La gouvernance

 

S'inspirer des philosophies autochtones

Dans le contexte des appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, le modèle de recherche collaborative mis de l’avant par la Chaire UNESCO vise une meilleure compréhension mutuelle entre les membres des Premiers Peuples et la communauté des chercheurs. Cette volonté de rapprochement s’incarne dans un cadre de gouvernance qui s’inspire des philosophies autochtones basées sur le consensus, la relation horizontale et les alliances.

Cette approche a pour but de stimuler la mobilisation, l’engagement et le leadership des partenaires issus des Premiers Peuples en leur assurant une participation réelle aux orientations et aux prises de décision entourant les activités de la chaire. Elle cherche à créer des synergies nouvelles entre autochtones et allochtones autour d’un important projet collectif : l’amélioration du mieux-être et de l’autonomie des Premiers Peuples par la transmission culturelle dans un contexte de développement durable et équitable.

La chaire innove également en proposant un modèle reposant sur deux méthodes de fonctionnement distinctes : la gouvernance par comités et la gouvernance par projets.

 
 
 
 

Janvier 2019, Wendake. Groupe de travail sur la recherche autochtone.

Jean-François Vachon, David Bernard, Manuel Kurtness, Gloria Vollant, Jean St-Onge, Denis Bellemare, Lucien St-Onge, Élisabeth Kaine, Jacques Kurtness, Marie-Ève Vollant,
Marie Raphaël, Évelyne St-Onge, Denise Lavoie, Caroline Vollant.

 
 

La gouvernance par comités

Rassemblés autour de la mission, des objectifs et des stratégies de la chaire, trois comités, soit le comité des Sages, le comité scientifique et le comité de gestion, se partagent les responsabilités de la gouvernance, de la prise de décision et de l’organisation de la recherche. Leurs membres travaillent en étroite collaboration pour assurer la plus grande portée possible des projets.

 
 
Comité des Sages

Quentin Condo, Nation Mi’kmaq, Artiste et entrepreneur
Élisabeth Kaine, Nation Huronne-Wendat, Professeure associée en design à l'UQAC et co-titulaire de la Chaire
Jacques Kurtness, Nation Innu, Docteur en psychologie interculturelle
Marie Raphaël, Nation Innu, Experte en culture et Éducation
Évelyne St-Onge, Nation Innu, Experte en sensibilisation culturelle en milieu scolaire
Lucien St-Onge, Nation Innu, Guide spirituel, Co-fondateur Uapashkuss
Marie-Ève Vollant, Nation Innu, Directrice des services sociaux atikamekw Onikam de Manawan

 
 
 
 
Comité scientifique

Denis Bellemare, Professeur associé en cinéma à l'UQAC
David Bernard, Nation Waban-Aki, Agent de recherche Bureau Ndakina
Laurent Jérôme, Professeur d'anthropologie à l'UQAM
Lisa Koperqualuk, Inuk, Ethnologue et conservatrice-médiatrice au Musée des beaux-arts
Jean-François Vachon, Directeur Recherche La Boîte Rouge VIF
Gloria Vollant, Nation Innu, Directrice Bureau de la recherche ITUM et Musée Shaputuan

 
 
 
 

Photo, mai 2019. À l’arrière: David Bernard, Laurent Jérôme, Yves Chiricota (Doyen, Recherche et Création, UQAC).
À l’avant: Jean-François Vachon, Lisa Koperqualuk, Gloria Vollant, Denis Bellemare.

 
 
Comité de gestion

Mathieu Cook, Professeur en Sciences Humaines et Sociales à l'UQAC et co-titulaire de la Chaire
Roberto Gauthier, Professeur en Sciences de l'Éducation à l'UQAC
Élisabeth Kaine, Nation Huronne-Wendat, Professeure associée en design à l'UQAC et co-titulaire de la Chaire
Manuel Kurtness, Nation Ilnu, Directeur général adjoint La Boîte Rouge VIF
Francis Verreault-Paul, Nation Ilnu, Chef des relations avec les Premières Nations à l'UQAC

 
 
 
 

Photo, mai 2019. Manuel Kurtness, Denise Lavoie (Directrice exécutive de la Chaire), Élisabeth Kaine, Roberto Gauthier, Yves Chiricota (Doyen, Recherche et Création, UQAC),
Absents sur la photo: Mathieu Cook et Francis Verreault-Paul

 
 

La gouvernance par projets

Le fonctionnement par projet implique que le chercheur a la responsabilité de respecter les orientations, les principes, les valeurs et les objectifs de la chaire tout en manifestant la capacité de gérer la complexité des situations rencontrées. Ce modèle de gouvernance se caractérise par sa souplesse. Il prend en considération le contexte et la nature de chaque projet. Pour la soutenir dans la conduite de son travail, chaque équipe peut être accompagnée par un comité de suivi autochtone, si désiré.