ADOPTION | ||
Instance | Date | Décision |
Conseil d’administration | 6 décembre 2022 | CAD-12928 |
MODIFICATION | |||
Instance | Date | Décision | Commentaires |
Conseil d’administration | 12 décembre 2024 | CAD-13446 |
RÉVISION | Aux cinq (5) ans |
Responsable | Le vice-recteur ou la vice-rectrice aux études, à la formation et à la réussite |
Parties prenantes | Décanat des études, Bureau du registraire, Centre de la communication orale et écrite, Centre de valorisation du français (CVF), Bureau de l’international, Comité de coordination des programmes en enseignement |
MESURES TRANSITOIRES ET EXCEPTIONS
Ces ajustements visent à faciliter une mise en oeuvre harmonieuse et progressive des nouvelles exigences d’admission, tout en garantissant une transparence envers les personnes candidates.
Admission pour le trimestre d’hiver 2026 : Toutes les personnes candidates en provenance de l’international qui ne sont pas exemptées de le faire doivent fournir les résultats de leur TFI, dès le dépôt de la demande d’admission, la preuve de réussite à ce test doit être jointe au dossier de candidature à titre de pièce constitutive. À défaut de fournir le tout, la demande d’admission est considérée comme incomplète.
1. Dispositions générales
1.1. Préambule
La présente politique vise à établir les principes, les objectifs, le champ d’application et les dispositions générales en matière de maîtrise du français dans la plupart des programmes de premier cycle et certains programmes de cycles supérieurs.
1.2. Objectifs
Les objectifs visés par la politique sont les suivants :
- valider les compétences minimales en français à l’admission des étudiantes et des étudiants dont la langue maternelle n’est pas le français.
- valider le niveau de compétences linguistiques de base à l’admission afin de favoriser la réussite des étudiantes et des étudiants dans leur programme.
- favoriser, en cours de formation, la consolidation et l’amélioration des compétences linguistiques de base et le développement des compétences langagières universitaires générales et spécifiques.
- favoriser, au terme de la formation, selon les exigences de certains programmes, l’atteinte de compétences langagières supérieures.
1.3. Champ d’application
La présente politique s’applique aux étudiantes et aux étudiants admis dans un programme de grade de premier cycle ou dans un programme de certificat ou de cycles supérieurs, identifié comme y étant assujetti par l’unité pédagogique qui en est responsable.
1.4. Références
Règlement général 2 « Les études de premier cycle » de l’Université du Québec
Règlement général 3 « Les études de cycles supérieurs » de l’Université du Québec
1.5. Responsable de l’application
Le vice-recteur ou la vice-rectrice aux études, à la formation et à la réussite est responsable de l’application de la présente politique.
1.6. Définitions
« Compétences minimales en français » : les compétences minimales en français sont celles qu’un locuteur ou une locutrice non francophone doit posséder pour pouvoir fonctionner, tant en expression qu’en compréhension, dans un milieu francophone.
« Compétences linguistiques de base » : les compétences linguistiques de base sont celles qu’une candidate ou un candidat à un programme de grade de premier cycle ou à un programme de certificat ou de cycles supérieurs, identifié par l’unité pédagogique doit posséder avant d’entreprendre ses études universitaires afin de les poursuivre avec succès. C’est sur la base de ces compétences fondamentales que s’appuie le développement continu des compétences linguistiques et langagières tout au long de la formation de premier cycle.
Comme préalable à la formation de premier cycle, maîtriser le français signifie connaître les règles et les procédés qui déterminent l’usage de la langue aux plans phonétique, morphologique, syntaxique sémantique, lexical et orthographique et qui permettent, tant à l’oral qu’à l’écrit, d’exprimer clairement des idées et de les organiser en un ensemble cohérent.
« Compétences langagières de niveau universitaire » : la formation de premier cycle, tout en consolidant les compétences linguistiques de base, vise le développement des compétences langagières de niveau universitaire. Ces compétences sont, d’une part, de nature générale et d’autre part, spécifiques à chaque discipline.
« Compétences langagières générales » : au cours de sa formation, l’étudiante ou l’étudiant développe et consolide ses compétences linguistiques et langagières à l’oral et à l’écrit. Il ou elle est de plus en plus en mesure de comprendre des textes et des discours spécialisés. De même, il ou elle devient apte à produire des textes et des discours pertinents, cohérents et conformes aux normes linguistiques en usage, tant dans un milieu scientifique et professionnel que dans la société.
« Compétences langagières spécifiques » : outre les compétences générales, l’étudiante ou l’étudiant développe au cours de sa formation les compétences langagières propres à son domaine d’études. Ces compétences langagières spécifiques comprennent notamment la maîtrise de la terminologie, du vocabulaire et des modes de communication en usage dans une discipline.
« Compétences langagières supérieures » : en raison des exigences professionnelles liées à certains domaines, des compétences langagières supérieures doivent être développées par les étudiantes et les étudiants dans certains programmes, notamment en formation à l’enseignement, en communication, en littérature et en sciences du langage.
« Comité d’unité pédagogique » : il peut s’agir d’un comité de programmes de premier cycle ou d’un conseil de module ou d’unité d’enseignement.
2. Principes
La politique de l’Université du Québec à Chicoutimi en matière de maîtrise du français s’appuie sur les principes suivants :
- la qualité de la formation est tributaire du développement des compétences langagières des étudiantes et des étudiants. L’acquisition de savoir et de savoir-faire présuppose la maîtrise de la langue orale et écrite;
- la formation amène l’étudiante ou l’étudiant à maîtriser le langage propre à son domaine, à produire un discours pertinent, clair et cohérent et ainsi à pouvoir communiquer tant à l’oral qu’à l’écrit de manière appropriée dans un milieu scientifique, professionnel ou dans la société;
- certains programmes d’études exigent une compétence langagière supérieure en français.
3. Exigences liées à l’admission pour les candidates et les candidats dont la langue maternelle n’est pas le français
Toute candidate et tout candidat à un programme identifié dont la langue maternelle n’est pas le français est tenu de se soumettre au Test de français international (TFI) avant le début de son processus d’admission pour un programme de l’UQAC. Dès le dépôt de la demande d’admission, la preuve de réussite à ce test doit être jointe au dossier de candidature à titre de pièce constitutive. Il est à noter que les candidates et les candidats en protocole d’échange provenant d’une université partenaire et dont la langue d’enseignement est le français de même que les candidats des Premières Nations sont exemptés de cette obligation.
Également, certaines candidates et certains candidats dont la langue maternelle n’est pas le français peuvent être exemptés de cette obligation lorsqu’ils répondent à l’une ou l’autre des exemptions prévues à la Procédure relative à la valorisation du français.
Les candidates et candidats dont la langue maternelle n’est pas le français doivent satisfaire aux compétences minimales en français lors du dépôt de leur demande d’admission, mais également aux compétences linguistiques de base en ce qui concerne la maîtrise du français.
4. Exigences liées à l’admission pour tous les candidats et candidates
Conformément aux exigences et aux modalités prévues dans la Procédure relative à la valorisation du français, toute personne soumettant une demande d’admission à un baccalauréat, à un programme de certificat ou de cycles supérieurs identifié, ou sollicitant un grade de baccalauréat par cumul de certificats ou de mineures, doit faire la preuve qu’elle possède les compétences linguistiques de base.
Les personnes qui se retrouvent dans les situations d’exemptions définies dans la Procédure relative à la valorisation du français sont réputées avoir fait la preuve qu’elles possèdent les compétences linguistiques de base.
Selon son dossier d’admission, le candidat ou la candidate qui n’a pas cette preuve aura à suivre le cours de français identifié par l’UQAC ou encore sera soumis à la passation du test de français institutionnel, et ce, sous réserve des modalités convenues à la Procédure relative à la valorisation du français.
Les candidates et candidats internationaux réguliers seront inscrits automatiquement au cours de français identifié par l’UQAC à leur premier trimestre d’inscription. Elles et ils auront l’obligation de réussir le cours pour faire la preuve qu’ils possèdent les compétences linguistiques de base. Seules les candidates et les candidats internationaux réguliers provenant d’un lycée français seront soumis au test de français identifié par l’UQAC.
Pour ce qui est des personnes qui devront se soumettre au test, elles seront convoquées à une séance de passation du test de français identifié par l’UQAC avant ou pendant leur premier trimestre d’inscription et devront s’y présenter. La personne qui ne réussit pas le test sera assujettie à des restrictions. La personne qui ne se présente pas au test sera réputée y avoir échoué.
4.1 Restrictions
- Toute personne qui sera admise sous condition pour le motif de compétences linguistiques de base insuffisantes devra suivre un cours de français identifié par l’UQAC.
- Ce cours devra obligatoirement être suivi et réussi tout en étant considéré comme un cours hors
Le cours est assujetti aux modalités prévues en ce qui a trait à la Progression et à l’évaluation de l’étudiant dans un programme : durée des études, échec à un cours obligatoire, moyenne cumulative et restrictions.
– L’inscription au cours de français est effectuée de manière automatique au trimestre suivant l’échec au test.
5. Exigences liées à l’émission du diplôme
En cours de formation, les modalités prévues à la Procédure relative aux règles de présentation et de rédaction des travaux des étudiants sont appliquées afin de favoriser une présentation méthodique et rigoureuse de leurs travaux. Ces modalités contribueront à développer, en cours de formation, l’expression claire de leur pensée et les compétences langagières de niveau universitaire.
Un comité d’unité pédagogique peut définir des compétences langagières attendues des étudiantes et des étudiants au terme de leur formation : compétences langagières universitaires (générales ou spécifiques) ou compétences langagières supérieures. Le comité déterminera les moyens nécessaires pour développer ces compétences en cours de formation et identifiera les mesures appropriées pour en évaluer l’atteinte.
Ces compétences langagières devront faire partie des objectifs de formation du programme et l’émission du diplôme en attestera l’atteinte.
6. Centre de valorisation du français
Le Centre de valorisation du français (CVF) est un lieu d’excellence et de référence en matière de langue française. Le CVF offre du perfectionnement et un soutien aux activités d’enseignement, et ce,
pour l’ensemble de la communauté universitaire. L’implantation du CVF et la création du Comité de valorisation du français (CoVF) témoignent d’un engagement fort à l’égard de l’usage d’une langue de qualité à l’oral et à l’écrit, et font foi de la volonté de l’institution de doter les personnes étudiantes d’outils essentiels à leur réussite, en plus d’accompagner les personnes employées dans leur souci de l’excellence.
6.1 Composition
Le Centre de valorisation du français et la direction du Centre seront soutenus dans la réalisation de leur mandat respectif et de leur mission par la mise en place d’un Comité de valorisation du français (CoVF). Il sera composé des personnes suivantes :
- la direction du Centre de valorisation du français;
- la responsable des programmes FL2 et Explore (pour la période
transitoire); - une direction de programmes de premier cycle ou une personne
déléguée du corps professoral; - une direction de programmes de cycles supérieurs ou une
personne déléguée du corps professoral; - une personne chargée de cours œuvrant dans un des programmes ou cours sous la responsabilité du Centre de
valorisation du français; - un ou une maître de français temporaire oeuvrant dans un des
programmes ou cours sous la responsabilité du Centre de
valorisation du français; - une personne étudiante représentant le MAGE-UQAC;
- une personne externe (provenant des milieux sociaux, culturels,
des affaires ou du travail de la région du Saguenay–Lac-Saint-
Jean).
Le comité devra s’adjoindre les membres non-votants suivants pour les aspects touchant la politique et la procédure relatives à la valorisation du français :
- le registraire ou la personne qui le représente;
- la direction des Services aux étudiants ou la personne qui la
représente; - la direction du Bureau de l’international ou la personne qui la
représente;
Par ailleurs, la personne à la coordination (linguistique) peut également participer au comité à titre de membre non votant.
Le doyen ou la doyenne et/ou la personne représentante siège d’office à titre d’observatrice avec droit de parole, mais sans droit de vote. La personne représentante, s’il y a lieu, peut siéger comme accompagnatrice au sein du comité avec droit de parole, mais sans droit de vote. La personne accompagnatrice guide le comité et fournit des conseils, de l’aide, des suggestions et des mesures de suivi pour répondre aux besoins du comité en fonction de la réglementation de l’Université.
6.2 Mandat du comité
- Voir « Responsabilités du comité de l’unité pédagogique »
(Manuel de gestion paragraphe 2.3); - Faire des recommandations au doyen ou à la doyenne par
voie de résolution pour la mise à jour de la politique et de la
procédure relatives à la valorisation du français. - Soutenir les actions destinées à la valorisation et à la qualité
du français. - Être à l’affût des changements qui affectent l’usage et la
qualité du français et proposer des actions en lien avec ceux-ci.
7. Dérogation
Le vice-recteur ou la vice-rectrice aux études, à la formation et à la réussite peut autoriser, par écrit, toute dérogation à la présente politique après avoir reçu un avis du doyen ou de la doyenne des études.
8. Mise à jour
La présente politique est mise à jour au besoin ou minimalement, tous les cinq (5) ans, la mise à jour est adoptée par le Conseil d’administration.
9. Dispositions finales
La présente politique entre en vigueur au moment de son adoption par le Conseil d’administration.