« La finalité de l’apprentissage selon le modèle holistique de l’apprentissage des Premières Nations est le bien-être collectif. La mission éducative de l’apprentissage dépasse la réussite en termes de résultats scolaires. » (Lavoie et al., 2014, p.47)

Enseigner avec et pour les Premiers Peuples

Misons sur la réussite éducative plutôt que sur la réussite scolaire: visons le développement global des individus et contribuons au bien-être collectif.

Depuis plusieurs années, le monde de l’éducation s’est sensibilisé à la singularité des personnes apprenantes. On constate que chacune d’entre elles possède des caractéristiques propres, ainsi que des manières variées de communiquer, d’expérimenter et d’apprendre. Cette prise de conscience a conduit à un désir d’inclure tous les individus sans exception. Pour y parvenir, il est essentiel de comprendre que chacune et chacun provient de milieux différents et arrive à l’université avec un bagage et des expériences uniques. Il est donc impératif d’adapter les stratégies d’enseignement afin de répondre aux besoins de toutes les personnes apprenantes, y compris les membres des Premiers Peuples.

Enseigner avec et pour les Premiers Peuples : vers une vision holistique de l’apprentissage


Écouter la balado

Les recherches portant sur la réussite scolaire des membres des Premiers Peuples ont mis en lumière le fait qu’un enseignement rejoignant leurs valeurs et leur culture était un facteur particulièrement important pour l’atteinte de la réussite (Conseil Canadien sur l’Apprentissage [CCA], 2009, 2010; National Centre for Collaboration Indigenous Education [NCCIE], 2020; Éducation et Formation Manitoba, 2017; Regroupement des centres d’amitié autochtones du Québec [RCAAQ], 2020 ; Toulouse, 2016).

Un enseignement qui respecte les valeurs et la culture autochtone permet de faire des liens avec celle-ci, d’offrir des exemples concrets et qui laisse la place au partage et à la valorisation du vécu individuel et collectif (CCA, 2009, 2010; NCCIE, 2020; Éducation et Formation Manitoba, 2017; RCAAQ, 2020 ; Toulouse, 2016).

Les stratégies d’enseignement privilégiées doivent également favoriser la présentation d’exemples concrets, permettre la réalisation de mini-leçons accompagnées de mises en pratique et doivent contribuer à la réalisation de périodes de discussion, tant formelles que informelles (CCA, 2009 et 2010; NCCIE, 2020; Éducation et Formation Manitoba, 2017; RCAAQ, 2020 ; Toulouse, 2016). L’approche holistique de l’apprentissage, par sa vision globale de toutes les sphères, pourrait permettre d’atteindre ces objectifs.

Cette approche a pour objectif de restaurer un sentiment d’appartenance, menant ainsi à la naissance d’une certaine empathie entre les apprenantes et les apprenants et la personne enseignante (Ali et al., 2023). L’approche holistique de l’apprentissage se caractérise par la prise en compte des quatre dimensions associées à la personne, qui sont les dimensions spirituelle, intellectuelle, physique et émotionnelle (Éducation et Formation Manitoba, 2017). Dans cette optique, on passe d’une vision plutôt linéaire de l’enseignement (la personne enseignante partage les savoirs) vers une vision circulaire dans laquelle l’enseignant(e) et l’étudiant(e) sont en étroite collaboration. Dans ce cas, la personne enseignante établit une relation de confiance avec l’apprenant(e) et s’intéresse à ses aspirations et à son vécu. On accorde de l’importance à l’expérience, au partage et au dialogue. Ces différents gestes pédagogiques sont possibles grâce aux compétences développées par les personnes enseignantes.

Formation continue et développement de compétences spécifiques

Cette vision de l’apprentissage peut parfois différer de ce qui est pratiqué généralement dans le milieu d’enseignement actuel. C’est pour cette raison que le Conseil en Éducation des Premières Nations (CEPN), l’Institut Tshakapesh et le Centre de développement de la formation et de la main-d’œuvre huron-wendat, en 2020, ont élaboré une nouvelle compétence qui devrait faire partie de la formation initiale des enseignant(e)s en plus de devenir un sujet de perfectionnement professionnel pour les personnes enseignantes en exercice afin de soutenir l’apprentissage tout au long de la vie. La Compétence 15 : valoriser et promouvoir les savoirs, la vision du monde, la culture et l’histoire des Autochtones, est destinée à l’ensemble des domaines ayant été visés par des appels à l’action et elle se prête particulièrement bien au monde de l’enseignement.

Les dimensions de la compétence 15 (CEPN et al., 2020) sont les suivantes :

  • Création d’un environnement d’apprentissage respectueux et accueillant;
  • Engagement dans un processus de sécurisation culturelle;
  • Valorisation de la culture, de la langue, du territoire et des savoirs autochtones;
  • Alignement pédagogique adapté au mode d’apprentissage autochtone;
  • Engagement actif dans des relations professionnelles respectueuses avec les membres des Premiers Peuples;
  • Intégration des modes d’apprentissage culturellement signifiants;
  • Reconnaissance de la contribution de la famille et de la communauté dans l’apprentissage;
  • Création de liens avec les différents acteurs prenant part au processus d’enseignement-apprentissage, la communauté et le milieu;
  • Sélection de contenus authentiques portant sur la culture et l’histoire autochtones;
  • Engagement dans un processus d’apprentissage continu.

Plusieurs des composantes de la compétence rejoignent les activités d’enseignement et d’apprentissage vécues dans le cadre d’une formation universitaire. Ainsi, il est possible, pour les personnes enseignantes, de revoir leurs stratégies habituelles en y intégrant une perspective autochtone. La création d’un environnement d’apprentissage respectueux et accueillant est en partie possible grâce à la personne enseignante, mais également grâce à l’établissement d’enseignement. À l’UQAC, le Centre des Premières Nations Nikanite a pour missions d’assurer la formation universitaire des populations des Premières Nations du Québec, de sensibiliser la communauté universitaire à la culture de celles-ci et d’offrir des services favorisant la persévérance, la réussite et la diplomation de la communauté étudiante autochtone. Le centre Nikanite contribue à développer un environnement propice aux apprentissages pour les membres des Premières Nations. Par ailleurs, s’engager dans une démarche de sécurisation culturelle n’est pas seulement une démarche individuelle, mais plutôt un travail collectif.

Piste d’actions et engagement dans un processus de changement

Une action concertée portant sur les pratiques de sécurisation culturelle menée par madame Christine Couture a permis de mettre en lumière des principes pouvant être adoptés par les personnes enseignantes et qui peuvent faire partie des premiers pas vers la sécurisation culturelle et la création d’un environnement accueillant et sécurisant (Couture et al., 2020-2024) :

  • Accueillir l’étudiant ou l’étudiante dans sa langue (Kuei en innu ou Kwei en atikamekw);
  • Valoriser leur culture sans toutefois trop les solliciter;
  • Établir un lien de confiance et offrir du soutien;
  • Vérifier la compréhension des termes spécialisés et des concepts clés;
  • Voir s’il existe des lexiques spécialisés dans la langue des étudiant(e)s (https://francais-innu.lexique-cegepbc.ca/);
  • Encourager les étudiants et les étudiantes à utiliser leur langue comme soutien à la compréhension et aux apprentissages;
  • Envisager différentes possibilités pour la formation des équipes de travail;
  • Offrir des moments d’encadrement pour la réalisation des travaux;
  • Être bienveillant(e).

À ces principes peuvent s’ajouter le fait d’offrir des exemples concrets, issus de l’expérience et des modèles de travaux afin de guider davantage les étudiantes et les étudiants.

Ces principes peuvent être mis en pratique rapidement sans modifier les contenus des cours. Toutefois, une réelle intégration des savoirs et de la culture autochtones dans les cours nécessite de s’engager dans une démarche d’introspection et de remise en question de ses pratiques. Cette réalité peut paraître impressionnante, mais il est possible d’apporter des changements un pas à la fois. Dans ce cas, comment peut-on amorcer le changement?

La Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics: écoute, réconciliation et progrès (2019) a mené à la diffusion de nombreux appels à l’action, et ce, dans plusieurs secteurs des services publics. Dans le domaine de l’éducation, on demande d’informer la population et les élèves sur l’histoire, la diversité culturelle et les enjeux de discrimination liés aux membres des Premiers Peuples. On propose également d’inclure, dans les parcours de formations collégiales et universitaires, un volet sur les Premières Nations et d’intégrer des contenus développés en collaboration avec les autorités autochtones. Il est essentiel de comprendre l’histoire des Premières Nations afin de saisir la réalité dans laquelle cette population évolue. L’adoption de nouvelles pratiques pédagogiques ne doit pas être motivée par la présence de personnes apprenantes membres des Premières Nations dans la classe, mais plutôt par un désir de former des citoyens et des professionnels respectueux des membres des Premières Nations.


 

Dans leur Guide réflexif pour l’inclusion des perspectives, des savoirs et des réalités des Premiers Peuples dans la formation à l’enseignement, Pilote et al. (2021) proposent 5 pistes d’action destinées à la formation initiale des personnes enseignantes. Toutefois, bon nombre de ces pistes d’action peuvent être transposées dans d’autres domaines de formation. Voici donc des pistes d’action et de réflexions adaptées du guide :

Remettre en question ses préconceptions quant aux Premiers Peuples et contribuer à ce cheminement réflexif chez les professionnels en formation (Pilote et al., 2021)
  • Que sais-je à propos des membres des Premiers Peuples?
  • Comment mes préconceptions ont-elles été construites?
  • Ai-je des expériences en lien avec des membres des Premiers Peuples (collaboration, enseignement, etc.)?
  • Quelles-sont les préconceptions de mes étudiantes et de mes étudiants?
  • L’institution pour laquelle je travaille prend-elle en compte les réalités des membres des Premiers Peuples?
  • Amener les étudiant(e)s à se questionner sur leurs propres préconceptions
  • Offrir des moments de discussions et de remise en question collectifs
  • Organiser des périodes de discussion sur les préconceptions des allochtones

 

Valoriser et promouvoir les perspectives, savoirs et réalités des Premiers Peuples
  • Que savons-nous, les étudiant(e)s et moi, sur les perspectives, les savoirs et les réalités des membres des Premiers Peuples?
  • Les savoirs que j’enseigne peuvent-ils être reliés à des savoirs ou à des perspectives des Premiers Peuples?
  • Y a-t-il des membres des Premiers Peuples qui sont spécialistes dans mon domaine?
  • Comprendre les concepts de décolonisation, d’autochtonisation et de sécurisation culturelle (St-Pierre et al., 2021)
  • Prendre conscience des différentes enquêtes publiques ayant porté sur les enjeux liés aux membres des Premiers Peuples (Commission Royale sur les peuples autochtones, 1996; Commission de vérité et réconciliation, 2015; Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, 2019)
  • Intégrer des connaissances sur l’histoire des Premiers Peuples liées aux contenus du cours
  • Intégrer des ressources (lectures, oeuvres, etc.) ayant été réalisées par des membres des Premiers Peuples (Nardozi et al., 2014)
  • Faire des études de cas liées à des problématiques vécues par des membres des Premiers Peuples
  • Inviter des membres des Premiers Peuples dans les cours (formations, partage, etc.)

 

Accompagner les étudiantes et les étudiants dans l’exploration des méthodes et stratégies propres aux Premiers Peuples grâce à des activités pratiques et expérientielles
  • Mon plan de cours tient-il compte des réalités des membres des Premiers Peuples?
  • Quelles sont les stratégies pédagogiques préconisées par les membres des Premiers Peuples (expérience, observation et activités concrètes) (O’Connor, 2009; Toulouse, 2016)
  • Réaliser des expériences authentiques en collaboration avec des membres des Premiers Peuples (Hébert-Houle, 2017)
  • Organiser des séances de discussion et de partage des connaissances
  • Jumeler des étudiants allochtones et des étudiants autochtones dans les activités pédagogiques (Michie et al., 2018)
  • Intégrer des ressources (lectures, oeuvres, etc.) ayant été réalisées par des membres des Premiers Peuples (Nardozi et al., 2014)
  • Reconnaître l’importance du transfert intergénérationnel des savoirs (CCA, 2009)
Tisser et entretenir des relations respectueuses et sensibles avec des membres des Premiers Peuples
  • Qui pourrait m’aider à entrer en contact avec des membres des Premiers Peuples pour d’éventuelles collaborations?
  • Est-ce que je connais les pratiques à adopter pour une collaboration respectueuse ?
  • Est-ce que la collaboration aura des retombées positives pour les membres des Premiers Peuples?
  • S’assurer de ne pas instrumentaliser les partenaires membres des Premiers Peuples
  • Inviter des membres des Premiers Peuples à collaborer dès le début de l’élaboration des plans de cours et dans la prise de décisions liées aux contenus et aux stratégies d’enseignement
  • Entretenir la collaboration et contribuer à la relation (réciprocité des retombées pour les deux partis) (Wilson, 2008)
  • Prendre connaissance des méthodes de collaboration propres aux membres des Premiers Peuples.

 

Sensibiliser le milieu universitaire aux parcours de vie des membres des Premiers Peuples qui poursuivent des études postsecondaires
  • Ai-je des personnes membres des Premiers Peuples inscrites dans mon cours qui voudraient nous partager leur parcours?
  • Les programmes offerts dans l’institution d’enseignement où j’enseigne font-ils preuve de flexibilité pour répondre aux besoins des membres des Premiers Peuples et pour reconnaître leurs parcours scolaires parfois atypiques? (Ratel et Pilote, 2021)
  • Demander l’aide du centre Nikanite (ou autre organisation pouvant venir en aide) (Wilson, 2008)
  • Participer et inviter les étudiantes et les étudiants à participer aux activités de sensibilisation organisées par le centre Nikanite
  • Respecter la perspective de l’apprentissage tout au long de la vie des membres des Premiers Peuples (apprentissage non linéaire)
  • Reconnaître l’aspect collectif de l’apprentissage dans la vision des Premiers Peuples (Ratel et Pilote, 2021)
  • Tenir compte des facteurs internes ou externes pouvant complexifier la réalisation d’études supérieures pour les membres des Premiers Peuples (Joncas, 2013)
  • Prendre conscience de la conciliation études-travail-famille devant souvent être réalisées par les membres des Premiers Peuples (Joncas et Pilote, 2019)
  • Reconnaître l’enjeu de la langue d’enseignement (Dufour, 2019)

 

Il serait aussi nécessaire de se pencher sur son plan de cours afin de réfléchir sur les choix pédagogiques au regard des réalités des membres des Premiers Peuples. Ainsi, il est essentiel de considérer la diversité étudiante dès la planification globale du cours. De plus, le fait de réaliser un questionnaire pour mieux connaître les étudiant(e)s avant ou au début de la première séance permet d’ajuster les enseignements et de bien comprendre la diversité du groupe auquel on enseigne. Bien que plusieurs pistes d’action soient présentées, il importe de se rappeler que le changement peut se faire graduellement et que l’adoption de nouvelles pratiques peut avoir de grandes répercussions.

Dans le but d’enrichir les pratiques enseignantes en ce qui a trait aux réalités des Premiers Peuples, le site d’autoformation en ligne Enseigner à l’université offre un nouveau module de formation Place aux Premiers Peuples dans l’enseignement universitaire.

Pour s’engager dans une démarche de changements et dans un processus de sensibilisation à la réalité culturelle des membres des Premiers Peuples , une formation sur la sécurisation culturelle est disponible.

Lectures et outils intéressants

 

Références

Ali, H. A., Kassab, S., Moussa, Y. et Mpitabavuma, V. (2023). Apprentissage holistique de qualité : des enseignants qui apprennent et guident dans des contextes de déplacement. REACH. https://www.reach.gse.harvard.edu/blogs/welcoming-communities/series/apprentissage-holistique-de-qualite-des-enseignants-qui-apprennent-et-guident-dans-des-contextes-de-deplacement-french

Colomb, E. (2012). Premières Nations : Essai d’une approche holistique en éducation supérieure- Entre compréhension et réussite. Presses de l’Université du Québec.

Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics du Québec. (2019). Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics : écoute, réconciliation et progrès – Rapport final. Gouvernement du Québec. https://www.cerp.gouv.qc.ca/fileadmin/Fichiers_clients/Rapport/Rapport_final.pdf

Commission de vérité et réconciliation du Canada. (2015). Honorer la vérité, réconcilier pour l’avenir : sommaire du rapport final de la Commission de vérité et de réconciliation du Canada. Gouvernement du Canada. https://ehprnh2mwo3.exactdn.com/wp-content/uploads/2021/04/1-Honorer_la_verite_reconcilier_pour_lavenir-Sommaire.pdf

Commission royale sur les peuples autochtones. (1996). Rapport de la Commission royale sur les peuples autochtones. Gouvernement du Canada. https://www.bac-lac.gc.ca/fra/decouvrez/patrimoine-autochtone/commission-royale-peuples-autochtones/Pages/rapport.aspx

Conseil en éducation des Premières Nations, Institut Tshakapesh et Centre de développement de la formation et de la main-d’oeuvre huron-wendat. (2020). Compétence 15 : Valoriser et promouvoir les savoirs, la vision du monde, la culture et l’histoire des Autochtones. Conseil en éducation des Premières Nations. https://cepn-fnec.ca/wp-content/uploads/2023/01/Competence-15-Final.pdf

Conseil canadien sur l’apprentissage. (2009). État de l’apprentissage chez les Autochtones au Canada : une approche holistique de l’évaluation de la réussitehttps://bv.cdeacf.ca/EA_PDF/59335.pdf

Conseil canadien sur l’apprentissage. (2010). État de l’apprentissage au Canada : Revue de l’année. http://bv.cdeacf.ca/EA_PDF/47222.pdf

Couture, C., Rock, J., Pinette, S., Aurousseau, E., Blanchet Garneau, A., Cook, M., Dion, J., Duquette, C., Jacob, É., Kaine, É., Pulido, L., Marchand, A. et Vachon, J.-F. (2020-2024). Pratiques de sécurisation culturelle. Sécurisation culturelle.https://securisationculturelle.ca/pratique/

Dufour, E. (2019). La sécurisation culturelle des étudiants autochtones. Pédagogie collégiale, 32(3), 14-24. https://eduq.info/xmlui/bitstream/handle/11515/38023/dufour-32-3-19.pdf?sequence=2&isAllowed=y

Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. (2019). Réclamer notre pouvoir et notre place: le rapport final de l’enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Gouvernement du Canada. https://www.mmiwg-ffada.ca/wp-content/uploads/2019/06/Rapport-final-volume-1a-1.pdf

Hébert-Houle, E. (2017). Étude de cas du programme Avativut au Nunavik : décoloniser pour mieux engager les élèves [mémoire de maîtrise, Université du Québec à Trois-Rivières]. Cognitio. https://depot-e.uqtr.ca/id/eprint/8456/

Joncas, J.-A. (2013). Apport à la compréhension de l’expérience scolaire de persévérants universitaires des Premières Nations au Québec : le cas d’étudiants de l’Université du Québec à Chicoutimi [mémoire de maîtrise inédit]. Université du Québec à Chicoutimi.

Joncas, J.-A. et Pilote, A. (2019). L’incidence du milieu d’études sur les possibilités de choix de femmes autochtones : typologie de parcours scolaires. Canadian Journal of Higher Education/Revue canadienne d’enseignement supérieur. 49(3), 57-68. https://www.erudit.org/fr/revues/cjhe/2019-v49-n3-cjhe05066/1066635ar/

Lavoie, C., Chachai, Y.-A., Ambroise, T., Bonneau, J.-A., Awashish, C., Pulido, L., Couture, C. et Jacob, E. (2024). L’approche holistique de l’enseignement en langues innues et atikamekw en milieu urbain – exemples de pratiques des animateurs de langue du projet Petapan. Dans D. Campeau, S. Ouellet et C. Wylde (dir.), Regards diversifiés sur l’éducation autochtone – Réflexions pour une pédagogie du XXIe siècle (p. 39-72). Presses de l’Université du Québec.

Lefevre Radelli, L. (2019). L’expérience des étudiants autochtones à l’université : racisme systémique, stratégies d’adaptation et espoir de changement social [thèse de doctorat, Université du Québec à Montréal]. Archipel. https://archipel.uqam.ca/13631/

Michie, M., Hogue, M. et Rioux, J. (2018). The Application of Both-Ways and Two-Eyed Seeing Pedagogy: Reflections on Engaging and Teaching Science to Post-secondary Indigenous Students. Research in Science Education, 48, 1205-1220.

Nardozi, A., Restoule, J-P., Broad, K., Steele, N. et James, U. (2014). Deepening Knowledge to Inspire Action: Including Aboriginal Perspectives in Teaching Practice. In education, 19(3), 108-122.https://journals.uregina.ca/ineducation/article/view/140

National Centre for Collaboration Indigenous Education. (2020). Keeping Our Traditions Strong. Indigenous Education. https://www.nccie.ca/teaching-resource-centre/foundations/

O’Connor, K. B. (2009). Northern Exposures : Models of Experiential Learning in Indigenous Education. Journal of Experiential Education, 31(3), 415-419

Pilote, A., Audy, N., Blanchet, P.-A., Borri-Anadon, C., Hébert-Houle, É., Hirsch, S., Gélinas, K., Gros-Louis, N., Joncas, J.-A., Kanga, M., Lavoie, C., Maltais-Landry, A., Moisan, S., O’Bomsawin, S., Ouellet, S., Petiquay, L., Pinette, S., Renaud, F. et Vachon-Savary, M.-È. (2021). Repères et pistes d’action. Guide réflexif pour l’inclusion des perspectives, des savoirs et des réalités des Premiers Peuples dans la formation à l’enseignement. Faculté des sciences de l’éducation, Université Laval.https://premiers-peuples.fse.ulaval.ca/sites/premiers-peuples/files/2021-11/Reperes%26Pistes2021_1.pdf
Ratel, J.-L. et Pilote, A. (2021). Métamorphoses de l’université et parcours d’étudiants autochtones au Québec : enjeux d’accessibilité aux études et de persévérance scolaire dans une perspective de décolonisation de l’éducation. Recherches en éducation, 44. https://journals.openedition.org/ree/3398

Regroupement des centres d’amitié autochtones du Québec (RCAAQ). (2020). Comprendre et soutenir les transitions scolaires harmonieuses chez les jeunes autochtones en milieu urbain. https://www.rcaaq.info/wp-content/uploads/2020/05/Transitions-scolaires-harmonieuses_FR.pdf

Speck, F. G. (2011). Naskapi : Les chasseurs sauvages de la péninsule du Labrador. Éditions effix et découverte.

St-Pierre, X., Gélinas, K. et Hirsch, S. (2021). Décolonisation, éducation et perspectives autochtones : comment envisager la prise en compte des savoirs autochtones dans la formation ? [note de lecture]. Université du Québec à Trois-Rivières.

Toulouse, P. (2016). What Matters in Indigenous Education: Implementing a Vision Committed to Holism, Diversity and Engagement. People for Education. https://peopleforeducation.ca/wp-content/uploads/2017/07/MWM-What-Matters-in-Indigenous-Education.pdf

Wilson, S. (2008). Research is ceremony: Indigenous research methods. Fernwood Publishin.