Les alliés

Denis Bellemare


Denis Bellemare est professeur associé à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), où il a enseigné le cinéma. De 2008 à 2016, il a dirigé plusieurs projets de cinéma-vidéo du projet de recherche Design et culture matérielle et de La Boîte Rouge VIF. Il a travaillé avec plusieurs communautés autochtones du Québec et du Brésil. Il a développé le programme court en production audiovisuelle des Premières Nations en partenariat avec le Conseil en Éducation des Premières Nations. Ses recherches théoriques questionnent les relations entre cinéma, identité et représentation comme fabrique d’images. Les rapports entre cinéma et anthropologie des films québécois et autochtones l’interrogent.

David Bernard, Abénaquis


Diplômé en histoire, David est Agent de recherche pour la Grande Nation Waban-Aki. Son travail l’amène à mener des collectes de données relatives au territoire et au savoirs traditionnels auprès des membres de la Nation selon les protocoles développés par le Bureau de la recherche et à procéder au traitement et à l’analyse de données de recherche. Il participe également à la mise à jour et à l’amélioration des protocoles de recherche dans le but d’encadrer les projets extérieurs adressés à sa communauté. Il participe à développer plusieurs projets en développement durable et mise en valeur des ressources culturelles, entre autres le travail de la vannerie de frêne. David est également professeur en histoire des Premiers Peuples à l’Institut Kiuna.

Jean Caune


Professeur émérite à l’Université Stendhal de Grenoble, Jean Caune est docteur de troisième cycle en esthétique et sciences de l’art, et docteur d’État en sciences de la communication. Après des études d’ingénieur chimiste, il s’est engagé dans une carrière de comédien et a exercé une activité de metteur en scène et de directeur de maison de la culture. Ses travaux portent sur les pratiques esthétiques envisagées comme processus de médiation culturelle. M. Caune s’intéresse à la médiation culturelle pouvant participer à la construction de sens, créer un sentiment d’appartenance à un groupe et établir une relation transcendante des membres d’une collectivité à leur passé et à leur devenir.

Quentin Condo, Mi’kmaq


Quentin est membre de la Nation Mi’kmaq de Gesgapegiag en Gaspésie. Artiste et activiste, Quentin utilise ses créations musicales comme vecteurs de messages engagés pour la reconnaissance des droits des peuples autochtones et de leurs revendications actuelles. Lors de son mandat de conseiller au Conseil de bande de sa communauté, il a initié plusieurs projets de transmission des savoir-faire traditionnels mi’kmaq vers les jeunes. Il participe activement à la gestion de l’entreprise familiale, une pourvoirie dédiée à la pêche aux saumons sur la rivière Cascapédia, une pratique millénaire de sa nation. Le développement durable et le tourisme culturel respectueux sont à la base de cette entreprise.

Christine Couture


Christine Couture est professeure au Département des sciences de l’éducation à l’Université du Québec à Chicoutimi. Ses travaux de recherche portent principalement sur l’enseignement des sciences et de la technologie au primaire, ainsi que sur l’intervention éducative en classe multiâge. Par une approche collaborative, elle contribue à développer des connaissances adaptées au contexte de la pratique en intégrant le point de vue des enseignants à toutes les étapes de la recherche. Elle est également auteure de matériel scolaire, dont les cahiers d’apprentissage et les guides Où est Stanley?, ainsi que la bande dessinée et le guide Tracer son chemin, élaborés dans le cadre du projet Innu Meshkenu, nommer l'action concertée.

Caroline Desbiens


Titulaire d’un doctorat de l’Université de la Colombie-Britannique, Caroline Desbiens est professeure au Département de géographie de l’Université Laval et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en Patrimoine et tourisme autochtones. Ses recherches portent sur la mémoire et le sens des lieux, les relations interculturelles et la mise en valeur des patrimoines territoriaux dans le Nord-du-Québec, particulièrement en lien avec le développement des ressources. Parmi ses projets en cours, elle collabore avec les Innus du Lac-Saint-Jean et de la Côte-Nord pour documenter les sites culturels impactés par la construction de barrages hydroélectriques. Elle s’intéresse aussi à la toponymie, aux savoirs et aux pratiques des femmes, ainsi qu’à la question de la visibilité des autochtones dans le paysage québécois, incluant les milieux urbains. Madame Desbiens a été professeure invitée aux universités de Bergame (Italie, 2012, 2013 et 2014) et de Bordeaux (France, 2016).

Catherine Duquette


Catherine Duquette est professeure agrégée en didactique de l’histoire au Département des sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Elle est membre du Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE). Elle a publié plusieurs articles de revues et chapitres de livres sur l’intégration des savoirs culturels en histoire et le rôle de l’évaluation dans l’enseignement de l’histoire en français et en anglais. Ses champs d’intérêt de recherche actuels comprennent les modèles de progression de la pensée historique, ainsi que la question de l’évaluation et la décolonisation des curriculums d’histoire et de géographie. Elle a été membre du comité de consultation de la réforme du cours d’histoire du Québec et du Canada du ministère de l’Éducation du Québec. Elle enseigne avec la professeure Carla Peck (Université de l’Alberta) à l’Institut d’été annuel de la pensée historique organisé par le professeur Lindsay Gibson (Universit

é de la Colombie-Britannique).

Jacinthe Dion


Jacinthe Dion, Ph. D., est psychologue et professeure titulaire au Département des sciences de la santé de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) et cotitulaire de la Chaire de recherche UQAC–Cégep de Jonquière sur les conditions de vie, la santé, l’adaptation et les aspirations des Jeunes (VISAJ). Son expérience en tant que psychologue clinicienne auprès des enfants et des adolescents a fortement influencé son désir de se concentrer sur les forces et les capacités d’adaptation des jeunes et de leurs familles. Au cours des dernières années, elle a développé une expertise portant sur les facteurs de risque et de protection reliés à l’adaptation et à la résilience des peuples autochtones. Elle a également développé des approches collaboratives impliquant divers partenaires et communautés dans le processus de recherche.

Marcelle Dubé


Marcelle Dubé est professeure au Département des sciences humaines et sociales de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Ses recherches portent sur les pratiques démocratiques, l’évaluation des pratiques et des politiques, les dynamiques des mouvements sociaux contemporains (mouvement communautaire et mouvement des femmes) et l’expérience intergénérationnelle. Ses champs d’intérêt en direction des pratiques artistiques et l’intervention sociale l’ont amenée à développer récemment des recherches qui touchent plus précisément, la médiation culturelle, l’inclusion sociale et la diversité.

Roberto Gauthier


Roberto Gauthier est professeur-chercheur rattaché au Département des sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). De 2015 à 2019, il a occupé le poste de directeur du Centre d’études universitaires de l’est de la Côte-Nord, situé à Sept-Îles. Nommé par le ministre de l’Éducation, Roberto a représenté le milieu universitaire au Comité d’agrément des programmes de formation à l’enseignement (CAPFE) de 2014 à 2019. Il a codirigé la publication La formation des enseignants inuit et des Premières Nations : problématiques et pistes d’action, et est l’auteur principal du rapport de recherche ayant servi à l’élaboration du Guide d’intervention institutionnelle favorisant la persévérance et la réussite scolaires des étudiants autochtones au Cégep et à l’Université. Il siège au Conseil pédagogique du Centre des Premières Nations Nikanite.

Laurent Jérôme


Professeur d’anthropologie au Département de sciences des religions de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Laurent Jérôme s’intéresse aux politiques de l’identité et de la culture en milieux autochtones contemporains à travers les thèmes de la musique, des rituels, du pluralisme religieux, de la guérison et de la transmission des savoirs. Membre du Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones (CIÉRA), il a écrit plusieurs articles sur les jeunes autochtones, les cosmologies amérindiennes et les processus de décolonisation de la recherche. Il a notamment publié l’ouvrage Jeunesses autochtones : affirmation, innovation et résistance dans les mondes contemporains (2009) en plus de coordonner le numéro thématique de la revue Anthropologie et Sociétés : « Vues de l'autre, voix de l'objet : matérialiser l'immatériel dans les musées » (2014)

Manuel Kakwa Kurtness, Ilnu


Originaire de Mashteuiatsh, Manuel a contribué depuis son tout jeune âge à la vie culturelle de sa communauté en participant à la promotion des savoirs et des connaissances culturelles. Il est diplômé de l’UQAC en sciences de l’éducation et a complété un programme court de 2e cycle de l’ÉNAP en 2018 en gestion publique en contexte autochtone. Ayant une expérience solide à titre de gestionnaire d’organisations culturelles autochtones, il a enseigné dans divers programmes de la formation des adultes, au secondaire et à la formation préparatoire au travail, tout comme au premier cycle primaire pour la valorisation de la langue ilnu. Maintenant Directeur général adjoint à La Boîte Rouge VIF, il contribue toujours au rayonnement des cultures autochtones et à leur transmission.

Lisa Koperqualuk, Inuk


Membre et cofondatrice de l’Association des femmes inuites du Nunavik Saturviit, Lisa a grandi avec ses grands-parents, Lydia et Aisa Koperqualuk à Kuujjuaraapik. Elle a aussi vécu à Kangirsuk et Puvirnituq avant de compléter ses études secondaires en Ontario. Elle a par la suite étudié les sciences politiques à l’Université Concordia. En 2002, elle rejoint la Société Makivik comme agente aux communications et ce travail l’amène à voyager dans le monde circumpolaire. En 2007, elle entreprend des études graduées en anthropologie à l’Université Laval. Son sujet d’étude porte sur le système de croyance inuit et son influence sur les décisions politiques chez les Inuit du Nunavik. Elle est aujourd’hui conservatrice de l’art inuit au Musée des Beaux-arts de Montréal et très active au sein du Conseil international circumpolaire inuit.

Jacques Kurtness, Ilnu


Originaire de Mashteuiatsh, Jacques Kurtness est docteur en psychologie sociale et spécialiste des processus d'acculturation, de la psychologie des Premières Nations et des négociations intra, inter et transculturelles. Il fut professeur en psychologie à l’UQAC de 1977 à 1997 et occupa le poste de directeur régional des négociations et de la mise en œuvre des ententes pour le compte du ministère des Affaires indiennes et du Nord du Canada. Il a agit également comme négociateur en chef du Conseil tribal Mamuitun de 1995 à 1997. Depuis 2002, il se joint à différentes équipes de recherche en milieu universitaire. Ses intérêts portent sur la gouvernance, les nationalismes et l’éducation. Il est membre de DIALOG et du Bureau de Direction au CIÉRA. Il fut administrateur de la Boîte Rouge VIF pendant plusieurs années. Il participe encore aujourd’hui à la mise en valeur de la spécificité de la pensée, des valeurs et des compétences autochtones.

Anne Marchand


Professeure en design industriel, Anne Marchand mène des travaux de recherche-action participative et de recherche-création portant sur les processus d’innovation sociale dans la transmission et la valorisation de savoirs et savoir-faire locaux. Notamment, en partenariat avec des membres des Premières Nations, elle s’appuie sur les méthodologies du design pour élaborer des stratégies de développement culturel et socioéconomique par et pour les communautés à travers la création de produits contemporains inspirés du patrimoine. Elle a mené plusieur projets de création et transmission culturelle avec la communauté de ...

Marie-F. Raphaël, Innu


Marie-F. Raphaël, de la communauté innue de Mashteuiatsh au Lac St-Jean, a oeuvré de nombreuses années dans les milieux de l'éducation et de la culture et s'intéresse à la transmission culturelle comme élément de survie identitaire. Elle fait partie des premières personnes autochtones diplômées en pédagogie à l’Université du Québec à Chicoutimi. Après l’obtention de son baccalauréat en enseignement (Brevet A) elle a enseigné dans les communautés atikamekw d’Opitciwan et crie de Mistissini. Par la suite, elle a poursuivi sa carrière à Mani-Utenam sur la Côte-Nord où elle a assumé plusieurs fonctions dont celle d’enseignante, de conseillère pédagogique et de directrice de l’École Tshishteshinu. Elle fait partie des premières diplômées autochtones à assumer la direction d’une école. Elle a par la suite assuré la direction du musée amérindien de Mashteuiatsh et la direction intérimaire du Centre des Premières Nations Nikanite de l’UQAC.

Évelyne St-Onge, Innu


Membre de la Nation Innu de Mani-Utenam, Évelyne a mené, après des études en sciences infirmières à Montréal, de multiples actions en protection du patrimoine dans divers contextes : dans les écoles de sa communauté, dans diverses activités reliées à l’appel à l’action de la commission Vérité et réconciliation de même qu’à travers le réseau des écoles du Québec par le projet « Sous le Shaputuan », un projet de sensibilisation à la culture innue itinérant qui a permis de rejoindre près de 50,000 élèves. Elle est l’une des fondatrices de l’association des Femmes autochtones du Québec (1974), de même que de la maison de production audio-visuelle Manitou et du groupe Uapashkuss. Elle œuvre également à l’enseignement traditionnel en forêt. Elle a reçu un Doctorat Honoris Causa de l’UQAM en 2015 pour son engagement indéfectible envers la cause autochtone.

Lucien St-Onge, Innu


Lucien St-Onge a mené une carrière fructueuse comme entrepreneur électricien. Reconnu dans sa communauté, il fut un des administrateurs de la corporation du réseau d’affaires des communautés Innues. Il est guide spirituel dont la réputation dépasse largement les frontières de sa communauté de Uashat mak Mani-Utenam, ce qui l’amène à voyager à travers le Canada. À ce titre il est initiateur de plusieurs activités spirituelles visant le mieux-être des membres de sa communauté dont plusieurs accomplies en territoire. Il est membre fondateur de Uapashkuss, un groupe communautaire oeuvrant à la protection des sites sacrés de la route millénaire de nomadisme de ses ancêtres entre Uashat Mak Mani Utenam et Schefferville.

Jean-François Vachon


Directeur de la recherche et chargé de projet web et interactivité à La Boîte Rouge VIF depuis 2003, Jean-François enseigne les processus de gestion et de création de projet et accompagne le développement de projets de transmission culturelle novateurs avec des groupes intergénérationnels autochtones. Il a la charge de plusieurs projets interactifs et web, d’études et de concertation, et de production de produits d’expression artistique et culturelle. Il a œuvré à titre d’assistants de recherche puis de co-chercheur au sein du projet de recherche Design et culture matérielle entre 2003 et 2016 et, à ce titre, a participé à plusieurs séjours de recherche-action-création auprès des communautés guaranies de l’État de Rio de Janeiro au Brésil.

Francis Verreault-Paul, Ilnu


Chef des relations avec les Premières Nations à l’UQAC depuis janvier 2020, Francis Verreault-Paul est originaire de Mashteuiatsh. Il y a travaillé en tant que conseiller politique pour Pekuakamiulnuatsh Takuhikan avant de joindre l’équipe de l’UQAC et du Centre des Premières Nations Nikanite (CPNN). Francis détient un baccalauréat en sciences, majeure en psychologie de l’Université McGill et un MBA de l’Université de Buckingham en Angleterre. Il a le souci constant de promouvoir les études postsecondaires auprès des Premières Nations, c’est pourquoi il joue un rôle important de proximité avec leurs communautés et organisations afin de bien identifier leurs besoins en termes de formation, recherche et soutien aux étudiants et ce, en collaboration avec l’équipe du CPNN.

Marie-Ève Vollant, Innu


Marie-Ève Vollant a occupé le poste de directrice du secteur culturel à l’Institut Tshakapesh, travaillant autant avec une équipe d’agents culturels et d’animateurs dans les milieux que sur des projets de soutien aux artistes autochtones. Dans le cadre de cette fonction, elle a, entre autres, participé au développement du projet de rencontre interculturelle entre Québécois et Autochtones intitulé « Sous le Shaputuan », un projet de sensibilisation à la culture innue qui fut présenté dans les écoles autant en communautés autochtones que partout au Québec. Elle est depuis 2021 directrice des Services sociaux atikamekw Onikam de Manawan en Mauricie.

Gloria Vollant, Innu


Gloria travaille depuis de nombreuses années au bureau de recherche d’Innu Takuaikan Uashat Mani-Utenam (ITUM). Elle est également la directrice de la maison de transmission de la culture innue Shaputuan, un équipement culturel important au centre de Uashat (Sept-Îles). Elle dirige la grande recherche sur le territoire ce qui l’a menée à être partie prenante de plusieurs projets de négociations territoriales pour sa communauté et à rencontrer les aînés(ées) ayant une connaissance approfondie du territoire. Dans le cadre de ses fonctions, elle est au cœur du travail d’identification, de documentation et de transmission des connaissances en regard du territoire ancestral des innus.