tous à découvert» et un texte saisissant du professeur Khadiyatoulah Fall sur l’Islam et la paix.
Un des auteurs du livre Jean Pichette parle ainsi du sens de l’ouvrage: «Parce qu’une paix sans mot en est une de cimetière, des voix de tous horizons se retrouvent dans ces pages pour signifier une commune conviction: quand le voile du sens se fissure, il ne suffit pas de s’abandonner aux puissances techniques et militaires. La question de la paix exige d’être réinscrite dans celle de la culture qui peut seule ménager un rapport à l’autre dans lequel puisse s’ériger un monde commun. La parole n’est pas accessoire: le monde ne peut se passer de poètes. Chacune des contributions l’affirme avec sa propre grammaire et ses accents uniques».