Mardi, 13 mai 2025
spot_img

Un tour du chapeau pour les colloques d’histoire à l’UQAC

Le trimestre d’hiver 2025 fut très occupé pour l’équipe professorale d’histoire de l’UQAC, qui a organisé pas moins de trois colloques d’envergure nationale et internationale.

Le médiévalisme au Québec

Co-organisé par les professeurs Arnaud Montreuil et François-Olivier Dorais, le colloque international Le médiévalisme au Québec a rassemblé plus de cinquante chercheuses et chercheurs ainsi que des étudiantes et étudiants provenant du Québec, du Canada, des États-Unis, de la France et de la Suisse. Soutenu par une subvention du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) et tenu dans le splendide Monastère des Augustines à Québec, cet événement a réussi le pari hardi de réunir autant de spécialistes des études québécoises que des études médiévales, avec pour objectif de lancer le tout premier chantier de recherche collectif sur le médiévalisme au Québec, c’est-à-dire sur la manière dont le passé et l’imaginaire du Moyen Âge sont utilisés dans la société québécoise contemporaine. Un livre collectif sur cette thématique de recherche et codirigé par Arnaud Montreuil et François-Olivier Dorais paraîtra en 2026 aux Presses de l’Université Laval.

Colloque Le médiévalisme au Québec, Monastère des Augustines | ©Myriam Tremblay

En plus de faire une large place à la relève en recherche et aux acteurs du milieu collégial, le colloque a accueilli des conférences de haut niveau, avec Francis Gingras (Université de Montréal), Vincent Ferré (Paris III), Elsa Guyot (Montpellier), Louise Bienvenue (Université de Sherbrooke) et Isabelle Cochelin (Université de Toronto).

Quel avenir pour les universités en région au Québec?

Le deuxième colloque, organisé par François-Olivier Dorais en collaboration avec des collègues de l’UQAR et de l’UQAC, a réuni plus d’une quarantaine de conférencières et conférenciers et quelque 120 personnes inscrites pour discuter du passé et de l’avenir des universités en région au Québec. Organisé au campus de l’UQAR à Lévis entre les 6 et 8 mars derniers, l’événement a permis de fédérer les acteurs des établissements d’enseignement supérieur en région et de rendre visible la spécificité de leurs enjeux.

Disputatio

Le 15 mars, le professeur Arnaud Montreuil et l’UQAC étaient par ailleurs les hôtes du 23e colloque Disputatio de la Société des études médiévales du Québec (SÉMQ), qui souffle cette année ses quarante bougies et qui se déplaçait pour la toute première fois de son existence à Chicoutimi. Cet événement fut non seulement une réussite sur le plan scientifique, notamment grâce à la conférence de Joseph Morsel (Paris 1 Panthéon-Sorbonne) mais aussi un succès de foule, puisqu’une soixantaine de personnes y ont participé : il s’agit d’un nouveau record pour la société savante. Les échos unanimement élogieux reçus à la suite de cet événement de la part des collègues ainsi que des étudiantes et étudiants de l’Université du Québec à Montréal, de l’Université Laval, de l’Université d’Ottawa, de l’Université de Montréal et de l’Université de Sherbrooke confirment que l’UQAC occupe désormais une place à part entière dans le monde des études médiévales au Québec et dans le Canada francophone.

 

Des réussites collectives pour faire rayonner l’UQAC

L’année académique 2024-2025 est donc marquée par le succès du côté de la recherche en histoire à l’UQAC (sans même parler du fait que des étudiantes et étudiants d’histoire ont pris en charge la quatrième édition du colloque Les temps composés). Mais comme il n’y a de succès que collectif, il est essentiel de souligner le rôle central qu’a joué la communauté étudiante de la maîtrise en histoire, notamment Noémie Noël, Véronique Duguay, Marianne Fortin, Thomas Quintal et Sonny Rousseau, ainsi que les étudiantes et étudiants au baccalauréat en histoire, en archéologie et en enseignement de l’univers social. Le Décanat de la recherche, de la création et de l’innovation ainsi que le Service des communications et des relations publiques ont également contribué au dynamisme certain que connaît la science historique à l’UQAC, et par-là à faire briller notre université. Souhaitons de tout cœur que ces succès unissant les différentes partie prenantes de la communauté universitaire en appellent de nombreux autres!

Articles reliés

spot_img

Mots-clés similaires